Pain de mie

De wikimerdja
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Pain de mie. Élément culinaire populaire, héritier lointain de la macédoine.


[En cours de rédaction]


Panique de base

La science du pain, la panique[1], même si elle est très diverse dans ses approches considère que la base du pain est un mélange pétri de farine et d'eau, dont la pâte obtenue est ensuite cuite. Les choix des farines utilisées divergent et les méthodes de cuisson sont multiples. Les hominines qui n'ajoutent rien d'autre comme ingrédient font ce que l'on appelle le pain azyme, les autres mettent des levures[2] ou des levains[3] pour obtenir une fermentation maîtrisée de la pâte et la faire gonfler. Ce sont les pains à pâte levée. Ces derniers nécessitent l'emploi de farines particulières issues de céréales riches en gluten[4], tel le blé, le seigle ou l'épeautre. L'utilisation de pain est une chose très répandue chez les hominines du monde entier et les plus anciennes traces archéologiques datent d'environ 12000 ans avant JC[5]. La base de la macédoine culinaire — c'est à dire le mélange de plusieurs ingrédients — se retrouve dans la recette du pain mais elle s'en éloigne car elle préconise une cuisson. Le mélange entre un liquide et une céréale s'appelle une bouillie. Le liquide sert alors soit à gorger la céréale, soit à la cuire, mais dans les deux cas le résultat reste sous forme liquide ou molle. Il ne s'agit pas de pain car celui-ci contient plus de farine que de liquide, et non l'inverse.

Partout où elle s'est implantée, la culture panique a fait de cet aliment la base de l'alimentation des hominines. Soit le pain est un simple accompagnement du reste du repas, soit il en est le composant principal auquel on ajoute les autres éléments du menu. Il est omniprésent. Quelques soit la recette, la fabrication du pain est facile à mettre en œuvre. Les céréales se trouvent à l'état sauvage ou sont cultivées, et l'eau est un élément essentiel aux hominines dont illes ne peuvent se passer plus de quelques jours. Les techniques d'exploitation agricole et de préparations de farines vont se diversifier au fil des siècles de l'histoire des hominines. Certaines vont se complexifier, d'autres vont restées sommaires. Du moulin au pilon. Mais la culture panique n'est pas une entité autonome, elle se développe dans les contextes particuliers des sociétés d'hominines. Malgré leurs singularités, toutes ces sociétés peuvent être décrites comme des structures sociales qui visent à maintenir une inégalité entre les hominines qui les composent. En cela, elles se différencient peu. Les moyens et les discours pour justifier cet état de fait sont innombrables. De ce fait, la culture panique s’entremêle à ces systèmes inégalitaires et coercitifs. Si le pain devient un aliment populaire, il est aussi consommé par les notables. Ce qui fait la différence est le type de céréales employées et la qualité de leurs farines, ou bien alors les recettes choisies par les plus pauvres ajoutent d'autres farines dont on ne peut faire du pain avec. Au pire, illes leur restent les miettes.

L'aspect incontournable du pain dans les régimes alimentaires des hominines en fait un point de fixation, social, politique et religieux. Il cristallise les tensions sociales lorsqu'il manque, il est un outil de contrôle politique et un symbole détourné par les mythologies. Historiquement, l'absence de pain ou sa qualité médiocre sont des déclencheurs de nombreuses révoltes populaires, et l'organisation de sa fabrication, de sa distribution et de sa taxation sont des enjeux politiques majeurs pour les autorités politiques. Les mythologies moïsiennes et christiennes ont placé le pain azyme au centre de leurs rituels. Pour les premières, il symbolise une antique période de dèche[6], pour les secondes il représente le corps de Jésus aka Christ sublimé sous la forme d'une hostie. Pour les moïsiennes il s'agit d'une invention historique, pour les christiennes d'une arnaque[7].

Pour la protivophilie aussi le pain représente un élément indispensable à ce qu'elle est. Non pas pour les impératifs alimentaires d'un quelconque bilatérien[8] mais pour sa symbolique et particulièrement lorsque celui-ci manque. En effet, les miettes sont au cœur de l'œuvre principale de F. Merdjanov, Analectes de rien[9]. Le terme analecte désigne l'action de ramasser les miettes, de collecter de petits fragments, prenant ainsi le sens de anthologie, mais il renvoie aussi à son sens ancien de esclave lorsque les analectes romains étaient les esclaves autorisés à se nourrir des restes de repas de leurs maîtres. Les émeutes du pain sont un ingrédient incontournable de la guerre sociale que se livrent celleux qui ont tout et celleux n'ont rien.

Panique industrielle

Panique massive

Notes

  1. panique
  2. levures
  3. levains
  4. gluten
  5. JC
  6. Traversée désert
  7. "Les hosties contiennent 0% de corps du Christ d’après un test ADN", 16 février 2017 - En ligne
  8. bilatérien
  9. F. Merdjanov, Analectes de rien, Gemidžii Éditions, 2017 - En ligne