Tarare : Différence entre versions
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Version du 7 janvier 2025 à 23:07
Tarare (Tараре en macédonien - Tarare en nissard) Cousin éloigné du capitaine Caverne.
PrécisionsL'article de Pierre-François Percy, paru en 1805 après JCⒸ [1] dans le Journal de médecine, chirurgie, pharmacie, etc. [2] sous le titre "Mémoire sur la polyphagie" [3], est la seule et unique source historique concernant Tarare. Tous les écrits postérieurs reprennent les informations contenues dans cet article de Percy. Les détails biographiques et les descriptifs physiques proviennent de la rencontre entre Percy et Tarare dans un contexte hospitalier. OriginesSimplement appelé Tarare, Percy affirme que cela est plutôt un surnom que son patronyme. Son prénom est inconnu. Plusieurs hypothèses peuvent être retenues. En tant que patronyme, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, Tarare est attesté dans la région Rhône-Alpes, au centre-est de la France, essentiellement dans le département de l'Ain selon un site de généalogie [4], et il existe une petite ville portant ce nom au nord de Lyon. Sans donnée biographique, il n'est pas possible de confirmer à travers les registres d'état civil son existence administrative dans cette ville. L'autre hypothèse évoquée est une référence au personnage de Tarare dans l'opéra du même nom. Écrit par le compositeur vénitien Antonio Salieri et l'écrivain français Beaumarchais, cet opéra en 5 actes est joué pour la première fois en 1787 à Paris. L'histoire se passe dans le lointain royaume fictif d'Hormuz, dirigé par le tyran Atar. Ce dernier jalouse la popularité de l'un de ses soldats, Tarare, qui finalement le renverse et prend sa place avec le soutien populaire. Chroniqueur des nuits parisiennes, Restif de La Bretonne s'emballe : "Jamais l'Opéra n'eut rien d'aussi attachant, d'aussi divertissant, en donnant à ce mot la signification d'amusement complet. La musique en est délicieuse, et on la trouve telle, sans connaissance de l'art." [5] Le succès est au rendez-vous. À tel point que deux parodies sont publiées rapidement. Histoire de Tarare , suivie de quelques réflexions sur l'Opéra du même nom [6] d'un certain Carré de Belleville et Errata, parodie de Tarare de M.F.L.B**** [7]
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