Svetoslav Merdjanov

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Svetoslav Merdjanov (Светослав Мерџанов en macédonien) Éphémère anarchiste bulgaro-macédonien.

[En cours de rédaction]


Hominino-géographie

Karnobat

L'hominine Svetoslav "Slavi" Merdjanov est selon l'état civil considéré de sexe masculin. Il est né le 16 juillet 1876 après Jésus aka Christ©[1] à Karnobat, dans la province de Burgas dans le sud-est de la Bulgarie. Il poursuit sa scolarité à Roussé, plus au nord, dans le lycée de la ville où il y rencontre des anarchistes avec qui il se lie. Il rejoint alors le groupe anarchiste de Roussé[2], mis en place par Varban Kilifarski[3]. Après ses études, Merdjanov se rend en Suisse pour continuer sa scolarité, il s'installe à Genève mais finalement renonce à s'inscrire à l'université.

Physiquement bien développé et solide, visage arrondi, teint basané, yeux noirs et cheveux bruns, épais, grosses moustaches. [...] C'était un personnage inquiet, sans cesse en mouvement, fougueux, occupé, toujours et partout, à imaginer des plans grandioses. [...] Il n'était pas théoricien, ne possédait pas de qualités de grand orateur ; par contre c'était un homme d'action, praticien. Il s'enthousiasmait vite, et aussi vite se laisser dominer par le désenchantement, mais il se reprenait rapidement.[4]

Merdjanov naît dans le contexte d'une récente indépendance de la Bulgarie (1878) et d'une géopolitique locale dominée par la question de la Roumélie. Vers la fin du XIXème siècle, la Roumélie est la dernière région sous domination ottomane où sa population très largement christienne est assignée au rôle social soumis qui lui est dévolu. Très majoritairement bulgarophones, les hominines de cette région la nomme Macédoine (Roumélie occidentale) et Thrace (Roumélie orientale). La situation en Roumélie ottoman est alors une question politique incontournable vers laquelle les révolutionnaires bulgares ont les yeux tournés.

Genève

"Emblème" du Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens (1898)

Svetoslav Merdjanov et quelques autres anarchistes bulgaro-macédoniens installés à Genève créent le "Groupe de Genève"[5]. En 1897 ce groupe rédige un appel, diffusé en Bulgarie et en Roumélie, dans lequel il rejette les approches nationalistes de la "Question de Macédoine" et préconise une large fédération balkanique, sur le modèle du fédéralisme théorisé par Bakounine. Pour cela, il adopte la "propagande par le fait", c'est-à-dire qu'il prône l'utilisation de la violence contre les personnes et les biens. Illes sont bientôt rejoints par Mihail Guerdjikov[6] et Petar Mandjoukov[7] qui se sont fait expulser du lycée de Plovdiv pour y avoir lancé le Comité Central Révolutionnaire Macédonien, puis de celui de Kazanlik pour les mêmes raisons. Guerdjikov et Mandjoukov se joignent au "Groupe de Genève". Comme cela se pratique en Bulgarie, une partie d'entre elleux se monte en coopérative de consommation, appelée "commune", d'autres optent pour la vie collective. Le "Groupe" se transforme en Comité Révolutionnaire Clandestin Macédonien (CRCM - Македонскиот таен револуционерен комитет - МТРК) et publie le premier numéro de son journal ГласЪ (Glas, "Voix" en français) en juin 1898. Puis, le journal Oтмъщение (Otmashtenie, "Vengeance" en français), sous la direction de Mandjoukov, sous-titré "Organe des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens". Deux citations sont mises en exergue. L'une est issue de la Bible, le best-seller des christiens, "Œil pour œil, dent pour dent", et l'autre - en russe - d'un texte de Hertzen, "Ou l'un, ou l'autre : ou finir et avancer, ou s'arrêter à mi-chemin" [2]. Le groupe de Genève entretient des liens avec celui de Plovdiv à qui de la propagande, imprimée en Suisse, est envoyée régulièrement. Mandjoukov traduit en bulgare[8] Les crimes de Dieu[9] de Sébastien Faure et la déclaration d'Émile Henry à son procès[10].

Salonique

Renonçant définitivement à l'université, Merdjanov et Mandjoukov se rendent à Plovdiv en octobre 1898, décidés à mener la lutte "de l'intérieur". Ils y retrouvent Jordan Kaltchev[11] et Dimitar Kochtanov[12] avec qui ils forment deux équipes : Merdjanov-Kochtanov et Mandjoukov-Kaltchev. La première part pour Salonique et la seconde pour Skopje avec l'intention d'y mettre en place de nouveaux groupes anarchistes. Lorsqu'il séjourne à Salonique fin 1898, Svetoslav Merdjanov parvient à constituer un groupe d'anarchistes. La plupart sont natifs de la ville de Vélès et se connaissent pour avoir fréquenté le lycée bulgare de Salonique. S'ils se donnent d'abord le nom de Gürültücü, ce qui signifie "bruyant" ou "fauteur de trouble" en turc, ils préfèrent celui de Gemidžii (Bateliers - Гемиџии en macédonien)

Les Bateliers [...] se considéraient anarchistes-communistes, se réclamant de Kropotkine et de Jean Grave. Ils acceptaient entièrement la "propagande par le fait", recommandée à l'époque par Kropotkine. [...] Ils s'obstinaient à ne laisser ni trace personnelle, ni souvenirs, ni attaches sentimentales, ni portraits...[13]

Après quatre mois à Salonique et la création d'un groupe anarchiste, Merdjanov se fait expulser pour ses activités politiques. Les membres de l'équipe partie à Skopje se font, eux-aussi, expulser. Ils se retrouvent à Sofia en Bulgarie. Dans la capitale bulgare, Merdjanov et Mandjoukov se lient avec Gotze Deltchev[14] et Pitar Sokolov[15]. En juillet 1899, tout les quatre entrent clandestinement en Roumélie pour y intégrer une petite unité de guérilla menée par Deltchev. Au bout de quatre mois, Mandjoukov et Merdjanov retournent en Bulgarie, très critiques sur le choix tactique de la guérilla. Sokolov rentre en janvier 1900.

Ils suivent un autre chemin et se servent d'autres moyens de lutte, tout à fait différents des nôtres. D'autre part, n'est-ce pas la cause qui nous obligea à nous séparer de certains de nos anciens camarades qui sont restés là-bas, parcourant montagnes et vallées pour organiser et armer, pour préparer le peuple et les paysans ? [16]

Istanbul

Merdjanov et Mandjoukov sont déçus de leur expérience dans la guérilla qu'ils jugent insuffisante pour ébranler l'empire ottoman et lui arracher la Roumélie. Selon eux, seules des actions violentes et ciblées peuvent atteindre le but recherché. Ils décident de s'attaquer aux intérêts économiques et au pouvoir politique en détruisant des lieux symboliques, en perturbant le bon déroulement de la journée type d'un soldat ottoman et en se livrant à des actes de sabotages. Ils veulent faire peur, ou au moins inquiéter, les investisseurs étrangers et les pays européens qui permettent à l'empire ottoman de surmonter ses crises internes par l'apport de capitaux et des investissements. Tout deux se rendent à Istanbul fin 1899, par des voies détournées et des chemins séparés, décidés à y mener une action terroriste. Merdjanov se fait passer pour un étudiant en droit, un peu maladif, qui est à Istanbul pour son climat plus sain et Mandjoukov est officiellement embauché par la seule imprimerie bulgare de la ville. Ils font des repérages mais manquent de moyens financiers car les quelques fonds qui leur avaient été promis arrivent au compte-goutte. Merdjanov parvient à extorquer un peu d'argent à l'exarque bulgare qu'il menace avec un couteau. Finalement, ils prennent la décision de tuer le sultan ottoman lors de son déplacement dans la ville pour se rendre à une cérémonie mystico-religieuse lors de laquelle il tripote une sorte de grand sweet à capuche ayant appartenu au prophète des mahométiens. La date est connue d'avance car elle est fixée au quinzième jour du mois de Ramadan : le 14 janvier 1900. Ils projettent de lancer une bombe lors du passage du carrosse du Sultan mais, alors qu'ils sont dans la foule, ils renoncent au dernier moment pour ne pas risquer de faire un carnage.

Pitar Sokolov, à gauche, et son comparse Svetoslav Merdjanov avant 1901
Opposée à ce type d'action, l'Organisation Révolutionnaire Macédonienne (ORM) envoie l'un des siens à Istanbul pour exécuter Mandjoukov et Merdjanov. Parvenus à déjouer le vil plan, ils font parvenir un message clair à l'organisation de libération nationale. Étant à Salonique, Jordan Popjordanov se charge d'aller le dire directement aux responsables de l'ORM :

Si une seconde fois, vous tentez de tuer n'importe qui de nos camarades, nous vous réglerons votre compte à tous, car nous vous connaissons bien, et vous nous connaissez aussi ![13]

Ayant eu vent de la présence de deux dangereux anarchistes dont elles ignorent l'identité et les projets, les autorités ottomanes offrent une récompense pour leur capture. Ce qui fait dire à Merdjanov :

La police de sa majesté le sultan Abdul-Hamid Khan II a évalué très cher nos têtes. Si nous-mêmes nous leur donnions ce prix, il ne valait pas la peine de rendre visite incognito à sa capitale...[17]

Merdjanov et Mandjoukov constituent une petite équipe pour louer une maison au nom de l'imprimerie et organiser un chantier pour creuser un tunnel. Presque 15 mètres entre la maison et les bureaux de la Banque ottomane[18]. Leur idée est de déposer un forte charge explosive sous la banque pour détruire la bâtiment. Se relayant par équipes de deux toute les semaines, ils évacuent et étayent lentement le tunnel. Les travaux sont durs : commencés en début mars 1900, ils sont terminés le 7 août. Les explosifs qui doivent arriver sont interceptés par la police, ce qui ajourne le projet de faire exploser la banque. Alors qu'ils attendent une nouvelle livraison, Merdjanov, Mandjoukov, Pavel Chatev[19] et Sokolov se font arrêter dans le courant du mois de septembre 1900 pour des raisons sans liens avec le tunnel. Peut-être dénoncés par l'exarque extorqué quelques mois plus tôt. Malgré la récompense promise quelques mois auparavant par les autorités ottomanes pour leur arrestation, la police n'identifie ni Merdjanov, ni Mandjoukov. Après quatre mois d'emprisonnement, les quatre anarchistes sont libérés, faute de charge contre eux. Trois sont expulsés vers la Bulgarie et Chatev - le seul à être originaire de Roumélie - est mis en résidence surveillée.

Plusieurs témoignages nous renseignent un peu sur les liens que Merdjanov entretient avec d'autres membres du groupe :

Aux moments d'extase, lorsque Merdjanov s'enflammait en développant ses plans de grandes actions terroristes, le regard de Sokolov l'obligeait à s'arrêter pour passer toutes les conséquences de son acte à une réflexion serrée. Ainsi Sokolov s'avérait le régulateur de l'esprit inquiet de Merdjanov[20]

Merdjanov et Mandjouvov avaient deux tempéraments diamétralement opposés. Autant le premier était fier, toujours dominé par la réalisation de ses grands plans révolutionnaires, autant Mandjoukov était réaliste, modeste, conciliant, raisonnable, sans rien lui céder dans le courage. [...] Mais s'il entrait en discussion avec Merdjanov, le dialogue se changeait vite en dispute.[4]

Andrinople

Svetoslav Merdjanov, Petar Mandjoukov et Petar Sokolov veulent mener à bien leur projet de destruction de la banque ottomane d'Istanbul mais ils manquent de moyens pour acheter les explosifs et financer la clandestinité dans la capitale ottomane. Pour trouver de l'argent, Mandjoukov se trouve un petit boulot ambulant en espérant faire des petits coups au fil de ses déplacements, alors que Merdjanov et Sokolov se lancent dans une attaque de train postal. En juillet 1901, le groupe armé de onze anarchistes - des bulgaro-macédoniens et des arméniens - lance une attaque, dans la région d'Andrinople, pour intercepter le train et le dévaliser. Mais ils n'y parviennent pas et doivent fuir les lieux. Sur le chemin du retour, ils kidnappent le fils d'un dignitaire turc qu'ils espèrent échanger contre une belle rançon. Mais à la remise de celle-ci, des militaires ottomans ouvrent le feu sur les anarchistes. Six sont tués[21] et cinq blessés[22] - dont Merdjanov - sont arrêtés. Une évasion est imaginée par Mandjoukov et Jordan Popjordanov mais ils ne sont pas en mesure de faire quoi que ce soit. Après quatre mois d'interrogatoires et de tortures, les survivants sont condamnés à être pendu en place publique. La sentence est exécutée à Andrinople le 27 novembre 1901. Merdjanov tente une ultime déclaration mais, empêché, il place lui-même la corde autour de son cou et appelle une dernière fois à la révolution avant de mourir.

Un de ses amis, Nicolaï Rogdaev, lui rend hommage[23] dans le journal anarchiste russe Pain et Liberté en 1904 :

Le condamné Merdjanov était anarchiste. Étudiant à Genève, il s’intéressa vivement au mouvement anarchiste occidental. Rentrant dans son pays, il participa à la lutte terroriste. Arrêté une première fois, il fut emprisonné à Istanbul. Il participa à la tentative d'attentat contre la banque ottomane à Istanbul. Lors de son arrestation, près d'Andrinople, il résista énergiquement. Dans l'attente de son jugement, il passa quatre mois en prison à Andrinople où il subit d'horribles interrogatoires. Lors de son exécution, il appela le peuple à la révolte et à la révolution.[24]

Postérité

Le tunnel d'Istanbul est découvert par les autorités ottomanes vers la fin de l'année 1901. Il est entièrement rebouché. Stoyanov Kaltchev, la propriétaire de l'imprimerie bulgare d'Istanbul, et son fils Nantcho sont condamnés à 100 ans de prison. Le premier décède rapidement et le second, de maladie, après sa libération en 1908.

Des anarchistes de Plovdiv et des Bateliers - le groupe anarchiste mis en place en 1898 à Salonique par Svetoslav Merdjanov - sont à l'origine du projet de percement d'un tunnel sous la banque ottomane de Salonique. Elle est détruite lors de la campagne d'attentats qu'ils mènent à Salonique en avril 1903

Descendance ?

Depuis sa naissance, la protivophilie tente d'éclaircir le peu de choses que nous savons sur F. Merdjanov. Sa courte biographie stipule une naissance à Nice en 1970 dans une "famille d’origine macédonienne dont l’histoire croise celle du nihilisme politique des années 1900"[26]. Ce peu d'informations a pu faire penser hâtivement à une évidente filiation entre Svetoslav et F. Bien sûr, la similarité de leur patronyme respectif plaide pour cette hypothèse, tout comme la mention de la Macédoine et du nihilisme. De plus la naissance de Svetoslav à Karnobat, non loin de la mer Noire, semble être un indice pour toutes celleux qui croient voir un lien avec le fait que F. Merdjanov soit "actuellement en apiculture sur les bords de la mer Noire"[26]. Et s'il n'a pas été établi de liens de filiation avec Svetoslav Merdjanov, il n'est pas improbable que F. Merdjanov puisse aussi tenir son nom de la sœur de l'anarchiste bulgaro-macédonien[27]. Ou de sa mère, dans le cas où Svetoslav est né de père inconnu et a donc hérité du nom maternel. L'invisibilité sociale faite aux femmes dans l'écriture de l'Histoire - même révolutionnaire - occulte souvent leur présence. Peut-être que tout cela n'est que coïncidence et qu'il n'y a vraiment aucun lien entre F. et Slavitoslav ou des membres de sa famille. Mais de tout cela, nul n'en sait rien.

Même la protivophile ne parvient pas à démêler le fil qui relie Svetoslav à F. et n'y voit qu'une farouche volonté partagée d'anonymat et, bien au-delà, un rejet de tout pour qu'il ne reste rien. C'est sans doute ainsi qu'il faut lire cet extrait de "Vie et œuvre de F. Merdjanov" qui s'applique très bien à Svetoslav Merdjanov :

F. Merdjanov n’est rien et souhaite le rester[27]

Notes

  1. JC
  2. 2,0 et 2,1 G. Balkanski, Histoire du mouvement libertaire en Bulgarie. Esquisse, Volonté anarchiste, 1982
  3. Varban Kilifarski
  4. 4,0 et 4,1 D'après Pavel Chatev
  5. Kina Guenova, Olga Balinova, Todora Zlateva, Jordan Kaltchev, D. Obchtinski, D. Gantchev, D. Gantehov, D. Nicolov
  6. Mihail Guerdjikov
  7. Petar Mandjoukov
  8. La langue macédonienne, différenciée du bulgare, n'existe pas encore.
  9. Sébastien Faure, Les crimes de Dieu, 1897 - En ligne
  10. Déclaration d'Émile Henry à son procès, 1894 - En ligne
  11. Jordan Kaltchev
  12. Dimitar Kochtanov
  13. 13,0 et 13,1 Georges Balkanski, Libération nationale et révolution sociale. A l'exemple de la révolution macédonienne, 1982
  14. Gotze Deltchev
  15. Pitar Sokolov
  16. D'après Pavel Chatev (Mémoires, tome V, "En Macédoine sous l'esclavage. La conspiration de Salonique (1903)", 1934), relatant des propos de Merdjanov lors d'une discussion avec Mandjouvov - En ligne - En bulgare
  17. Mémoires de Petar Mandjoukov
  18. La Banque ottomane d'Istanbul est créée en 1856 par des capitaux britanniques, une banque française (ancêtre de Paribas) et le gouvernement ottoman. Elle est une banque commerciale. Sur 135000 actions, 80000 reviennent aux britanniques, 50000 aux français et 5000 aux ottomans.
  19. Pavel Chatev
  20. D'après St. Avramov. Cité dans G. Balkanski, Libération nationale et...
  21. Tatoul Zarmarian, Pitar Sokolov et quatre autres dont nous ne disposons pas des noms.
  22. Svetoslav Merdjanov, Hristo Hadjiilieva, Georgi Fotev et deux arméniens Onnik Torossian et Bédros Siremdjian
  23. D'après G. Balkanski, Histoire du mouvement..., "Ses concitoyens de Karnobat, fiers de ce révolutionnaire, lui dressèrent un monument dans le parc de la ville et chaque année célèbrent l'anniversaire de sa mort". Pourquoi ne pas avoir préféré la date anniversaire des attaques de Salonique ?
  24. хлеб и воля (Pain et Liberté), n° 7, février 1904
  25. L'important, c'est que paraisse une revue clandestine. La police la cherche et ne réussit pas à la trouver. Voilà ce qui frappe le public. Ce qui est écrit dedans n'a pas d'importance. Pour moi, la revue idéale serait celle où il n'y aurait rien. Malheureusement ce n'est pas possible. Propos d'un socialiste-révolutionnaire russe. Cité dans Franco Venturi, Les intellectuels, le peuple et la révolution, Gallimard, 1972
  26. 26,0 et 26,1 "Peu de choses sont connues sur F. Merdjanov. Naissance en 1970 à Nice. Famille d’origine macédonienne dont l’histoire croise celle du nihilisme politique des années 1900. Études de philosophie et de littérature. Travaux portant sur L’égosolisme klimaïen et le matérialisme du rien. Actuellement en apiculture sur les rives de la mer Noire. Cette anthologie est son premier écrit. Ses autres textes – dont des exégèses poétiques – restent inédits à ce jour." dans F. Merdjanov, Analectes de rien, 2017, Gemidžii Éditions - En ligne
  27. 27,0 et 27,1 "Vie et œuvre de F. Merdjanov" dans F. Merdjanov, Analectes de rien - En ligne