Présides

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Présides. Postillons espagnols sur la côte méditerranéenne marocaine.


[En cours de rédaction]


Dénomination

Postillons méditerranéens

Le terme de préside est attesté dans la langue française depuis le courant du XVIème siècle après JC[1] et emprunté au castillan presidio. Dérivé du latin praesidium qui signifie "protection, défense" et désigne une garnison ou un poste militaire, il est par la suite utilisé dans le sens de "lieu fortifié". Par extension, le français désigne par ce terme un "poste fortifié établi par les Espagnols"[2] sur le pourtour méditerranéen. L'histoire de l'expansion des royaumes ibériques (Espagne et Portugal actuels) dans le nord du continent africain à partir du XVème siècle retient l'expression plazas de soberanía, "lieux de souveraineté", pour nommer les quelques lieux d'implantation militaire dans ces régions. Pour la protivophilie, ces petits postes épars sont, par définition, des postillons.

Ces postillons espagnols se répartissent sur la côte méditerranéenne de l'actuel Maroc et sont constitués, d'ouest en est, de l'île Persil, de Ceuta, du rocher de Vélez de la Gomera, des îles Alhucemas, de l'île Alborán, de Melilla et des îles Zaffarines. Leurs superficies sont de 0,15 km2 pour l'île Persil, de 18,5 km2 pour Ceuta, de 0,019 km2 pour le rocher de Vélez de la Gomera, de 0,046 km2 pour les îles Alhucemas constituées de l'île de Terre, l'île de Mer et du rocher Alhucemas, de 0,0712 km2 pour l'île Alborán constituée de l'île Alborán et de l'îlot de la Nube, de 13,41 km2 pour Melilla et de 0,525 km2 pour les îles Zaffarines constituées des îles du Congrès, Isabelle II et du Roi .

Postillonnade

Postillons majeurs

Postillons mineurs

Notes

  1. JC
  2. "Préside" selon le Trésor de la langue française - En ligne