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Dans la [[Français|langue française]], une ''tondeuse'' est l'outil qui permet de ''tondre'', c'est-à-dire de couper à ras. Ce verbe se retrouve dans de très nombreuses langues dite latines : Du roumain ''tunde'' au catalan ''tondre'', en passant par le [[nissard]] ''tondre''. Pour la même signification, les langues germaniques utilisent des dérivés d'une racine commune qui exprime le fait de couper et qui forme, par exemple, l'anglais ''shear'' ou l'allemand ''scheren''. Construite progressivement à partir du latin, sur un substrat celtique et des apports germaniques, grecs et arabes, la langue française actuelle conserve cet étymon dans des mots comme ''déchirer'' <ref>''déchirer''</ref>, ''circoncire'' <ref>''circoncire''</ref> ou ''scier'' <ref>''scier''</ref>. Féminin de ''tondeur'', la ''tondeuse'' — parfois aussi appelée ''tonderesse'' — est l'hominine femelle qui pratique la ''tonte'' ou celle qui est la compagne du tondeur. Les plus anciennes formes répertoriées dans des textes pour définir l'outil nécessaire à la tonte sont ''tondoir'' ou ''tondre'' <ref>''tondoir'' ou ''tondre''</ref>, tous deux noms masculins, et datent du début du XIII<sup><small>ème</small></sup> siècle après JC<sup>Ⓒ</sup> <ref> JC<sup>Ⓒ</sup></ref>. Ils sont utilisés pour la tonte du pelage des hominines <ref>hominines</ref> — poils et cheveux — ainsi que celui de certaines autres espèces animales. Tel que les caprins et les ovins. Et aussi dans la fabrication de draps en laine pour désigner l'action de couper les poils qui dépassent ou dans la sylviculture pour l'acte de débarrasser des arbres de leurs branches mortes ou jugées inutiles. Avant le XV<sup><small>ème</small></sup> siècle et la standardisation d'une langue française, il existe de multiples formes pour exprimer cela. Se côtoient indistinctement ''tondeure'', ''tondure'', ''tonseure'' ou ''tonsure'' pour parler d'une tonte. Dans ce qui peut être ''tondable'', il est parfois fait une différenciation entre le ''tondage'' des poils dépassant du drap, la ''tondaille'' des espèces domestiquées à pelage laineux, et la ''tonture'' du pelage pileux et capillaire des hominines. Quelle que soit leur origine, ces ''toisons'' doivent être raccourcies. | Dans la [[Français|langue française]], une ''tondeuse'' est l'outil qui permet de ''tondre'', c'est-à-dire de couper à ras. Ce verbe se retrouve dans de très nombreuses langues dite latines : Du roumain ''tunde'' au catalan ''tondre'', en passant par le [[nissard]] ''tondre''. Pour la même signification, les langues germaniques utilisent des dérivés d'une racine commune qui exprime le fait de couper et qui forme, par exemple, l'anglais ''shear'' ou l'allemand ''scheren''. Construite progressivement à partir du latin, sur un substrat celtique et des apports germaniques, grecs et arabes, la langue française actuelle conserve cet étymon dans des mots comme ''déchirer'' <ref>''déchirer''</ref>, ''circoncire'' <ref>''circoncire''</ref> ou ''scier'' <ref>''scier''</ref>. Féminin de ''tondeur'', la ''tondeuse'' — parfois aussi appelée ''tonderesse'' — est l'hominine femelle qui pratique la ''tonte'' ou celle qui est la compagne du tondeur. Les plus anciennes formes répertoriées dans des textes pour définir l'outil nécessaire à la tonte sont ''tondoir'' ou ''tondre'' <ref>''tondoir'' ou ''tondre''</ref>, tous deux noms masculins, et datent du début du XIII<sup><small>ème</small></sup> siècle après JC<sup>Ⓒ</sup> <ref> JC<sup>Ⓒ</sup></ref>. Ils sont utilisés pour la tonte du pelage des hominines <ref>hominines</ref> — poils et cheveux — ainsi que celui de certaines autres espèces animales. Tel que les caprins et les ovins. Et aussi dans la fabrication de draps en laine pour désigner l'action de couper les poils qui dépassent ou dans la sylviculture pour l'acte de débarrasser des arbres de leurs branches mortes ou jugées inutiles. Avant le XV<sup><small>ème</small></sup> siècle et la standardisation d'une langue française, il existe de multiples formes pour exprimer cela. Se côtoient indistinctement ''tondeure'', ''tondure'', ''tonseure'' ou ''tonsure'' pour parler d'une tonte. Dans ce qui peut être ''tondable'', il est parfois fait une différenciation entre le ''tondage'' des poils dépassant du drap, la ''tondaille'' des espèces domestiquées à pelage laineux, et la ''tonture'' du pelage pileux et capillaire des hominines. Quelle que soit leur origine, ces ''toisons'' doivent être raccourcies. | ||
− | == | + | == Espaces tonderiens == |
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=== Hominines === | === Hominines === |
Version du 7 avril 2023 à 12:10
Tondeuse. (клиперс en macédonien - tondèira [1] en nissard) Arme par destination et outil de domination
ProtohistoireDans la langue française, une tondeuse est l'outil qui permet de tondre, c'est-à-dire de couper à ras. Ce verbe se retrouve dans de très nombreuses langues dite latines : Du roumain tunde au catalan tondre, en passant par le nissard tondre. Pour la même signification, les langues germaniques utilisent des dérivés d'une racine commune qui exprime le fait de couper et qui forme, par exemple, l'anglais shear ou l'allemand scheren. Construite progressivement à partir du latin, sur un substrat celtique et des apports germaniques, grecs et arabes, la langue française actuelle conserve cet étymon dans des mots comme déchirer [2], circoncire [3] ou scier [4]. Féminin de tondeur, la tondeuse — parfois aussi appelée tonderesse — est l'hominine femelle qui pratique la tonte ou celle qui est la compagne du tondeur. Les plus anciennes formes répertoriées dans des textes pour définir l'outil nécessaire à la tonte sont tondoir ou tondre [5], tous deux noms masculins, et datent du début du XIIIème siècle après JCⒸ [6]. Ils sont utilisés pour la tonte du pelage des hominines [7] — poils et cheveux — ainsi que celui de certaines autres espèces animales. Tel que les caprins et les ovins. Et aussi dans la fabrication de draps en laine pour désigner l'action de couper les poils qui dépassent ou dans la sylviculture pour l'acte de débarrasser des arbres de leurs branches mortes ou jugées inutiles. Avant le XVème siècle et la standardisation d'une langue française, il existe de multiples formes pour exprimer cela. Se côtoient indistinctement tondeure, tondure, tonseure ou tonsure pour parler d'une tonte. Dans ce qui peut être tondable, il est parfois fait une différenciation entre le tondage des poils dépassant du drap, la tondaille des espèces domestiquées à pelage laineux, et la tonture du pelage pileux et capillaire des hominines. Quelle que soit leur origine, ces toisons doivent être raccourcies. Espaces tonderiensOvinsHomininesNotes |