de Campos, Álvaro. 1890 au Portugal, sa mort nous reste inconnue. D’ascendance juive, il devient ingénieur naval à Glasgow, voyage en Orient et ramène certainement l’inspiration de son Opiarium à bord. Partisan d’une esthétique non aristotélicienne qu’il voit incarnée par trois poètes : Walt Whitman, Alberto Caeiro et... lui-même, il utilise un monocle et s’est forgé une solide réputation d’homme à la fois irascible et impassible. Fernando Pessoa l’appelait «son fils». (d’après Antonio Tabucchi, Une malle pleine de gens)