Soqotra (Îles) : Différence entre versions
m (→Archipel) |
m (→Archipel) |
||
Ligne 21 : | Ligne 21 : | ||
Selon la géologie actuelle, la croûte terrestre ne cesse de se déformer et les plaques glissent dans un mouvement incessant. Les théories géologiques considèrent que depuis la formation de la planète, les différentes parties émergées des plaques, les continents, ont plusieurs fois formé un seul et unique continent au cours de quatre premiers milliards d'années. Les modélisations scientifiques de la tectonique des plaques posent que le cycle entre les différents super-continents est d'environ 500 millions d'années lors desquelles ils se constituent par agglomération puis se disloquent pour en constituer un nouveau. Mais les données disponibles ne permettent pas de retracer les parcours des agglomérations et scissions de chaque morceau de ce qui deviendra ensuite un bout de ce super-continent. Un peu poètes, les géologues ont donné un nom à chacun des hypothétiques super-continents des quatre premiers milliards d'années (Vaalbara, Kenorland, Columbia et Rodinia<ref>Vaalbara autour de 3 milliards d'années avant JC<sup>Ⓒ</sup>, Kenorland autour de 2,5 milliards, Columbia entre 1,5 et 1 milliard, Rodinia autour de 750 millions d'années. Cette liste est discutée. L'existence d'un super-continent, la Pannotia vers 500 millions et son Océan Pan-Africain, est proposée par certaines théories.</ref>) et des océans uniques qui les entourent. Respectivement Nealbara, Lerova, l'Océan Atlanto-Pacifique et Mirovia. | Selon la géologie actuelle, la croûte terrestre ne cesse de se déformer et les plaques glissent dans un mouvement incessant. Les théories géologiques considèrent que depuis la formation de la planète, les différentes parties émergées des plaques, les continents, ont plusieurs fois formé un seul et unique continent au cours de quatre premiers milliards d'années. Les modélisations scientifiques de la tectonique des plaques posent que le cycle entre les différents super-continents est d'environ 500 millions d'années lors desquelles ils se constituent par agglomération puis se disloquent pour en constituer un nouveau. Mais les données disponibles ne permettent pas de retracer les parcours des agglomérations et scissions de chaque morceau de ce qui deviendra ensuite un bout de ce super-continent. Un peu poètes, les géologues ont donné un nom à chacun des hypothétiques super-continents des quatre premiers milliards d'années (Vaalbara, Kenorland, Columbia et Rodinia<ref>Vaalbara autour de 3 milliards d'années avant JC<sup>Ⓒ</sup>, Kenorland autour de 2,5 milliards, Columbia entre 1,5 et 1 milliard, Rodinia autour de 750 millions d'années. Cette liste est discutée. L'existence d'un super-continent, la Pannotia vers 500 millions et son Océan Pan-Africain, est proposée par certaines théories.</ref>) et des océans uniques qui les entourent. Respectivement Nealbara, Lerova, l'Océan Atlanto-Pacifique et Mirovia. | ||
− | Le plus récent super-continent a été nommé Pangée et son océan unique Panthalassa. La Pangée se constitue par la rencontre des continents nés de la désagrégation de la Rodinia. La Laurussia et le proto-Gondwana, venant par le sud, ferment la mer les séparant et s'agglomèrent à la Siberia et à la Kazakhstania par l'est. Le premier continent regroupe les anciens continents de Laurentia, Baltica et Avalonia qui ont fusionné, et le proto-Gondwana est formé de deux parties qui se sont heurtées quelques millions d'années auparavant : l'une occidentale et l'autre orientale. La Pangée met environ 200 millions d'années pour s'agglomérer et représente la presque totalité des terres émergées. Ce nouveau super-continent est en arc de cercle, centré sur l'équateur. Il est peuplé de divers reptiles, amphibiens, insectes et arthropodes, dont certains sont gigantesques du fait d'un taux d'oxygène bien plus élevé qu'actuellement. Mais aussi de petits mammifères. Les conséquences de la formation de la Pangée sur le climat, la faune et la flore sont considérables. La réduction des zones côtières engendre la disparition de nombreuses espèces aquatiques et les zones centrales, trop éloignées de Panthalassa et donc peu soumises aux précipitations, se réchauffent et se désertifient progressivement. Les vastes étendues de forêts qui couvrent la Pangée se réduisent peu à peu. Les conditions climatiques transforment le super-continent luxuriant en un vaste désert central où seules les côtes sont véritablement habitables. Environ | + | Le plus récent super-continent a été nommé Pangée et son océan unique Panthalassa. La Pangée se constitue par la rencontre des continents nés de la désagrégation de la Rodinia. La Laurussia et le proto-Gondwana, venant par le sud, ferment la mer les séparant et s'agglomèrent à la Siberia et à la Kazakhstania par l'est. Le premier continent regroupe les anciens continents de Laurentia, Baltica et Avalonia qui ont fusionné, et le proto-Gondwana est formé de deux parties qui se sont heurtées quelques millions d'années auparavant : l'une occidentale et l'autre orientale. La Pangée met environ 200 millions d'années pour s'agglomérer et représente la presque totalité des terres émergées. Ce nouveau super-continent est en arc de cercle, centré sur l'équateur. Il est peuplé de divers reptiles, amphibiens, insectes et arthropodes, dont certains sont gigantesques du fait d'un taux d'oxygène bien plus élevé qu'actuellement. Mais aussi de petits mammifères. Les conséquences de la formation de la Pangée sur le climat, la faune et la flore sont considérables. La réduction des zones côtières engendre la disparition de nombreuses espèces aquatiques et les zones centrales, trop éloignées de Panthalassa et donc peu soumises aux précipitations, se réchauffent et se désertifient progressivement. Les vastes étendues de forêts qui couvrent la Pangée se réduisent peu à peu. Les conditions climatiques transforment le super-continent luxuriant en un vaste désert central où seules les côtes sont véritablement habitables. Environ 80% des espèces animales disparaissent. Sous l'effet constant de la tectonique des plaques, la Pangée commence à se fractionner entre 250 et 200 millions d'années avant le présent en deux blocs continentaux. Au nord la Laurasia et au sud le Gondwana. Un océan s'ouvre petit à petit entre les deux continents permettant ainsi aux régions arides du centre de cette Pangée fracturée d'être à nouveau touchées par les précipitations. Les zones arides diminuent considérablement. Après une nouvelle extinction massive d'espèces vivantes, la dislocation du super-continent favorise l'émergence d'espèces animales et végétales différenciées selon le contexte propre à la Laurasia ou au Gondwana. |
− | À son tour le Gondwana<ref>Gondwana</ref> se fractionne en plusieurs continents environ 160 millions d'années avant [[1970]], l'année de naissance de [[F. Merdjanov]]. Quarante millions d'années plus tard, dans le sud-ouest du Gondwana, une première plaque se détache et s'éloigne du continent. Il s'agit de la plaque indienne qui, pendant plusieurs dizaines de millions d'années, va remonter vers la partie orientale de la Laurasia et la heurter violemment, créant ainsi l’Himalaya. Le nord de l'ex-Gondwana se fissure en deux blocs continentaux (120 Ma), à l'ouest la plaque sud-américaine et à l'est l'africaine. À l'extrême sud du Gondwana, la partie la plus proche du pôle sud se détache elle-aussi. Tout d'abord Zealandia puis un large bloc continental qui par son mouvement vient en contact avec l'extrême sud de la plaque sud-américaine avant de s'en séparer et de se diviser en deux plaques distinctes, l'antarctique et l'australienne. Comme le reste de l'ex-Pangée, le Gondwana est peuplé de multiples espèces aujourd'hui disparues dont les dinosaures sont les plus emblématiques. Les premiers oiseaux apparaissent et les petits mammifères prolifèrent. Les arbres et les plantes se diversifient. Dans le milieu océanique, les mollusques, les poissons et les reptiles marins sont les espèces animales dominantes. Le climat dans l'ex-Gondwana est globalement chaud et humide sur les continents des plaques africaine et sud-américaine, et plus sec et froid dans le sud après la séparation des plaques antarctique et australienne qui favorise les courants océaniques. L'éclatement de la Pangée en plusieurs continents puis leurs | + | [[Fichier:Cretace.jpeg|300px|vignette|droite|Pangée disloquée (60 Ma)]] |
+ | À son tour le Gondwana<ref>Gondwana</ref> se fractionne en plusieurs continents environ 160 millions d'années avant [[1970]], l'année de naissance de [[F. Merdjanov]]. Quarante millions d'années plus tard, dans le sud-ouest du Gondwana, une première plaque se détache et s'éloigne du continent. Il s'agit de la plaque indienne qui, pendant plusieurs dizaines de millions d'années, va remonter vers la partie orientale de la Laurasia et la heurter violemment, créant ainsi l’Himalaya. Le nord de l'ex-Gondwana se fissure en deux blocs continentaux (120 Ma), à l'ouest la plaque sud-américaine et à l'est l'africaine. À l'extrême sud du Gondwana, la partie la plus proche du pôle sud se détache elle-aussi. Tout d'abord Zealandia puis un large bloc continental qui par son mouvement vient en contact avec l'extrême sud de la plaque sud-américaine avant de s'en séparer et de se diviser en deux plaques distinctes, l'antarctique et l'australienne. Comme le reste de l'ex-Pangée, le Gondwana est peuplé de multiples espèces aujourd'hui disparues dont les dinosaures sont les plus emblématiques. Les premiers oiseaux apparaissent et les petits mammifères prolifèrent. Les arbres et les plantes se diversifient. Dans le milieu océanique, les mollusques, les poissons et les reptiles marins sont les espèces animales dominantes. Le climat dans l'ex-Gondwana est globalement chaud et humide sur les continents des plaques africaine et sud-américaine, et plus sec et froid dans le sud après la séparation des plaques antarctique et australienne qui favorise les courants océaniques. L'éclatement de la Pangée en plusieurs continents puis leurs dislocations ont pour conséquence la montée générale du niveau des eaux océaniques et la submersion de vastes régions. Environ 60 millions d'années avant JC — même s'il n'a rien à voir — les dinosaures et quelques autres espèces s'éteignent massivement à la suite d'un bouleversement climatique engendré par la chute d'un objet céleste massif sur la Terre. | ||
Version du 24 décembre 2020 à 16:49
Soqotra. Île mobile de l'océan Indien.
[En cours de rédaction] Immobile ?Contredisant les schémas de la création du monde selon les mythologies religieuses, les sciences dites "modernes" proposent d'autres approches, basées sur l'existence de preuves démontrables et non sur des croyances invérifiables. Des méthodes scientifiques émergent dans des domaines aussi divers que la biologie, la botanique, l'astrophysique, la géologie ou la chimie pour n'en citer que quelques uns. L'ensemble de l'existant est passé au crible des théories et expérimentations scientifiques. Le monopole religieux de l'interprétation de l'existant est battu en brèche. Les sciences ne sont pas par essence anti-religieuses et des scientifique adhèrent même parfois à telles ou telles mythologies religieuses[1], mais de fait, leurs conclusions s'apparentent souvent à un lynchage tant elles bousculent les croyances propagées par les hominines. Contrairement à dieu qui arrive de nulle-part, ces sciences sont le produit historique de l'observation de l'existant par les hominines durant des millénaires avec des outils toujours plus complexes et des méthodes de plus en plus critiques. Il est probable qu'aujourd'hui le volume de savoirs et d'écrits scientifiques produits dépasse largement ce qui se fait sur les mêmes sujets avec une approche religieuse. Les sciences ne sont pas seulement une somme de savoirs cumulatifs, elles produisent aussi de l'auto-critique permanente qui invalide certaines théories scientifiques ou les améliore. Il a fallu attendre le courant du XXème siècle après JCⒸ[2] pour que se dégage progressivement un consensus scientifique sur la date de la formation de la planète Terre, environ 4,5 milliards d'années avant lui. Soit en 4500000000 avant JCⒸ. Cette datation approximative et l'échelle de temps font qu'en 2020 après JCⒸ la Terre est presque aussi vieille qu'à Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ[3] pour reprendre le titre d'un célèbre documentaire. Macédoine d'objets stellaires qui s'agglomèrent, la planète se stabilise sous la forme d'un noyau chaud qui en forme le cœur et d'une surface qui se refroidit. Cette différence de température solidifie une partie de la matière en fusion qui se constitue progressivement en une croûte de plusieurs dizaines de kilomètres d'épaisseur. Cette épaisseur n'est pas uniforme, elle varie de 10 et 40 kilomètres selon les endroits du globe. Cette couche solide est en permanence soumise à la pression exercée par les parties intérieures et chaudes de la planète qui cherchent à monter et se heurtent aux températures extérieures plus basses qui cherchent à descendre. Le mouvement en profondeur de la matière "liquide" en fusion fracture la croûte en de multiples plaques. Les contraintes exercées sur ces plaques les fait bouger. Elles se chevauchent, se disloquent et se rencontrent dans un mouvement permanent, ce que les géologues appellent subduction, divergence et collision. Le phénomène chimique appelé "eau" contribue à cet échange de température en étant un facteur important du refroidissement de la croûte terrestre. C'est aussi dans cet élément aquatique que se développent les premières formes de vie. Les géologues identifient actuellement environ une quinzaine de plaques tectoniques, de tailles et de formes très différentes, dont les continents ne sont que des portions hors de l'eau. Dans les années 1960, la théorie de la tectonique des plaques qui s'élabore confirme les observations faites au cours des siècles précédents sur les similitudes des contours continentaux et explique les similarités de la faune, de la flore et des minéraux dans des régions du globe fort éloignées. Jusqu'ici la vision dominante supposait que la croûte terrestre pouvait être déformée de manière verticale, ce qui expliquait l'existence des montagnes et des profondeurs marines, mais que les continents étaient fixes. La démonstration de cette mobilité des plaques tectoniques, et plus généralement les nouvelles connaissances sur l'histoire de la Terre, sont un coup de grâce pour les adeptes des théories de la terre creuse[4] ou plate. Pour la première, l'impossibilité de vivre pour les hominines dans un environnement fait de roche en fusion est flagrante alors qu'elle imagine un soleil intérieur. Pour la seconde, la "dérive des continents" ne peut mener qu'à un terrible accident lorsque l'un d'entre eux tombera hors du plateau terrestre pour chuter dans l'immensité de l'espace. Irrémédiablement, tous les continents devraient ainsi faire le grand saut dans le vide. Mais peut-être peut-on être platiste tout en acceptant la théorie de la tectonique des plaques si l'on admet que les bords qui empêchent les océans de s'écouler dans l'espace sont assez solides pour que les plaques en mouvement puissent venir rebondir dessus, pour repartir dans un autre sens ? Comme la théorie de Scrat[5], ce questionnement n'a pas lieu d'être dans une réflexion protivophile. Pour ne pas inquiéter les hominines lisant ce texte, rappelons ici que la Terre est sphérique et qu'il n'y a donc aucun danger. ArchipelSelon la géologie actuelle, la croûte terrestre ne cesse de se déformer et les plaques glissent dans un mouvement incessant. Les théories géologiques considèrent que depuis la formation de la planète, les différentes parties émergées des plaques, les continents, ont plusieurs fois formé un seul et unique continent au cours de quatre premiers milliards d'années. Les modélisations scientifiques de la tectonique des plaques posent que le cycle entre les différents super-continents est d'environ 500 millions d'années lors desquelles ils se constituent par agglomération puis se disloquent pour en constituer un nouveau. Mais les données disponibles ne permettent pas de retracer les parcours des agglomérations et scissions de chaque morceau de ce qui deviendra ensuite un bout de ce super-continent. Un peu poètes, les géologues ont donné un nom à chacun des hypothétiques super-continents des quatre premiers milliards d'années (Vaalbara, Kenorland, Columbia et Rodinia[6]) et des océans uniques qui les entourent. Respectivement Nealbara, Lerova, l'Océan Atlanto-Pacifique et Mirovia. Le plus récent super-continent a été nommé Pangée et son océan unique Panthalassa. La Pangée se constitue par la rencontre des continents nés de la désagrégation de la Rodinia. La Laurussia et le proto-Gondwana, venant par le sud, ferment la mer les séparant et s'agglomèrent à la Siberia et à la Kazakhstania par l'est. Le premier continent regroupe les anciens continents de Laurentia, Baltica et Avalonia qui ont fusionné, et le proto-Gondwana est formé de deux parties qui se sont heurtées quelques millions d'années auparavant : l'une occidentale et l'autre orientale. La Pangée met environ 200 millions d'années pour s'agglomérer et représente la presque totalité des terres émergées. Ce nouveau super-continent est en arc de cercle, centré sur l'équateur. Il est peuplé de divers reptiles, amphibiens, insectes et arthropodes, dont certains sont gigantesques du fait d'un taux d'oxygène bien plus élevé qu'actuellement. Mais aussi de petits mammifères. Les conséquences de la formation de la Pangée sur le climat, la faune et la flore sont considérables. La réduction des zones côtières engendre la disparition de nombreuses espèces aquatiques et les zones centrales, trop éloignées de Panthalassa et donc peu soumises aux précipitations, se réchauffent et se désertifient progressivement. Les vastes étendues de forêts qui couvrent la Pangée se réduisent peu à peu. Les conditions climatiques transforment le super-continent luxuriant en un vaste désert central où seules les côtes sont véritablement habitables. Environ 80% des espèces animales disparaissent. Sous l'effet constant de la tectonique des plaques, la Pangée commence à se fractionner entre 250 et 200 millions d'années avant le présent en deux blocs continentaux. Au nord la Laurasia et au sud le Gondwana. Un océan s'ouvre petit à petit entre les deux continents permettant ainsi aux régions arides du centre de cette Pangée fracturée d'être à nouveau touchées par les précipitations. Les zones arides diminuent considérablement. Après une nouvelle extinction massive d'espèces vivantes, la dislocation du super-continent favorise l'émergence d'espèces animales et végétales différenciées selon le contexte propre à la Laurasia ou au Gondwana. À son tour le Gondwana[7] se fractionne en plusieurs continents environ 160 millions d'années avant 1970, l'année de naissance de F. Merdjanov. Quarante millions d'années plus tard, dans le sud-ouest du Gondwana, une première plaque se détache et s'éloigne du continent. Il s'agit de la plaque indienne qui, pendant plusieurs dizaines de millions d'années, va remonter vers la partie orientale de la Laurasia et la heurter violemment, créant ainsi l’Himalaya. Le nord de l'ex-Gondwana se fissure en deux blocs continentaux (120 Ma), à l'ouest la plaque sud-américaine et à l'est l'africaine. À l'extrême sud du Gondwana, la partie la plus proche du pôle sud se détache elle-aussi. Tout d'abord Zealandia puis un large bloc continental qui par son mouvement vient en contact avec l'extrême sud de la plaque sud-américaine avant de s'en séparer et de se diviser en deux plaques distinctes, l'antarctique et l'australienne. Comme le reste de l'ex-Pangée, le Gondwana est peuplé de multiples espèces aujourd'hui disparues dont les dinosaures sont les plus emblématiques. Les premiers oiseaux apparaissent et les petits mammifères prolifèrent. Les arbres et les plantes se diversifient. Dans le milieu océanique, les mollusques, les poissons et les reptiles marins sont les espèces animales dominantes. Le climat dans l'ex-Gondwana est globalement chaud et humide sur les continents des plaques africaine et sud-américaine, et plus sec et froid dans le sud après la séparation des plaques antarctique et australienne qui favorise les courants océaniques. L'éclatement de la Pangée en plusieurs continents puis leurs dislocations ont pour conséquence la montée générale du niveau des eaux océaniques et la submersion de vastes régions. Environ 60 millions d'années avant JC — même s'il n'a rien à voir — les dinosaures et quelques autres espèces s'éteignent massivement à la suite d'un bouleversement climatique engendré par la chute d'un objet céleste massif sur la Terre.
Notes
|