Ultracrépidarien : Différence entre versions
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− | La composition du mot ''ultracrépidarien'' indique clairement ses aspects racistes et validistes. Dans sa définition la plus large, le racisme est l'ensemble des comportements discriminatoires et des préjugés à l'encontre d'une population d'hominines parce qu'elle est jugée différente. Les critères sont généralement en lien avec les nuances de couleurs de l'épiderme des hominines ou les origines géographiques, c'est à dire les lieux de naissance non choisis | + | La composition du mot ''ultracrépidarien'' indique clairement ses aspects racistes et validistes. Dans sa définition la plus large, le racisme est l'ensemble des comportements discriminatoires et des préjugés à l'encontre d'une population d'hominines parce qu'elle est jugée différente. Les critères sont généralement en lien avec les nuances de couleurs de l'épiderme des hominines ou les origines géographiques multiples, c'est à dire les lieux de naissance non choisis. Le validisme, quant à lui, procède d'une somme de comportements et de préjugés qui se concentrent contre les personnes ayant un handicap physique ou mental. |
== Exercice n°3 == | == Exercice n°3 == |
Version du 2 septembre 2020 à 22:43
Ultracrépidarien.
SommaireÉthique mologiqueLa recherche des origines et des sens des mots ou des expressions, à travers le temps et l'espace, est une discipline linguistique qui prête le flanc aux critiques. Tant pour ses méthodes que pour ses conclusions. Les pratiques linguistiques ne sont pas choses immuables, elles se modifient, se contredisent, se ressemblent et divergent au fil des siècles. L'orthographe est mouvante, les genres s'inversent, les sens glissent et les usages fluctuent. La compréhension d'un mot ou d'une expression est bien plus le miroir d'une situation présente que d'une quelconque ancienne interprétation. La langue dite française n'échappe pas à ces problématiques. L'éthique mologique — contraction de mot et de logique, se note étymologie en langage SMS — est une démarche scientifique qui vise à offrir une écriture de l'histoire de la représentation graphique d'une langue, ainsi qu'une lecture temporelle de ses glissements de sens. Les choix et les interprétations ne sont pas neutres. Accepter, par exemple, l'orthographe ph à nénuphar est le marqueur d'un hypothétique emprunt au grec alors qu'opter pour nénufar rend visible l'origine arabe de ce mot de la langue française standardisée. L'enjeu n'est pas ici simplement linguistique, il s'inscrit dans un contexte social[1]. Une réforme récente préconise maintenant la présence du f dans le cadre d'une simplification de l'orthographe[2]. Considérer que l'expression "Remède de bonne-femme" tire ses origines de l'hominine femelle et doit donc s'écrire ainsi s'appuie sur un raisonnement logique qui, soit assigne ces femelles à un rôle social intangible, soit argumente contre les constructions sociales de genre. Dans les deux cas, cela repousse l'hypothèse qu'elle puisse être une déformation de "bon fame", c'est à dire "de bonne réputation". Le sens de "réputation", de "rumeur" et de "renommée" est attesté dès le XIVème siècle après JCⒸ[3]. Emprunté au latin fama qui a le même sens, ce terme est aussi utilisé au féminin. La famée est la réputation. Le français a conservé les termes de fameux, fameuse et fameusement et les expressions "bien famé" et "mal famé". Sage fame des lexiques et des dictionnaires, l'éthico-mologiste est littéraire et n'entend rien à la pratique.
Exercice n°1Ultracrépidarien se compose des trois racines que sont ultra, crépidar et rien. Emprunté au latin, ultra exprime l'excès. Tout ce qui est ultra est teinté de débordements. Le français conserve outre pour désigner le dépassement d'une limite. Dans sa géographie, ses anciennes colonies d'outre-mer sont ultra-marines. Ultra- est essentiellement utilisé en tant que préfixe, seul l'usage populaire emploie une forme nominale pour nommer les fanatiques des pratiques sportives liées au football : les "Ultras". Rien n'est dit sur son genre grammatical mais la réalité en fait un usage principalement masculin. Crépidar est très similaire à une forme verbale dérivée de crespine la "chance", issue du continuum roman occidental, ou de crespinada le fait d'en avoir. Comme dans de nombreux autres mots du français, l'accent aiguë marque l'ancienne notation es. D'autres arguent des proximités entre "crépidar" et "crépiter" et pointent les nombreux cas de notation de sonorités proches qui font passer dans l'usage un t plutôt qu'un d ou l'inverse. Historiquement ce processus se retrouve dans de nombreuses pratiques linguistiques. L'anglais et l'allemand standardisés partagent nombre de mots dont l'écriture d'un d de début de mot dans l'un est un t dans l'autre[4]. Dérivé du latin crepitare, crépiter signifie "émettre un bruit sec de manière répétée". Des applaudissements peuvent crépiter. Le feu aussi. Rien est le nom d'un hameau drômois. L'hypothèse crespinada défend que la terminaison nada est très proche d'un terme similaire en castillan qui se traduit en français par "rien" et ressemble énormément au nom du hameau. Les pratiques linguistiques de la Drôme sont en effet parentes de celles de la péninsule ibérique. Pour elle, par un processus de traduction approximative en français standardisé, crépidarien se fait gentilé des hominines du hameau de Rien. Qui ont la chance d'être à Rien. Pour les autres, l'assemblage de "crépiter" et de "rien" désigne les hominines qui se réjouissent de vivre dans ce hameau et le font savoir de manière bruyante. Malgré leurs approches différentes, les analyses linguistiques se rejoignent sur le fait que ultracrépidarien soit couramment utilisé pour nommer les Ultras du hameau de Rien. N'ayant aucune équipe à soutenir, ces ultras se faufilent discrètement dans des matchs de football et signalent leur présence par des devinettes. Exercice n°2La composition du mot ultracrépidarien indique clairement ses aspects racistes et validistes. Dans sa définition la plus large, le racisme est l'ensemble des comportements discriminatoires et des préjugés à l'encontre d'une population d'hominines parce qu'elle est jugée différente. Les critères sont généralement en lien avec les nuances de couleurs de l'épiderme des hominines ou les origines géographiques multiples, c'est à dire les lieux de naissance non choisis. Le validisme, quant à lui, procède d'une somme de comportements et de préjugés qui se concentrent contre les personnes ayant un handicap physique ou mental. Exercice n°3Exercice n°4Exercice n°5Notes |