Tarsiidae

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Tarsiidae. Sous-famille des zoobiotes bilatériens qui se caractérisent dans le règne animal par une symétrie bilatérale du squelette ou des organes, et par un tube digestif avec une entrée (bouche) et une sortie (anus).


[En cours de rédaction]


Classification

Un tarsier des Philippines

Le terme français de tarse est formé à partir du grec ταρσος (tarsos) qui désigne "la rangée de doigts situés au bout des pieds" ou le pied lui-même[1]. Dans le courant du XVIIIème siècle après JC [2], le zoophile et mathématicien Georges-Louis Leclerc de Buffon utilise le terme de tarsiidae (tarsiidés ou tarsiers) pour désigner de petits primates habitant les multiples îles philippines et indonésiennes, entre les Spratleys et le sud des Andaman et Nicobar, et qui se caractérisent par des doigts des mains et des pieds particulièrement développés[3]. On prête au taxidermiste Max Stirner, dialoguiste en herbe, ces quelques mots qu'il met dans la bouche de tarsiidés :

Je suis ma propre espèce. [4]

Parenté

La taxonomie du vivant imaginée par les hominines classe les tarsiidés parmi les primates auxquels se rattachent aussi les petits singes, l'ensemble des hominidae (orangs-outangs, gorilles, chimpanzés, bonobos et hominines) et les lémuriens. Tous appartiennent à la vaste famille des mammifères au même titre que le dingo, le mouton ou le rat. Tous sont classés parmi les vertébrés aux côtés des pélicans, des morues et des varans. Parce qu'illes possèdent une bouche et un anus, les tarsiidés sont des zoobiotes bilatériens et, de par leur mode de reproduction sexuée qui consiste dans le partage d'ADN, illes sont qualifiés d'eucaryotes au même titre que les végétaux ou F. Merdjanov. Mais les spécialistes ne sont pas d'accord sur les classifications internes aux tarsiidae. Là où certains voient une sous-espèce spécifique à celles déjà identifiées, d'autres rétorquent qu'il n'en est rien. Les plus anciens squelettes de cette famille des tarsiidae sont datés de 45 millions d'années. Ainsi les tarsiers ne sont ni de petits singes, ni des hominines ou autres grands singes.

La parenté du singe et de l'homme est incontestable, mais la paternité du singe est sujette à caution; l'évolution a pu aussi se faire en sens inverse.[5]

Description protivophile

Les éthologues répartissent les tarsiidés, parfois aussi nommés tarsiers, en trois sous-espèces qui, elles-mêmes, se subdivisent en plusieurs sous-catégories. Au total, une vingtaine de tarsiers différents ont été identifié, dont des espèces endémiques sur certaines îles. Au delà de leurs différences, les tarsiers possèdent tous de longs doigts de pieds et de mains, de très grands yeux globuleux qui brillent la nuit et une longue queue de rongeur. Selon les espèces les tailles varient de cinq à quinze centimètres - sans la queue, qui est plus grande que le corps - pour des poids situés entre quelques dizaines et moins de deux cent grammes. Leur espérance de vie est de quelques années à plus d'une dizaine.

Outrepassant le cadre rigide de la classification zoologique, la protivophilie se propose d'en redéfinir quelques bases afin de mettre en avant les proximités entre les tarsiidés et l'Egosolistus Hominina. Les conditions de sa mort en 1928 n'ont pas permis de mener à bien toutes les observations sur le dernier représentant de cette sous-espèce sur laquelle nous disposons de bien peu d'informations. Par delà les différences entre les tarsiidés et l'egosolitus, une étude croisée permettra sans doute de magnifier leurs similitudes et apporter ainsi des réponses sur leurs espèces respectives. Il se peut qu'une telle approche soit au bénéfice de nos connaissances sur l'égosolistus, sur lequel bien moins de livres et d'études ont été réalisés en comparaison de ceux consacrés aux tarsiidés.

Anatomie

Un egosolistus de Tchéquie

Si aucun témoignage de vient confirmer l'hypothèse qu'egosolistus ait une queue, tous ceux concernant les tarsiidés se recoupent dans ce sens. Toutes les observations notent que l'ensemble des tarsiidés sont dotés d'une longue queue dans la continuité de leur colonne vertébrale et dont la taille est supérieure à celle du corps. Du point de vue de la taxonomie classique, les tarsiidés et l'Egosolistus Hominina sont deux espèces animales apparentées. Toutes deux sont des zoobiotes bilatériens, tel le lombric ou le fourmilier, dont la reproduction est sexuée à la manière de la punaise ou du babouin et dont la masse corporelle est maintenue et mue par un système musculo-squelettique comme l'écrevisse ou la girafe. Mammifères, la progéniture doit être allaitée mais la reproduction est de type placentaire contrairement aux mammifères marsupiaux ou ovipares. Toutes deux appartiennent aux primates mais seul les tarsiidées sont arboricoles et illes sont essentiellement nocturnes alors qu'egosolistus pratique la bipédie terrestre et s'active jour et nuit. Pour les premiers, cela explique probablement la grandeur de leurs yeux les rendant nyctalope alors que pour le second les yeux exorbités ne sont que le résultat d'une hygiène de vie particulière. La disproportion de leurs yeux est telle qu'ils sont de la même taille que leur cerveau. En ce qui concerne egosolistus une autopsie aurait pu lever ce doute. Du fait de leur grosseur, les yeux sont fixes dans les orbites mais les tarsiidés peuvent tourner la tête sur 360° comme le font les chouettes. Leurs oreilles peuvent aussi s'orienter dans tous les sens. Là encore, seule une autopsie aurait pu confirmer cet état de fait chez egosolistus qui, il est vrai, est doté d'un long cou articulé, d'yeux globuleux et d'une paire d'oreilles multidirectionnelles. Leurs corps sont entièrement recouverts d'un pelage contrairement à l'egosolistus qui est seulement affublé d'une large moustache au niveau du museau, de poils pubiens et axillaires et de cheveux.

L'hominine, [...] épigone du singe, dépouillé des guenilles sous lesquelles la honte lui fait cacher son pitoyable corps pelé, ― avec quelle sollicitude il entretient les rares vestiges de son pelage ! [6]

Contrairement à egosolistus, les tarsiidés possèdent un système vocal basé sur les ultrasons. Illes sont les seuls mammifères a utiliser ce procédé qui leur permet tout autant de communiquer, de se repérer ou de chasser comme le font les chauve-souris. Les fréquences des ultrasons émis ne sont pas entendables pour des oreilles d'hominines. Egosolistus, par exemple, entend des fréquences plus basses que 20000 Hz alors que les tarsiers émettent des sons à plus de 70000 Hz et entendent jusqu'à plus de 90000.

Alimentation

Les tarsiidés sont carnivores et se nourrissent essentiellement d'insectes divers et de papillons de nuit. Ils agrémentent parfois leur alimentation de petits lézards, d'œufs et d'oiseaux. Pour chasser leurs proies, les tarsiidés se déplacent de nuit le long de leur arbre favori ou bondissent de branches en branches, jusqu'à presque deux mètres, parvenant parfois à attraper en plein vol de petits oiseaux ou des chauve-souris. Même si une partie de chasse peut durer quelques heures et nécessiter plusieurs dizaines de sauts, comme egosolistus, illes préfèrent généralement faire au plus simple[7]. La quasi intégralité des proies est mangée, même les plumes et le bec lorsqu'il s'agit d'oiseaux. Celles qui chutent au sol sont abandonnées.

Cuisiner, c'est : gaspiller du temps, dépouiller les aliments d'importantes composantes "vitamineuses", les rendre moins appétissants et les payer de deux à vingt fois plus cher. Pendant des périodes assez longues je n'ai mangé que : de la farine crue, (le cas échéant, du blé et des pois trempés), de la viande crue, des œufs crus, du lait, des citrons et des crudités : et j'ai joui ce faisant d'une santé idéale - et aucun gourmand millionnaire n'a pris autant de plaisir à dégobiller ses huîtres et autres crottes que moi à déchiqueter à belles dents mon kilo de cheval cru... Trouver quelque chose de dégoûtant - inconnu au bataillon. Une fois j'ai volé à un chat une souris à moitié croquée et je l'ai bouffée telle que, avec les poils et les os, comme un petit pain.[8]

Sexualité

Nous ne savons rien de la sexualité d'egosolistus alors que celle des tarsiidés est largement documentée. Au vue de leur proximité taxonomique, peut-être est-il judicieux d'étudier celle-ci en espérant pouvoir y trouver des parallèles avec une hypothétique sexualité d'egosolistus ? Un peu comme le font les primatologues lorsqu'ils mettent en perspective celle des bonobos avec celle des hominines pour y déceler les similitudes comportementales, pour discerner la part du biologique de celle du social dans la construction des actes et rituels entourant la sexualité reproductive et/ou jouissive.

Par ailleurs, je compte encore enrichir la "pathologie" sexuelle de la découverte d'une bonne vingtaine de "perversités" dont elle n'a toujours pas idée ; ce qui est dire que j'ai mené une vie érotique, - extrêmement mouvementée, - exclusivement ou presque imaginaire.[8]

Les tarsiers se reproduisent toute l'année. A priori de 9 mois chez l'egosolistus, la gestation est de 6 mois chez les tarsiidés. A l'issue de cette période, la femelle met bas un seul et unique rejeton qui naît déjà velu et les yeux ouverts. La progéniture est capable de se déplacer seule dès le premier jour et sa consommation de nourriture vivante se fait dès la troisième semaine.

Habitat

Squelette tarsierien

Les tarsiidés vivent accrochés aux branches des arbres dans un climat tropical qui alterne saisons sèches et humides. Ils dorment en journée et s'activent nuitamment. Une journée commence toujours par une toilette minutieuse. Grégaires et amicaux, illes se sociabilisent en petits groupes sur un même arbre. Illes mènent une vie paisible et entretiennent des relations apaisées entre elleux. Selon les différentes espèces de tarsiers les altitudes d'habitat diffèrent, du niveau de la mer pour certaines jusqu'à plus de deux mille mètres pour le tarsier pygmée[9]. Toutes sont confrontées à l'exploitation forestière qui empiète toujours plus sur leurs espaces de vie et menace la plupart de disparition. Celles de Mindanao, dans le sud de l'archipel philippin, sont les victimes collatérales de la guerre qui se mène depuis des décennies entre les forces armées philippines et différents groupes de guérillas[10]. Nous somme loin du climat continental enduré par l'egosolistus qui parvient néanmoins à y mener une vie insouciante tel un jeune tarsier.

Durant les années où d'autres s'échinent à passer des concours et à se lancer dans une carrière, ma principale activité fut de me promener sans fin dans les futaies, de courir après les nymphes et les châteaux hallucinatoires, de me rouler tout nu sur la mousse et dans la neige [...][8]

Mythologie

Leurs énormes yeux visibles la nuit et la rotation de 360° de leurs têtes ont attiré sur les tarsiers le regard inquiet de certaines communauté d'hominines. A la manière des religions qui inventent pour expliquer l'incompris, les mythologies des îles philippines et indonésiennes se sont nourris d'histoires qui prêtent aux tarsiers des aspects surnaturels. Certaines imaginent qu'illes ingurgitent des charbons ardents pour que leurs yeux scintillent dans le noir, d'autres racontent que leurs têtes ne sont pas attachées au corps ou qu'illes portent malheur pour les hominines "chasseurs de tête".

L’intellect est essentiellement mensonger, c’est-à-dire : tout ce qu’il raconte sans exception est faux ; croire qu’un hasard puisse lui faire dire vrai, c’est absurde. En effet, les concepts : "être", "monde", "quelque chose", "substance", tous tant qu’ils sont, sont de pures fictions ! Qu’il nous semble que quelque chose existe, c’est la preuve qu’il n’y a rien ; si nous n’avions pas cette impression-là, – il y aurait sans doute quelque chose !... Tout cela étant, la conclusion : « RIEN N’EXISTE. » – s’ensuit de manière évidente. Que rien n’existe, ce serait vérité plénière s’il pouvait y avoir une pleine et entière vérité. Si cela nous paraît insensé, c’est la faute à notre nature menteuse, – l’absurdité est ici une preuve de la vérité. [...] En réalité, rien n’existe : – pourtant, il nous semble qu’il y a quelque chose... Mais est-ce certain que tant nous en semble ? : Nenni ! : la conscience d’existence n’est pas immédiate et nous ne savons pas si la conclusion : " quelque chose existe " , – s’ensuit logiquement du sentiment que nous en avons, – nous ignorons si le sentiment d’existence existe le moins du monde... ; " cogito, ergo sum " : – rien de moins certain ! – Tout ce que nous pouvons faire, c’est caractériser encore le semblant comme semblant : "IL NOUS SEMBLE QU’IL NOUS SEMBLE QUE QUELQUE CHOSE EXISTE." Il est impossible d’aller plus loin.[11]

Situation

Moi, père de famille, je ne peux rien m'imaginer de plus monstrueux, rien de plus ridicule, mesquin, moutonnier et bourgeois, rien de plus foncièrement déshonorant ; plutôt me faire pendre.[12]

Attribuer cette sentence aux spécialistes des tarsiers plutôt qu'à egosolistus est une erreur et occulte les véritables raisons de la disparition progressive des différents types de tarsiers dans toutes les îles philippines et indonésiennes où illes survivent. La population de tarsiers sauvages des Philippines, par exemple, est évaluée à un millier en 2011. Outre la déforestation, illes sont victimes de leur succès "médiatique" par leur aspect et leur petitesse. Devant la diminution constatée de la population de l'ensemble des tarsiers, certains pays ont mis en place des dispositifs de préservation dans des zones délimitées et l'espèce a été placée sur la liste des primates en voie de disparition. La domestication par les hominines pour en faire un "animal de compagnie" et le tourisme du "Ille est trop mignon !" nuisent gravement à leur existence. Les tarsiers sont très sensibles et ne supportent pas d'être importunés ou touchés par des hominines. Lorsqu'illes sont capturés, les tarsiers se retiennent parfois de respirer et se laissent mourir doucement. Mis en cage, illes se fracassent le crâne contre les barreaux pour se suicider. Si la première méthode peut être un mécanisme biologique engendré par le stress de la captivité, la seconde ressemble plus à un acte volontaire. Celleux qui survivent à la domestication deviennent des compagnons faisant preuve de douceur et d'intelligence et montrant de l'attachement pour leurs oppresseurs.

L'Homme qui se respecte quitte la vie quand il veut ; les braves gens attendent tous, comme au bistrot, qu'on les mette à la porte.[13]

Postérité

Tarsier ou Yoda ?

Depuis que l'apparition de la saga mythologique de Star War a détrôné les vieux mythes christiens auprès des jeunes et que JC a fait place à Maître Yoda dans le cœur des hominines, les questions se multiplient sur ses origines. Il mesure environ 60 centimètres, est âgé de presque 900 ans et son nom est un composé du sanskrit yoddha "guerrier", de l'hébreu yodea "celui qui sait" et du grec οἶδα (oïda) "je sais". D'après les théologiens midi-chloriens[14] il est l'être vivant concentrant le plus haut taux de midi-chloriens qui font de lui le plus puissant des chevaliers Jedi "de toute la galaxie". Ses capacités guerrières et ses pouvoirs sont bien supérieurs à ceux généralement attribués au messie des christiens. Rien de plus sur Yoda si ce n'est une courte biographie parue en 2004 intitulée Yoda : Sombre Rencontre[15] dans laquelle nous apprenons quelques détails sur ses habitudes alimentaires sans pour autant parvenir à déterminer s'il est aussi bilatérien. Aucun des épisodes de la saga ne mentionne directement qu'il le soit, aucune scène ne le montre en train de déféquer.

Notes

  1. D'après "Tarse" sur le Trésor de la langue française - En ligne
  2. JC
  3. Pour une anatomie dynamique des tarsiidés - En ligne
  4. Max Stirner, L'Unique et sa propriété, 1844 - En ligne
  5. Ladislav Klíma, Tout, Œuvres complètes, tome 1.
  6. Ladislav Klíma, Le monde comme conscience et comme rien, 1904
  7. François Moutou, Le petit déjeuner du tarsier. Et autres indiscrétions du monde animal, Le Pommier, 2012
  8. 8,0 8,1 et 8,2 Ladislav Klíma, "Autobiographie", texte rédigé en février 1924. Publié dans Je suis la volonté absolue, Éditions de la Différence, 2012
  9. Le tarsier pygmée était considéré éteint jusqu'en 2008 où trois individus - une femelle et deux mâles - furent capturés sur les Célèbes indonésiennes. Le poids d'un individu est d'environ 50 grammes. En 2012, les tarsiers pygmées sont inscrits sur la liste des primates en danger de disparition.
  10. Mindanao
  11. Ladislav Klíma, Le monde comme conscience et comme rien, 1904. Cité à l'entré "salut à toi !" dans Analectes de rien
  12. Lettre de Ladislav Klima à Marie Kösslová, 8 mai 1919
  13. Ladislav Klima, "Aphorismes", Instant et éternité, 1927
  14. midi-chlorien
  15. Yoda : Sombre Rencontre