Hache

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Hache (секира en macédonien - destrau en nissard) Objet et symbole, parfois à double tranchant.


[En cours de rédaction]


Bas-Âges séguriens

Étymologiquement, le terme français de hache[1] dérive d'une racine commune que l'on retrouve dans plusieurs autres pratiques linguistiques apparentées de l'ouest et du nord du sous-continent européen. Ainsi, axe en anglais, axt en allemand, hacha en castillan, atxa en catalan ou ascia en italien, pour ne citer que quelques exemples, semblent provenir d'un même étymon selon les linguistes. En français, il est présent dans le terme peu usité de axinomancie[2] qui désigne une forme de "divination par les vibrations ou oscillations d’une hache plantée dans un poteau" pendant l'antiquité gréco-macédonienne. Dans quelques régions du sud et dans l'est européen, le sens de "hache" est rendu par l'étymon latin securis que l'on retrouve autant dans le roumain secure que dans le polonais siekiera, le slovène sekira ou le macédonien секира — prononcez "sekira" . En français, cette racine est uniquement présente dans le terme sécuriforme utilisé pour désigner les objets en forme de hache[3]. Si certaines pratiques linguistiques ont conservé d'autres racines pour désigner une hache, tel l'occitan destral ou le nissard destrau qui se basent sur l'étymon latin dextralis, avec le même sens, l'étymon securis se retrouve parfois dans la toponymie ou les patronymes des hominines[4]. Pour ne citer qu'un exemple, le patronyme de la célèbre rebelle Catherine Ségurane vient du nissard segà avec le sens de "hacher".

Peinture rupestre d'un ségurien[5]

Pour la protivophilie, la hache revêt un caractère particulièrement important car l'unique illustration des Analectes de rien de F. Merdjanov représente une petite hache. Non pas une photographie mais un modèle simple et stylisé d'une hache dessinée. Les raisons d'un tel choix et les symboliques auxquelles cela renvoie restent pour l'instant inexpliquées, "peut-être une référence à cet outil que des révolutionnaires russes du XIXème siècle agitaient symboliquement ou littéralement pour terroriser les tyrans et exalter les exploités qui — contrairement aux premiers — se tuent à la tâche."[6]. Afin d'étudier cette problématique, la protivophilie propose de suivre les chemins séguriens qui seuls permettent d'explorer, à travers le temps et l'espace, ce qui lie intrinsèquement F. Merdjanov à la hache.

La plus ancienne hache retrouvée à ce jour est datée de presque 2 millions d'années et située dans les Gorges d'Olduvaï en Afrique de l'est. Il est pour l'instant impossible d'affirmer avec certitude laquelle des trois espèces d'hominines[7] qui coexistent alors dans l'espace géographique est-africain est à l'origine de cet outil. Que ce soient les australopithèques, les paranthropes ou les homos habilis, toutes ces espèces d'hominines semblent en mesure de fabriquer un outil rudimentaire avec des éclats de pierre ou des pierres taillées. Les fouilles menées depuis le début du XXème siècle après JC[8] par les paléo-anthropologues et autres archéologues de la préhistoire sur des sites d'homos habilis ont permis de mettre à jour une industrie lithique importante et une technicité grandissante. La hache est constituée d'un éclat de pierre tranchant, taillé pour cela, et coincé entre deux morceaux de bois maintenus entre eux avec une corde. L'évolution technique est considérable. Grâce à sa conception, il vient dans le prolongement de la biomécanique du bras des hominines et augmente ainsi la force et la vitesse à laquelle le tranchant de la hache entre en contact avec ce qui est visé. Comme le simple bâton avant lui, l'utilisation d'un manche permet aussi, d'une part, de maintenir une distance entre soi et la chose visée, et d'autre part, d'atteindre des choses plus éloignées. Le poids de la pierre, la qualité de son tranchant et la longueur du manche sont les principales caractéristiques sur lesquelles jouer afin de créer des haches pour des utilisations bien précises. Les datations des plus anciennes haches retrouvées sur la rive européenne de la Méditerranée sont estimées à environ 800 000 ans avant le présent. Chez les hominines, les évolutions des techniques et technologies de l'extraction de métal et de la maîtrise de fours à haute température accompagnent les évolutions des techniques de fabrication de haches : la pierre taillée ou polie est progressivement remplacée par du cuivre, puis par un alliage entre l'étain et le cuivre — le bronze — puis par du fer. Hormis de très rares exceptions où ils sont en métal, les hominines fabriquent les manches à partir de différents types de bois. Au cours de l'Âge du Bronze — entre 5000 et 3000 avant le présent — les haches sont un outil très diversifié dans ses formes et ses usages. Elles se distinguent entre elles par le type d'emmanchement de la lame et la forme de celle-ci[9]. Les haches sont utilisées pour couper, fendre ou entailler des végétaux durs, des cadavres d'autres espèces animales ou d'hominines. Elles sont un outil de production autant qu'une arme. Leur fabrication nécessite une industrie dédiée, la métallurgie, avec tout ce que cela implique comme activités annexes. L'exploitation de gisements de minerais, l'appropriation et le transport de cette matière première, l'entretien et l'utilisation de fours, sont quelques unes de ces activités qui instaurent des spécialisations dans la plupart des sociétés d'hominines. Pour qui aime les histoires loufoques, les multiples mythologies inventées par les hominines regorgent d'histoires et de superstitions autour de la fabrique et du travail du métal, du forgeron qui repousse le mal par son activité très bruyante au fer à cheval censé "porter bonheur". De par sa structure, la hache est un outil à usage domestique pouvant être utilisé en arme mais certaines sociétés d'hominines ont développé une distinction claire entre ces deux types d'usages. Les haches domestiques sont à disposition des hominines qui le désirent, sans restriction, mais celles destinées à l'attaque ou la défense sont un domaine réservé à une minorité. Parfois simple apparat du pouvoir, les haches d'arme sont surtout un outil de contrôle social pour les hominines qui détiennent ce monopole. Leurs formes sont spécifiques et répondent aux nécessités de devoir repousser une attaque ou en être à l'origine[10]. Elles se forgent au fil des évolutions des formes de conflits entre les hominines et répondent à l'apparition de nouvelles armes. La hache à double lame en métal et pic au bout du manche n'est pas vraiment conçue pour une utilisation domestique.

Avec ou sans ache ?

Dans les nombreux lexiques et dictionnaires qui recensent les pratiques linguistiques entre le IXème et le début du XVIème siècle sur l'actuel territoire de la France, il est à noter que plusieurs termes coexistent pour se rapporter à la hache. Point de chevauchement entre des pratiques linguistiques celtiques, germaniques et latines, cet espace gallo-roman forme un vaste continuum dans lequel il n'existe pas de frontières strictes. Aisse, ascia, asseau, aissette ou aissote côtoient aichote, haceau, hacette ou hache et en sont des synonymes ou bien désignent des haches spécifiques. Ainsi, une aisse est plutôt une sorte d'herminette — c'est-à-dire une courte hache dont le tranchant est perpendiculaire au manche — alors que hacette nomme de courtes haches au tranchant parallèle, une ascia est autant une doloire[11] de charpentier qu'un instrument de décapitation chez les hominines. Tout au long du processus de standardisation linguistique qui abouti au "français moderne", les hominines appartenant aux classes sociales supérieures ont questionné l'orthographe à retenir. Faut-il l'écrire avec ou sans ache ? Finalement, l'orthographe s'est normalisé avec la lettre H, aspirée et quasi-muette, qui accentue la composante germanique de la langue[12] et instaure une prononciation spéciale lors d'un emploi au pluriel. Il est strictement interdit de faire la liaison en [z] entre un s pluriel et haches, contrairement à les histoires de les hirondelles. Même si quelques exceptions existent, la règle générale en français consiste à faire la liaison en [z] lorsque le terme est d'origine latine ou grecque, et de ne pas la faire lorsque elle est germanique. Tant de punitions et de brimades d'enfants, d'humiliations d'adultes, pour cette simple absence de liaison inculquée de force pendant des générations. Pour les hominines des classes sociales inférieures, la question autour de la ache se pose autrement. Qu'il faille l'écrire avec ou sans, la hache est vitale. Que ce soit en Macédoine ou à Nice, elle est un outil indispensable à la survie quotidienne, présent dans chaque famille jusqu'au milieu du XXème siècle. La hache est très populaire. L'agriculture, l'élevage, l'artisanat ou la construction regorgent d'activités différentes qui nécessitent des types de haches particulières. La dimension et le poids d'une hache de bûcheronnage n'ont rien à voir avec un hachoir à viande, une hachette à fendre des bûches est très différente d'un cochoir[13] de tonnelier. Alors que l'utilisation de la hache perdure parmi les hominines les moins riches, elle disparaît du champ militaire réservé aux élites, progressivement remplacée par l'épée, plus maniable et équilibrée, pour devenir un simple ustensile d'apparat du pouvoir et, dans le même temps, le symbole du bourreau[14]. L'introduction puis la généralisation des armes à feu annoncent sa fin prochaine.

Serre-tête sécuriforme[15]

Dans les sociétés d'hominines, la mise à mort par la séparation du corps et de la tête est une pratique sociale attestée depuis plusieurs millénaires. Destinée à punir des crimes ou délits jugés suffisamment graves pour mériter la mort, cette décapitation — du latin caput "tête" — est réalisée de multiples façons. La méthode la plus courante est l'utilisation d'une hache pour trancher la tête au niveau du cou, soit avec élan pour que la lame atteigne avec rapidité et lourdeur la nuque de l'hominine, soit en plaçant la lame directement en contact avec la peau et en frappant avec une masse sur le dessus de la hache. Suivant l'habilité du bourreau, la mort peut être quasi immédiate ou nécessiter de s'y reprendre à plusieurs fois. Parfois la tête est coupée après la mort, soit afin de terminer un long processus de tortures, soit pour être exhibée publiquement en guise de trophée et impressionner les hominines. Les premières tentatives de mécaniser les décapitations sont attestées dès le XIIIème siècle. Hormis quelques histoires de la mythologie christienne[16] relatant la vie de personnages de fiction qui survivent à leur décapitation[17], les hominines meurent à chaque fois que la tête est séparée du restant du corps. Comme l'ensemble des autres espèces animales vivantes. Et les zombies aussi[18]. En France, avec la pendaison et le bûcher, la décapitation à la hache est souvent réservée aux hominines des classes sociales inférieures, les élites bénéficiant du privilège d'être décapitées à l'épée, méthode jugée plus noble et plus nette. Quoi qu'il en soit, la peine capitale touche beaucoup plus les hominines du bas de l'échelle sociale que celleux qui trônent dans les alentours du sommet. Les nécessités de la survie quotidienne mènent plus facilement à la mort que les querelles de palais. Le renversement de la royauté française et la proclamation d'un régime républicain en 1789 ne bouleversent pas la réalité des choses. Le privilège de la décapitation à l'épée est aboli et la peine de mort par décapitation est étendue à l'ensemble des hominines en 1791[19]. Les tortures avant la mise à mort sont dorénavant interdites. L'année suivante, la machine à décapiter du docteur Antoine Louis est officiellement admise en tant que seule manière légale de mise à mort, jugée moins cruelle. D'abord appelée "Louison" ou "Louisette", cette machine prend finalement le nom du député qui fait adopter son utilisation par le parlement, Joseph-Ignace Guillotin. La hache et l'épée sont abandonnées au profit de la guillotine. La première exécution a lieu en avril 1792 à Paris[20]. Dans la période la plus sanglante de cette révolution républicaine, entre 1793 et 1794, la guillotine coupe des milliers de têtes. Roi, reine, nobles ou révolutionnaires en disgrâce sont ainsi raccourcis mais, comme auparavant la hache, dans les faits la guillotine concerne essentiellement les hominines des classes populaires. Un état de fait qui perdure jusqu'en septembre 1977, date de la dernière exécution en France[21]. De nos jours, parmi la cinquantaine de pays autorisant la peine de mort, seuls le Qatar, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis refusent la mise à mort par injection chimique ou par électrocution et préfèrent la décapitation au sabre.

Double sens

Depuis des millénaires que les hominines utilisent des haches, celles-ci n'ont cessé d'être améliorées, diversifiées et spécialisées. Ustensiles indispensables dans les sociétés d'hominines sédentaires et agricoles, elles y sont omniprésentes. De par le monde, il en existe des centaines de formes, de tailles et d'usages différents. Pour autant la hache n'est pas un symbole de la vie des hominines du commun mais plutôt celui des castes guerrières et des pouvoirs politiques. Sur le sous-continent européen, la hache est présente sur les blasons de la noblesse ou dans les représentations guerrières, même après son obsolescence face à l'épée et aux armes à feu. Paradoxalement, elle symbolise la force politique autant que l'esprit de révolte. Généralement les haches à double lame sont l'apanage des militaires à la solde des pouvoirs politiques qui s'en servent pour protéger leurs biens ou pour contraindre les hominines à leur payer des impôts. Les haches domestiques ont très rarement un double sens, et lorsque c'est le cas il s'agit d'un marteau ou d'un poinçon plutôt qu'une seconde lame. Si les haches domestiques ne sont pas conçues pour guerroyer, elles restent néanmoins une arme pour les hominines qui refusent les décisions des pouvoirs politiques en place. Les militaires et autres mercenaires y sont souvent confrontés dans leurs tentatives de mater une révolte paysanne ou de contraindre des hominines à payer l'impôt exigé. Pour celleux qui ne supportent pas de lire de l'économie ou de l'histoire, nous pouvons résumer et dire que l'impôt est une très ancienne arnaque par la contrainte qui, pour le ramener à un contexte actuel, est similaire à ces situations où des hominines vous demandent de l'argent sur un parking afin de garder votre véhicule et éviter ainsi qu'il ne soit endommagé en votre absence par des personnes malintentionnées. Refuser c'est l'assurance de dégradations bien plus onéreuses que l'argent demandé. Le chantage est imparable. L'escroquerie est millénaire. L'exemple fonctionne aussi avec une maison, une famille, un commerce ou n'importe quel bien. Pour la plupart des hominines, la hache d'arme représente l'autorité politique et l'escroquerie fiscale qui l'alimente.

Écrit anonymement à une date inconnue, Histoire nihiliste de la hache[22] est pour la protivophilie l'ouvrage le plus complet sur ce sujet, une réelle tentative de regard ségurien sur l'histoire des hominines. Malheureusement aujourd'hui inaccessible, seules quelques bribes sont mentionnées de-ci de-là dans de très rares ouvrages spécialisés. Même s'ils restent encore très partiels, de récents travaux protivophiles ont permis un début de recensement. Ils servent de repères à la rédaction des quelques exemples ci-dessous, une liste non-exhaustive extraite de l'anonyme ouvrage ségurien.

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Jeanne Hachette

En l'absence des registres des naissances de la ville de Beauvais — dans le département actuel de l'Oise, au nord de Paris — du XVème siècle, il est impossible de savoir exactement à quelle date est née Jeanne Laisné. Plusieurs sources indirectes citent l'année 1454. Dans un texte daté du milieu du XIXème siècle, l'un de ses descendants affirme que sa date de naissance est le 14 novembre 1454 mais l'ensemble de cette biographie est douteuse[23]. Le seul document contemporain est une lettre de 1473 du roi Louis XI[24] qui précise qu'elle est la fille de Mathieu Laisné, un hominine demeurant à Beauvais.

De loin, c'est quelque chose, et, de près, ce n'est rien.[25]

Au cours des XIV et XVème siècles, les territoires de l'ouest du sous-continent européen sont disputés par plusieurs dynasties royales concurrentes. Des branches cousines se réclament des royaumes d'Angleterre, de France et de Bourgogne qui chacun lorgne sur les territoires de l'autre. Elles s'opposent dans des guerres incessantes. Depuis des siècles, les dynasties s'affrontent pour étendre leurs territoires. Pour cela, elles utilisent les mariages, les échanges, les achats ou les conquêtes pour en acquérir de nouveaux. Sans considérations pour les hominines qui y vivent, des régions s'échangent et des frontières se créent au fil des arrangements entre ces concurrences dynastiques. Dans la première moitié du XVème siècle la situation se stabilise. Une paix est signée entre les royaumes de France et de Bourgogne, et celui d'Angleterre est repoussé sur les îles britanniques. Dans la seconde moitié du XVème siècle, la cousinade géopolitique est réconciliée : selon un référentiel moderne, le royaume de Bourgogne s'étend approximativement sur les régions françaises du Nivernais, de Bourgogne, de Lorraine et des Flandres ainsi que sur le Luxembourg, la Belgique et les Pays-Bas. Outre ses régions plus méridionales, le royaume de France s'étend au nord sur la Normandie, la Picardie, la région francilienne et la Champagne. Le royaume bourguignon est alors une puissance régionale militaire et culturelle importante. Allié au royaume de Bretagne, la Bourgogne de Charles le Téméraire entre en guerre à la mi-juin 1472 contre le royaume de France de son cousin Louis XI. Le bourguignon accuse le francien d'avoir tué son propre frère au prétexte qu'il était allié avec lui et d'occuper ses terres illégitimement. L'offensive est lancée à partir des Flandres. Des milliers de militaires traversent la Somme et entrent en Picardie sur le territoire du royaume de France. Progressivement les troupes avancent. Elles rasent les villes et les villages, massacrent les hominines et pillent les réserves de nourriture. Les hominines qui parviennent à s'enfuir se réfugient dans les villes alentours. La peur se répand parmi la population. Les forces bourguignonnes arrivent à proximité de Beauvais à la fin du mois de juin.

À cette époque, Beauvais est une ville importante dans cette partie nord du royaume francien. Tenue par quelques dizaines de familles d'hominines, l'industrie de la draperie qui s'y développe est le moteur économique de la ville. Outre les activités liées à l'importation de matières premières puis à l'exportation des produits sortis des ateliers, cette industrie nécessite toute une somme de métiers annexes. Carrefour commercial, Beauvais est aussi un lieu où les autorités religieuses christiennes s'implantent pour diffuser leurs foutaises. L'absence d'un quelconque titre ou de statut social dans la seule mention qui est faîte de Mathieu Laisné par le roi Louis XI[24] laisse à penser qu'il est homme du peuple. Peut-être employé dans l'industrie locale, au service d'un commerçant, du clergé ou bien d'un noble. Les choix ne sont pas infinis. Rien n'est dit sur la mère de Jeanne Laisné. Tout au plus pouvons nous affirmer qu'un père a reconnu son enfant. Son invisibilité dans le texte de 1473 s'explique non par sa mort mais par l'absence de sens pour son rédacteur de mentionner l'hominine femelle génitrice pour définir une parentalité, d'autant plus si elle ne peut se parer d'un titre glorieux. La famille Laisné semblent être des moins-que-rien. L'assaut contre la ville est lancé le 27 juin 1472 au matin. Deux attaques simultanées tentent de s'introduire par deux des portes des fortifications. La première ne parvient à entrer que dans les faubourgs et la seconde est repoussée. Les bourguignons ne parviennent pas à franchir la muraille et perdent de nombreux militaires dans cette tentative. Très peu de militaires franciens sont présent à Beauvais. L'ensemble de la population de la ville participe à la résistance, bien décidée à ne pas subir les massacres et les pillages que les bourguignons ont semé sur leur route. Mâles, femelles et enfants, les hominines de Beauvais s'activent avec détermination pour sauver leur peau. Parmi elleux, Jeanne Laisné. Le roi francien Louis XI envoie en renfort plusieurs centaines d'archers et de lanciers qui arrivent sur place deux jours plus tard pour protéger la ville. En réponse à cette nouvelle situation, le roi bourguignon Charles le Téméraire décide à faire le siège de la ville. Son artillerie est placée dans les faubourgs beauvaisiens et des campements sont installés à proximité de la ville. Une nouvelle offensive est lancée le 9 juillet mais, une fois encore, repoussée par la population et les militaires franciens. Quelques tentatives d'infiltrations clandestines des camps des assiégeants par des "commandos" de militaires et d'hominines de Beauvais réussissent à tuer quelques militaires bourguignons et dérober des canons mais cela n'est pas suffisant pour mener une contre-offensive. Après plusieurs milliers de morts dans ses rangs et devant l'impossibilité de venir à bout de Beauvais, le 22 juillet les troupes bourguignonnes lèvent leur siège. Sur le chemin de retour vers les Flandres, les militaires brûlent des villages et dévastent les campagnes des villes qu'ils ne parviennent pas à prendre d'assaut. La Normandie est ravagée.

Louis XI se rend à Beauvais en janvier 1473. Il s'y livre à quelques bondieuseries autour de la sainte patronne de la ville et rend hommage à la population pour sa résistance acharnée.

Société de la Hache

Notes

  1. Hache selon le Trésor de la langue française - En ligne
  2. axinomancie
  3. Sicaire
  4. hominines
  5. Extrait de la revue de pseudo-paléoanthropologie Pilote du 25 octobre 1977. Afin de ne pas alimenter de polémiques comme celle du Babylonokia, nous précisons ici que des travaux récents ont confirmé que cette reproduction est un faux et qu'il faut donc prendre avec beaucoup de méfiance les théories sur l'histoire de la hache et des premiers œufs au plat. Voir Anonyme, Histoire nihiliste de la hache, date inconnue. Sur l'affaire du Babylonokia, voir la page Wikipédia - En ligne
  6. "Vie et œuvre de F. Merdjanov" dans F. Merdjanov, Analectes de rien, Gemidžii Éditions, 2017 - En ligne
  7. Australopithèque, entre 4 et 2 millions d'années avant le présent. Paranthrope, entre 2,7 et 1 million d'années. Homo habilis, entre 2,3 et 1,5 millions d’années
  8. JC
  9. Jacques Briard, Guy Verron, Typologies des objets de l'âge du Bronze en France, "Fascicule III : Haches", Société Préhistorique française (CNRS), 1976 - En ligne
  10. Voir La doctrine et l'industrie du noble jeu de la hache et la manière de battaillier, un manuel de hache de combat rédigé au début du XVème siècle - En ligne
  11. doloire
  12. happia
  13. cochoir
  14. bourrelle
  15. Accessoire pour soirées BDSM soft
  16. christien
  17. Quelques saints
  18. Max Brooks, Guide de survie en territoire zombie, 2009
  19. Fusillés pour les militaires
  20. Nicolas Jacques Pelletier
  21. Hamida Djandoubi
  22. Anonyme, Histoire nihiliste de la hache, non daté
  23. "Jeanne Hachette", Nouvelle biographie universelle, Tome 23, 1858 - [En ligne]
  24. 24,0 et 24,1 Lettre de Louis XI
  25. Ph. Tamizey de Larroque, "De l'existence de Jeanne Hachette", Revue des questions historiques, tome I, 1866 - En ligne. Paule Paris, "Les on-dit de l’histoire. Jeanne Hachette" dans L'Assemblée nationale du 19 février 1850 - [En ligne]