Günderode, Karoline von. 1780-1806*. On l’imagine, longue silhouette sur les bords du Rhin. Une dernière fois elle interroge l’Univers, sa courte vie est celle d’une quête : «...et toujours je cherchais, et jamais rien de ce que je trouvais n’était ce que j’avais cherché ; en nostalgique je vagabondais par l’infini» (Un fragment apocalyptique). Une dernière fois, elle questionne et se questionne. A-t-elle reçu cette fois-ci une réponse ? Et puis plus rien. «Je n’aime ni les hommes ni les choses, j’aime la beauté en eux et reste ainsi fidèle à moi-même» ; et nous de penser au tableau Femme au soleil couchant de Caspar David Friedrich.