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La calanque [...] Erich Arendt, Mémento et image
Il y a dans la poésie tardive d’Erich Arendt des instants aveuglants où dans la lueur d’un éclair, on dirait que la totalité du monde cristallise, devient visible. Au même moment, le sol se dérobe sous vos pas. Cela ressemble à l’extase de quelqu’un qui se jetterait dans le vide, et pourtant non – «ce n’est rien : j’y suis ; j’y suis toujours». Tout est dit, avec des mots qui ont la dureté de la pierre, mais dans ces pierres court un filon de néant, s’ouvre une faille qui tout à coup, fait voir le grand vide porteur. Ou bien, entre deux phrases posées comme des rochers, un silence de sable, où la mer peut venir. Ou dans le mot lui-même, aux rondeurs de galet, le mutisme qui habite tout ce qui est :
Dans le filet obscur D’après Marc Petit, Héraclite de Neuruppin. |
