Královec

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Královec (Краловеk en macédonien - Cralovec en nissard) Région sur les (futures) rives tchèques de la mer Baltique.


[En cours de rédaction]


Sortie de l'ambre

Autochtone préhistorique

Avant de devenir la mer actuelle, bordée par le nord de l'Europe continentale et le sud de la Scandinavie [1], la Baltique a connu plusieurs évolutions géologiques au cours des millions d'années qui précèdent le présent. Chronologiquement, les géologues s'accordent pour dire qu'elle fut d'abord un vaste lac d'eau douce, peu profond et alimenté par la fonte des glaciers alentours, puis, il y a environ 10000 ans, les eaux salées de l'océan viennent s'y mêler via la mer du Nord. La fonte des glaces et l'élévation du niveau général des océans planétaires modifient sa géographie et sa composition aquatique. Appelée mer de Yoldia, elle est dorénavant une étendue d'eau saumâtre. La fonte de glaciers engendre une remontée de la croûte terrestre qui forme un isthme et ferme cette mer aux eaux salées et redevient, de fait, un lac d'eau douce. Entre 9000 et 7000 ans avant le présent, ce lac Ancylus est de nouveau en lien avec la mer du Nord et les eaux salées s'infiltrent. Devenant la mer à Littorines — comme l'appellent les géologues — elle se forme entre 7000 et 4000 avant le présent. Elle est plus étendue que l'actuelle mer Baltique qui lui succède et dont la superficie est de 364800 km². Ces noms des périodes d'évolution successives ne sont évidemment pas contemporains mais sont choisis, rétrospectivement, par les géologues et correspondent à des fossiles de petits animaux aquatiques caractéristiques de différents stades. La désignation de mer Baltique remonte à la fin du XIème siècle après JC [2] sous la plume du théologien et chroniqueur Adam de Brême qui parle de Mare Balticum[3]. L'étymologie de ce terme est incertaine. Elle peut renvoyer à l'étymon germanique belt qui désigne une ceinture ou à la légendaire île Baltia présente dans les mythologies romaines qui la situent au nord de l'Europe. Pour les populations d'hominines [4] qui vivent dans ses parages, cette mer est aussi simplement nommée selon un référentiel géographique. Mer de l'Est pour les unes, de l'Ouest pour les autres. Pour les populations lointaines, elle est désignée selon le nom des populations qui vivent à proximité d'après les connaissances approximatives de ces régions. La mer Baltique est la mer des Sarmates [5] selon le géographe gréco-antique Ptolémée ou des Suèves [6] selon l'historien romain Tacite.

Quelque soit le stade de son évolution géologique, le pourtour de la mer Baltique est habité par de nombreuses espèces animales et végétales. Le recul des zones de glace permet une diffusion plus large des espèces vivantes. Des vastes forêts de pinèdes ont été recouvertes par la montée des eaux. L'une des caractéristiques de cette région est que des vestiges du vivant se retrouvent régulièrement dans de l'ambre. Résine de pinèdes, l'ambre piège de petits insectes et les conserve intacts pendant des millénaires. Contrairement à ce qu'affirment en 1993 Steven Spielberg, le réalisateur du documentaire Jurassic Park [7], la préservation d'insectes, en l’occurrence de moustiques, ne permet pas d'avoir accès à de l'ADN de mammouth ou de dinosaure par le sang contenu dans l'insecte. L'état de dégradation d'un tel ADN n'est pas exploitable pour être cloné. Steven Spielberg est mondialement connu et reconnu pour ses faux documentaires. De Les Dents de la mer à E.T., l'extra-terrestre, en passant par Indiana Jones et le Temple maudit. Pour n'en citer que quelques-uns. Son style singulier lui permet, selon ses critiques les plus acerbes, de filmer "les déportés juifs traqués par les nazis comme il film[e] les nageuses attaquées par le requin dans Les Dents de la mer ou les enfants pourchassés par les dinosaures dans Jurassic Park : avec les effets propres au cinéma de divertissement" [8] Les conséquences peuvent être désastreuses pour l'imaginaire de la peur des hominines les plus jeunes comme le clame, dès 1976, le pédopsychiatre Gérard Lenorman dans son pamphlet Gentil dauphin triste :

Moi le gentil dauphin
Je n'y comprends rien
Pourquoi tout ce fracas ce cinéma
Pour un poisson bidon
Un requin de carton
Allez, sois chouette envoie-moi ton ballon. [9]

Ombres zélumières

Borusse

Prusse

Russe

Dérives baltiques

Královec

Notes

  1. Le Danemark, l’Estonie, la Lettonie, la Finlande, l’Allemagne, la Lituanie, la Pologne, la Russie et la Suède
  2. JC
  3. Adam de Brême
  4. hominines
  5. Sarmates
  6. Suèves
  7. Jurassic Park
  8. Louis Skorecki, "La Liste de Schindler" dans Libération, 5 juin 1999
  9. Gérard Lenorman, "Gentil dauphin triste" sur l'album Drôles de chansons, 1976 - En ligne