Macédoine monarchiste : Différence entre versions

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[[Fichier:Guerres_balkaniques_après_traité_de_Bucarest.png|250px|thumb|right|Gains territoriaux avec le traité de Bucarest en 1913]]La Première guerre balkanique prend fin en mai 1913 avec la signature du traité de Londres qui entérine de facto les frontières suivant les lignes de front. La [[Roumélie]] ottomane est démantelée entre le projet d’un futur État albanais, le Monténégro, la Serbie, la Grèce et la Bulgarie. Cette dernière est mécontente du découpage et réclame le rattachement de tous les bulgarophones. La définition des frontières est un sujet qui mobilise la diplomatie, parfois jusqu’aux armes. Entre juin et juillet 1913, la Bulgarie est en guerre contre une alliance des gréco-serbes, aidée par la Roumanie, et des ottomans. Capitulant rapidement, la Bulgarie est contrainte d’accepter le découpage de la Roumélie qui lui est proposé à la suite de cette seconde guerre balkanique. Le traité de Bucarest est signé en août 1913. La Serbie perd son accès à la mer Adriatique au profit d’une Albanie indépendante mais double son territoire en annexant les régions autour de la vallée du Vardar. Sa frontière avec la Grèce est située à Guevgueliya. La Grèce se retire d’Épire du nord pour la donner à l’Albanie mais agrandit son territoire de 68 % en récupérant les zones de la mer Égée, le Monténégro de 62 %. La Bulgarie perd la Dobroudja et la Thrace orientale mais conserve un accès à la mer Égée et les régions autour du massif montagneux du Pirin. L’empire ottoman obtient la Thrace orientale qui fixe la frontière entre la Bulgarie et l’empire ottoman. La Bosnie-Herzégovine reste austro-hongroise.
 
[[Fichier:Guerres_balkaniques_après_traité_de_Bucarest.png|250px|thumb|right|Gains territoriaux avec le traité de Bucarest en 1913]]La Première guerre balkanique prend fin en mai 1913 avec la signature du traité de Londres qui entérine de facto les frontières suivant les lignes de front. La [[Roumélie]] ottomane est démantelée entre le projet d’un futur État albanais, le Monténégro, la Serbie, la Grèce et la Bulgarie. Cette dernière est mécontente du découpage et réclame le rattachement de tous les bulgarophones. La définition des frontières est un sujet qui mobilise la diplomatie, parfois jusqu’aux armes. Entre juin et juillet 1913, la Bulgarie est en guerre contre une alliance des gréco-serbes, aidée par la Roumanie, et des ottomans. Capitulant rapidement, la Bulgarie est contrainte d’accepter le découpage de la Roumélie qui lui est proposé à la suite de cette seconde guerre balkanique. Le traité de Bucarest est signé en août 1913. La Serbie perd son accès à la mer Adriatique au profit d’une Albanie indépendante mais double son territoire en annexant les régions autour de la vallée du Vardar. Sa frontière avec la Grèce est située à Guevgueliya. La Grèce se retire d’Épire du nord pour la donner à l’Albanie mais agrandit son territoire de 68 % en récupérant les zones de la mer Égée, le Monténégro de 62 %. La Bulgarie perd la Dobroudja et la Thrace orientale mais conserve un accès à la mer Égée et les régions autour du massif montagneux du Pirin. L’empire ottoman obtient la Thrace orientale qui fixe la frontière entre la Bulgarie et l’empire ottoman. La Bosnie-Herzégovine reste austro-hongroise.
  
Désormais, la [[Macédoine du Pirin]] désigne la partie de la Roumélie donnée à la Bulgarie, la [[Macédoine égéenne]] celle à la Grèce, et la [[Macédoine du Vardar]] celle à la Serbie.
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Désormais, la [[Macédoine du Pirin]] désigne la partie de la [[Roumélie]] ottomane donnée à la Bulgarie, la [[Macédoine égéenne]] celle à la Grèce, et la [[Macédoine du Vardar]] celle à la Serbie.
  
 
== Macédoine monarchiste ==
 
== Macédoine monarchiste ==

Version du 25 février 2018 à 21:15

Macédoine (Македонија en macédonien). Terme fourre-tout qui désigne, selon les époques et les contextes, des réalités qui n'ont pas grand-chose à voir les unes avec les autres. Dans tous les cas, ce terme est associé à une chose illusoire.

De 1913 à 1944, le terme de macédoine désigne la province du royaume yougoslave, puis de 1945 à 1991, il est utilisé pour nommer la République fédérée de Macédoine au sein de la Yougoslavie socialiste.

Géographie approximative

Ceinture alpine
La Macédoine est située dans la partie centre-ouest de la péninsule balkanique, à l'ouest de la mer Noire dont elle est séparée par la Bulgarie, à l'est de la mer Adriatique avec l'Albanie entre, et au nord de la mer Égée avec la Grèce entre les deux. Malgré son nom, la péninsule balkanique n'en est pas une car il n'y a pas d'isthme mais une délimitation au nord par les cours des rivières Save et Kupa et d'une partie de celui du Danube. Et au sud par les mers environnantes. Elle est péninsule à la seule condition que l'on accepte que la Norvège ou l'Afrique soient des îles. S'étendant sur 10 pays, les Balkans sont un ensemble montagneux reliant les Carpates roumaines aux Alpes orientales. Ils sont généralement subdivisés entre, de l'est à l'ouest, les Grands balkans, les Rodhopes, les Alpes dinariques, et du nord au sud, le Pinde, le Parnasse et le Péloponnèse. L'arc qui va des Alpes dinariques au Péloponnèse se prolonge, sous les eaux, pour rejoindre l'Anatolie. Les Balkans s'intègrent dans le grand ensemble montagneux, appelé ceinture alpine, qui s'étend des côtes du Maroc à l'Himalaya, en passant par l'Atlas, la côte ibérique, les Pyrénées, les Alpes et les Apennins, les Balkans, les Carpates, les montagnes d'Asie mineure, le Caucase, les plateaux iraniens, l'Hindou Kouch puis l'Himalaya, pour finir tout le long de l'Indonésie. Cette ceinture est la conséquence de la dérive des continents et de la rencontre entamée il y a 65 millions d'années entre les plaques tectoniques eurasiatiques, africaines, arabiques et indiennes qui, pour les trois dernières, remontent à des vitesses différentes[1]. La Macédoine est donc à l'ouest de cette ceinture alpine et au sud de la plaque tectonique.

Les principaux fleuves qui la traversent sont le Vardar/Axios, le Strymon et la Mesta. Tous se jettent dans la mer Égée.

Ex-Roumélie

Gains territoriaux avec le traité de Bucarest en 1913
La Première guerre balkanique prend fin en mai 1913 avec la signature du traité de Londres qui entérine de facto les frontières suivant les lignes de front. La Roumélie ottomane est démantelée entre le projet d’un futur État albanais, le Monténégro, la Serbie, la Grèce et la Bulgarie. Cette dernière est mécontente du découpage et réclame le rattachement de tous les bulgarophones. La définition des frontières est un sujet qui mobilise la diplomatie, parfois jusqu’aux armes. Entre juin et juillet 1913, la Bulgarie est en guerre contre une alliance des gréco-serbes, aidée par la Roumanie, et des ottomans. Capitulant rapidement, la Bulgarie est contrainte d’accepter le découpage de la Roumélie qui lui est proposé à la suite de cette seconde guerre balkanique. Le traité de Bucarest est signé en août 1913. La Serbie perd son accès à la mer Adriatique au profit d’une Albanie indépendante mais double son territoire en annexant les régions autour de la vallée du Vardar. Sa frontière avec la Grèce est située à Guevgueliya. La Grèce se retire d’Épire du nord pour la donner à l’Albanie mais agrandit son territoire de 68 % en récupérant les zones de la mer Égée, le Monténégro de 62 %. La Bulgarie perd la Dobroudja et la Thrace orientale mais conserve un accès à la mer Égée et les régions autour du massif montagneux du Pirin. L’empire ottoman obtient la Thrace orientale qui fixe la frontière entre la Bulgarie et l’empire ottoman. La Bosnie-Herzégovine reste austro-hongroise.

Désormais, la Macédoine du Pirin désigne la partie de la Roumélie ottomane donnée à la Bulgarie, la Macédoine égéenne celle à la Grèce, et la Macédoine du Vardar celle à la Serbie.

Macédoine monarchiste

Vardariens

Irrédentes et istriens

Notes

  1. La plaque africaine se déplace vers le nord-est de 2,15 cm par an. La plaque arabique se déplace vers le nord-est à une vitesse de 4,65 cm par an. La plaque indienne se déplace vers le nord à une vitesse de 6 cm par an. La plaque eurasiatique se déplace vers le nord-ouest en Europe et vers le sud-est en Asie à une vitesse de 0,95 cm par an.