Pain de mie : Différence entre versions
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− | Les législations qui se mettent en place prévoient à partir du XIV<sup><small>ème</small></sup> siècle différentes qualités de pain à des prix différents. Les moins chers et de moindre qualité pour les plus pauvres et les autres pour les plus riches. Un schéma assez classique dans l'ensemble des sociétés paniques. Et plus largement dans les sociétés d'hominines. Lorsque les récoltes sont trop faibles elles sont réservées aux riches hominines et les plus autres se nourrissent alors de pain fait avec d'autres ingrédients que le seul blé, pauvres en apports nutritionnels. De l'écorce d'arbre à la farine de gland, de la paille à la fougère<ref>Pains de disette</ref>. L'utilisation de farine de seigle est aussi responsable de nombreuses morts et a provoqué plusieurs révoltes car un champignon, proche du LSD actuel, s'y développe parfois et fait perdre pied à celleux qui ne comprennent pas ce qui arrive ! Le manque de pain et sa mauvaise qualité sont au cœur des revendications sociales de hominines auprès de leurs dirigeants. Si ces derniers se repaissent de bon pain, dont illes font un mets savoureux qui accompagne leurs repas, les hominines des basses classes sociales se contentent de la croûte<ref> | + | Les législations qui se mettent en place prévoient à partir du XIV<sup><small>ème</small></sup> siècle différentes qualités de pain à des prix différents. Les moins chers et de moindre qualité pour les plus pauvres et les autres pour les plus riches. Un schéma assez classique dans l'ensemble des sociétés paniques. Et plus largement dans les sociétés d'hominines. Lorsque les récoltes sont trop faibles elles sont réservées aux riches hominines et les plus autres se nourrissent alors de pain fait avec d'autres ingrédients que le seul blé, pauvres en apports nutritionnels. De l'écorce d'arbre à la farine de gland, de la paille à la fougère<ref>Pains de disette</ref>. L'utilisation de farine de seigle est aussi responsable de nombreuses morts et a provoqué plusieurs révoltes car un champignon, proche du LSD actuel, s'y développe parfois et fait perdre pied à celleux qui ne comprennent pas ce qui arrive ! Le manque de pain et sa mauvaise qualité sont au cœur des revendications sociales de hominines auprès de leurs dirigeants. Si ces derniers se repaissent de bon pain, dont illes font un mets savoureux qui accompagne leurs repas, les hominines des basses classes sociales se contentent de la croûte. Dans les pratiques linguistiques populaires, le terme de ''croûte''<ref>''croûte''</ref> est d'ailleurs utilisé au sens de ''repas''. ''Croûter'' est synonyme de ''manger'' et "''gagner sa croûte''" désigne le fait de travailler durement pour avoir juste de quoi se nourrir. L'expression "''casser la croûte''" sous-entend quand à elle que le pain n'est pas seulement fait de croûte mais aussi de sa mie intérieure, et qu'il ne s'agit pas d'un moment de disette. |
== Panique industrielle == | == Panique industrielle == |
Version du 26 octobre 2020 à 18:13
Pain de mie. Élément culinaire populaire, héritier lointain de la macédoine.
Panique de baseLa science du pain, la panique[1], même si elle est très diverse dans ses approches considère que la base du pain est un mélange pétri de farine et d'eau, dont la pâte obtenue est ensuite cuite. Les choix des farines utilisées divergent et les méthodes de cuisson sont multiples. Les hominines qui n'ajoutent rien d'autre comme ingrédient font ce que l'on appelle le pain azyme, les autres mettent des levures[2] ou des levains[3] pour obtenir une fermentation maîtrisée de la pâte et la faire gonfler. Ce sont les pains à pâte levée. Ces derniers nécessitent l'emploi de farines particulières issues de céréales riches en gluten[4], tel le blé, le seigle ou l'épeautre. L'utilisation de pain est une chose très répandue chez les hominines du monde entier et les plus anciennes traces archéologiques datent d'environ 12000 ans avant JCⒸ[5]. La base de la macédoine culinaire — c'est à dire le mélange de plusieurs ingrédients — se retrouve dans la recette du pain mais elle s'en éloigne car elle préconise une cuisson. Le mélange entre un liquide et une céréale s'appelle une bouillie. Le liquide sert alors soit à gorger la céréale, soit à la cuire, mais dans les deux cas le résultat reste sous forme liquide ou molle. Il ne s'agit pas de pain car celui-ci contient plus de farine que de liquide, et non l'inverse. Partout où elle s'est implantée, la culture panique a fait de cet aliment la base de l'alimentation des hominines. Soit le pain est un simple accompagnement du reste du repas, soit il en est le composant principal auquel on ajoute les autres éléments du menu. Il est omniprésent. Quelques soit la recette, la fabrication du pain est facile à mettre en œuvre. Les céréales se trouvent à l'état sauvage ou sont cultivées, et l'eau est un élément essentiel aux hominines dont illes ne peuvent se passer plus de quelques jours. Les techniques d'exploitation agricole et de préparations de farines vont se diversifier au fil des siècles de l'histoire des hominines. Certaines vont se complexifier, d'autres vont restées sommaires. Du moulin au pilon. Mais la culture panique n'est pas une entité autonome, elle se développe dans les contextes particuliers des sociétés d'hominines. Malgré leurs singularités, toutes ces sociétés peuvent être décrites comme des structures sociales qui visent à maintenir une inégalité entre les hominines qui les composent. En cela, elles se différencient peu. Les moyens et les discours pour justifier cet état de fait sont innombrables. De ce fait, la culture panique s’entremêle à ces systèmes inégalitaires et coercitifs. Si le pain devient un aliment populaire, il est aussi consommé par les notables. Ce qui fait la différence est le type de céréales employées et la qualité de leurs farines, ou bien alors les recettes choisies par les plus pauvres ajoutent d'autres farines dont on ne peut faire du pain avec. Au pire, illes leur restent les miettes. L'aspect incontournable du pain dans les régimes alimentaires des hominines en fait un point de fixation, social, politique et religieux. Il cristallise les tensions sociales lorsqu'il manque, il est un outil de contrôle politique et un symbole détourné par les mythologies. Historiquement, l'absence de pain ou sa qualité médiocre sont des déclencheurs de nombreuses révoltes populaires, et l'organisation de sa fabrication, de sa distribution et de sa taxation sont des enjeux politiques majeurs pour les autorités politiques. Les mythologies moïsiennes et christiennes ont placé le pain azyme au centre de leurs rituels. Pour les premières, il symbolise une antique période de dèche[6], pour les secondes il représente le corps de Jésus aka ChristⒸ sublimé sous la forme d'une hostie. Pour les moïsiennes il s'agit d'une invention historique, pour les christiennes d'une arnaque[7]. Ces dernières affirment même — sans rire — que leur messie Jésus avait la faculté de multiplier les pains pour les distribuer aux nécessiteux. Pour la protivophilie aussi le pain représente un élément indispensable à ce qu'elle est. Non pas pour les impératifs alimentaires d'un quelconque bilatérien[8] mais pour sa symbolique et particulièrement lorsque celui-ci manque. En effet, les miettes sont au cœur de l'œuvre principale de F. Merdjanov, Analectes de rien[9]. Le terme analecte désigne l'action de ramasser les miettes, de collecter de petits fragments, prenant ainsi le sens de anthologie, mais il renvoie aussi à son sens ancien de esclave lorsque les analectes romains étaient les esclaves autorisés à se nourrir des restes de repas de leurs maîtres. Les émeutes du pain[10] sont un ingrédient incontournable de la guerre sociale que se livrent celleux qui ont et celleux qui n'ont rien. Pain de mieDans ce petit pays de l'extrême ouest européen qui abrite le hameau de Rien et la ville de Nice, qui a vu naître Albertine Hottin et F. Merdjanov — la France — une mythologie gastronomique s'est mise en place au XIXème siècle autour du pain. Dans le roman national qui se construit, le pain devient un aliment essentiel de la "gastronomie française", très populaire. L'histoire de la consommation de pain en France s'inscrit dans un long processus historique au cours duquel les pouvoirs politiques successifs ont tenté d'encadrer sa fabrication et ont instauré des règles et des taxes afin de minimiser l'autonomie des hominines dans ce domaine. La production de céréales, la fabrication de farines et leur vente, ainsi que les fours sont soumis à l'impôt. Au XIème siècle l'autorité royale supprime officiellement les fours publics, mais ceux-ci perdurent dans de nombreux villages. Être boulanger[11] devient un métier autorisé par seul décret royal. La boulangerie française se structure doucement, cherchant encore un slogan accrocheur.
Les législations qui se mettent en place prévoient à partir du XIVème siècle différentes qualités de pain à des prix différents. Les moins chers et de moindre qualité pour les plus pauvres et les autres pour les plus riches. Un schéma assez classique dans l'ensemble des sociétés paniques. Et plus largement dans les sociétés d'hominines. Lorsque les récoltes sont trop faibles elles sont réservées aux riches hominines et les plus autres se nourrissent alors de pain fait avec d'autres ingrédients que le seul blé, pauvres en apports nutritionnels. De l'écorce d'arbre à la farine de gland, de la paille à la fougère[13]. L'utilisation de farine de seigle est aussi responsable de nombreuses morts et a provoqué plusieurs révoltes car un champignon, proche du LSD actuel, s'y développe parfois et fait perdre pied à celleux qui ne comprennent pas ce qui arrive ! Le manque de pain et sa mauvaise qualité sont au cœur des revendications sociales de hominines auprès de leurs dirigeants. Si ces derniers se repaissent de bon pain, dont illes font un mets savoureux qui accompagne leurs repas, les hominines des basses classes sociales se contentent de la croûte. Dans les pratiques linguistiques populaires, le terme de croûte[14] est d'ailleurs utilisé au sens de repas. Croûter est synonyme de manger et "gagner sa croûte" désigne le fait de travailler durement pour avoir juste de quoi se nourrir. L'expression "casser la croûte" sous-entend quand à elle que le pain n'est pas seulement fait de croûte mais aussi de sa mie intérieure, et qu'il ne s'agit pas d'un moment de disette. Panique industriellePanique massiveNotes
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