Ladislav Klíma

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Ladislav Klíma (1878 - 1928) Termes utilisés[1] par l'Egosolistus Hominina lui-même pour s'auto-désigner.


Étymologie

Photo de famille. Ladislav Klíma est en haut à gauche
Né en août 1878 à Domažlice (actuelle Tchéquie) dans une famille de la classe moyenne de Bohême occidentale, Ladislav Klíma se prénomme ainsi par le choix de ses parents. Les hominines de cette région utilisent ce procédé culturel afin d'individualiser leur progéniture, en l’occurrence Ladislav peut être mieux différencié de ses deux frères et deux sœurs. Le terme de Klíma correspond au nom de famille dont il hérite à sa naissance par son père selon les usages culturels et les croyances religieuses de ses deux géniteurs.

Cette commodité de langage utilisée par le grand public - au même titre qu'appeler Lucy une australopithèque célèbre - désigne l'unique représentant de la famille Egosolistus Hominina.

L'appellation latine Egosolistus Hominina indique l'appartenance au genre hominina ou hominines. Les approches récentes de la paléo-anthropologie déterminent de nouveaux classement qui tendent à l'inclure dans le sous-genre homo de type sapiens, connu aussi sous le nom d'Homme moderne. De fait, en tant qu'hominine, Egosolistus se classe dans la grande famille des hominidae qui rassemble les orangs-outangs, les gorilles, les chimpanzés et les bonobos. Cette famille phylogénétique est un sous-groupe des primates dans lequel se trouve aussi les petits singes et les lémuriens.

Les primates sont des mammifères au même titre que l'éléphant de mer, la vache ou le chat. Tous sont classés parmi les vertébrés aux côtés des oiseaux, des poissons et des reptiles pour ne citer qu'eux. Plus précisément, Ladislav Klíma appartient au règne animal, à la famille des zoobiotes bilatériens. Eucaryote, il est cousin des champignons, des plantes et des algues, proche parent des archées et du monde bactérien.

A l'image de l'ensemble du vivant, Egosolistus est une sorte de macédoine.

Egosolistus est la forme latine du néologisme égosoliste créé par Ladislav Klíma pour se définir. L'égosolisme vise ainsi à décrire l'existant selon le précepte suivant, "Le Monde Est Le Jouet Absolu De Ma Volonté Absolue", noté l.m.e.l.j.a.d.M.V.a par L. Klíma. Selon lui,

Rien absolument n’existe, n’a jamais existé, n’existera jamais en dehors de ma conscience.[2]

Reproduction

Le genre Homo Sapiens se différencie des marsupiaux par son mode de reproduction placentaire - commun à la plupart des mammifères. Ainsi Egosolistus serait issu d'une inter-fécondation entre un mâle et une femelle hominine avec un gestation de 9 mois dans les entrailles de cette dernière. La période de gestation est identique à celle des autres homo sapiens. Rien n'est connu sur l'aspect volontaire ou accidentel de cet engendrement. Le mode de reproduction de Egosolistus est une inconnue. L'extinction de son unique représentant à la mort de Ladislav Klíma, sans progéniture, ne permet plus de déterminer le type de reproduction qui pouvait être le sien. L'impossibilité absolue de rencontrer un autre représentant Egosolistus Hominina voue ce genre à s'éteindre définitivement en avril 1928 à Prague.

Habitat

Alimentation

Sexualité

Selon les écrits de Ladislav Klíma, il est peu aisé de déterminer quelles ont été ses relations "amoureuses" et ses pratiques sexuelles.

Mes seuls compagnons, aimés d'amour, étaient des quantités de chats. Ceux des êtres visibles que j'aime le mieux, ce sont les montagnes, les nuages et les chats - et peut-être, malgré tout, les femmes aussi.[3]

Sur ces dernières, il reste discret. S'il reconnaît qu'il aime à "claquer les fesses" de femmes dans la rue, il minimise en affirmant qu'il le fait moins par plaisir que pour transgresser le savoir-vivre et la courtoisie. Dans quelques lettres transparaissent des prénoms et des allusions à des formes de relations sociales dites "amoureuses". En 1897, à l'âge de 23 ans, Anna Kralikova épouse le père de Ladislav mais le quitte l'année suivante pour partir avec Ladislav, alors âgé de 21 ans. La nature exacte de leur relation reste mystérieuse car leur correspondance a été détruite par la famille. Il mentionne une Gella rencontrée en 1902 dans l'Engadine :

Que j'ai un peu aimée, comme si elle était un chat ou qu'elle eût au moins deux petits meurtres sur la conscience[4]

Pendant la Première guerre mondiale, Egosolistus rencontre l'actrice autrichienne Lia Rosen avec qui il entretient une courte relation en 1919. L'installation avec Kamila Lososova est, selon elle, simplement motivée par un "désir d'intégration sociale".

A l'exception de quelques visites au bordel et de quelques rencontres nocturnes dans les champs, "rien de sérieux" : non que cela ne m'eût pas plu, mais je n'en ai pas eu le temps.[3]

Le peu de textes disponibles sur la sexualité de l'Egosolistus ne nous permettent pas d'imaginer ce qu'elle put être mais ils sont sources de travaux protivophiles à venir sur les liens possibles entre, d'une part, Ladislav Klíma, et d'autre part, Claudine de Culam et François Augieras. La première pour ces amours bestiales, le second pour ces amours curieuses, faîtes d'espace, de recoins et de brindilles.

Par ailleurs, je compte encore enrichir la "pathologie" sexuelle de la découverte d'une bonne 20aine de "perversités" dont elle n'a toujours pas idée ; ce qui est dire que j'ai mené une vie érotique, - extrêmement mouvementée, - exclusivement ou presque imaginaire.[3]

Notes

  1. La plupart des informations biographiques de cet article proviennent de la seule source sûre concernant Ladislav Klíma : "Autobiographie", texte rédigé en février 1924
  2. Définition donnée pour l’Égosolisme dans Ladislav Klíma, Traités et Diktats, 1922.
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Ladislav Klíma, "Autobiographie" dans Je suis la volonté absolue, Éditions de la Différence, 2012
  4. Lettre du 25 décembre 1913 à Antonin Pavel