Egodule
Egodule (егодул en macédonien - egodule en nissard). Unique mot protivophile de la langue française à contrecarrer la grammaire.
SommaireÉtymologieLe terme de Egodule se compose de la racine latine egō, avec le sens de "je" ou "moi", et du suffixe grec δοῦλον (doûlon) qui, à la fois adjectif et nom, et de genre neutre, renvoie à l'état de servitude, de soumission, et désigne aussi l'hominine[1] en esclavage[2]. La racine latine egō, prononcée \e.ɡo\, dérive d'une forme plus ancienne commune à de nombreuses autres langues en Europe avec des sonorités et des notations parfois différentes. La terminaison en -o marque la première personne du singulier. Me, l'accusatif de egō dans la grammaire latine, se retrouve en français dans me avec le sens de moi. Dans cette langue, la racine egō est généralement notée avec un accent sur le e dans les mots qui en sont composés — égoïste par exemple — mais l'orthographe du mot ego se fait avec ou sans accent jusqu'aux réformes récentes[3] qui fixent l'utilisation de l'accent afin de faire correspondre, pour des raisons de simplification, la prononciation à la norme orthographique générale. Même lors d'emprunts à la langue anglaise médicale :
L'étymologie grecque ancienne 𐀈𐀁𐀫 est un emprunt aux langues moyen-orientales qui utilisent des formes proches et des sens similaires, telles 𒁕𒀝𒂵𒇻 (daggālu) en babylonien ou dōʾēlu en cananéen reconstitué. Selon les mythologies moïsiennes et christiennes, l'antique "Pays de Canaan" est ainsi nommé en référence à Canaan, le petit-fils de Noé, condamné par ce dernier à être l'esclave de ses deux frères. Le prétexte alambiqué invoqué est que son propre père — le fils de Noé — ait vu ce dernier vautré nu sur son lit et totalement ivre ! Pour des raisons obscures, sans doute expliquées par le taux d’alcoolémie de l'ivrogne notoire[5], le grand-père punit son petit-fils — et non son fils — à être esclave de ses égaux. Ainsi que toute sa descendance. Le passage de la racine grecque dans la langue française se note doule ou dule. Très peu usitée, elle se retrouve dans les mots iconodoule, iconodule et iconodulie qui désignent un mouvement religieux qui vénère les images[6]. Aduler, par exemple, est un faux-ami car il n'est pas constitué, selon les étymologistes, du privatif a- et de la racine dule mais dérive du latin adulor qui signifie "flatter" ou "caresser" par intérêt, et non "absence de servitude". Néanmoins, pour la protivophilie, le caractère intéressé de l'adulation peut sous-entendre que ses aspects excessifs dénotent une possibilité de ridiculiser le lien de servitude attendu[7]. HistoireUtilisationNotes
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