Ultracrépidarien : Différence entre versions

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''Ultracrépidarien'' se compose des trois racines que sont ''ultra'', ''crépidar'' et ''rien''. Emprunté au latin, ''ultra'' exprime l'excès. Tout ce qui est ultra est teinté de débordements. Le français conserve ''outre'' pour désigner le dépassement d'une limite. Dans sa géographie, ses anciennes colonies d'outre-mer sont ultra-marines. Ultra- est essentiellement utilisé en tant que préfixe, seul l'usage populaire emploie une forme nominale pour nommer les fanatiques des pratiques sportives liées au football : les "''Ultras''". Rien n'est dit sur son genre grammatical mais la réalité en fait un usage principalement masculin. ''Crépidar'' est très similaire à une forme verbale dérivée de ''crespine'' la "chance", issue du continuum roman occidental, ou de ''crespinada'' le fait d'en avoir. Comme dans de nombreux autres mots du français, l'accent aiguë marque l'ancienne notation ''es''. D'autres arguent des proximités entre "crépidar" et "crépiter" et pointent les nombreux cas de notation de sonorités proches qui font passer dans l'usage un ''t'' plutôt qu'un ''d'' ou l'inverse. Historiquement ce processus se retrouve dans de nombreuses pratiques linguistiques. L'anglais et l'allemand standardisés partagent nombre de mots dont l'écriture d'un ''d'' de début de mot dans l'un est un ''t'' dans l'autre<ref>Day et Tag (Jour) par exemple. D'autres exemples</ref>. Dérivé du latin ''crepitare'', crépiter signifie "émettre un bruit sec de manière répétée". Des applaudissements peuvent crépiter. Le feu aussi. ''[[Hameau de Rien|Rien]]'' est le nom d'un hameau drômois. L'hypothèse ''crespinada'' défend que la terminaison ''nada'' est très proche d'un terme similaire en castillan qui se traduit en français par "rien" et ressemble énormément au nom du hameau. Les pratiques linguistiques de la Drôme sont en effet parentes de celles de la péninsule ibérique. Pour elle, par un processus de traduction approximative en [[français]] standardisé, crépidarien se fait gentilé des hominines du hameau de Rien. Qui ont la chance d'être à Rien. Pour les autres, l'assemblage de "crépiter" et de "rien" désigne les hominines qui se réjouissent de vivre dans ce hameau et le font savoir de manière bruyante. Malgré leurs approches différentes, les analyses linguistiques se rejoignent sur le fait que ''ultracrépidarien'' soit couramment utilisé pour nommer les Ultras du hameau de Rien. N'ayant aucune équipe à soutenir, ces ultras se faufilent discrètement dans des matchs de football et signalent leur présence par des devinettes.
 
''Ultracrépidarien'' se compose des trois racines que sont ''ultra'', ''crépidar'' et ''rien''. Emprunté au latin, ''ultra'' exprime l'excès. Tout ce qui est ultra est teinté de débordements. Le français conserve ''outre'' pour désigner le dépassement d'une limite. Dans sa géographie, ses anciennes colonies d'outre-mer sont ultra-marines. Ultra- est essentiellement utilisé en tant que préfixe, seul l'usage populaire emploie une forme nominale pour nommer les fanatiques des pratiques sportives liées au football : les "''Ultras''". Rien n'est dit sur son genre grammatical mais la réalité en fait un usage principalement masculin. ''Crépidar'' est très similaire à une forme verbale dérivée de ''crespine'' la "chance", issue du continuum roman occidental, ou de ''crespinada'' le fait d'en avoir. Comme dans de nombreux autres mots du français, l'accent aiguë marque l'ancienne notation ''es''. D'autres arguent des proximités entre "crépidar" et "crépiter" et pointent les nombreux cas de notation de sonorités proches qui font passer dans l'usage un ''t'' plutôt qu'un ''d'' ou l'inverse. Historiquement ce processus se retrouve dans de nombreuses pratiques linguistiques. L'anglais et l'allemand standardisés partagent nombre de mots dont l'écriture d'un ''d'' de début de mot dans l'un est un ''t'' dans l'autre<ref>Day et Tag (Jour) par exemple. D'autres exemples</ref>. Dérivé du latin ''crepitare'', crépiter signifie "émettre un bruit sec de manière répétée". Des applaudissements peuvent crépiter. Le feu aussi. ''[[Hameau de Rien|Rien]]'' est le nom d'un hameau drômois. L'hypothèse ''crespinada'' défend que la terminaison ''nada'' est très proche d'un terme similaire en castillan qui se traduit en français par "rien" et ressemble énormément au nom du hameau. Les pratiques linguistiques de la Drôme sont en effet parentes de celles de la péninsule ibérique. Pour elle, par un processus de traduction approximative en [[français]] standardisé, crépidarien se fait gentilé des hominines du hameau de Rien. Qui ont la chance d'être à Rien. Pour les autres, l'assemblage de "crépiter" et de "rien" désigne les hominines qui se réjouissent de vivre dans ce hameau et le font savoir de manière bruyante. Malgré leurs approches différentes, les analyses linguistiques se rejoignent sur le fait que ''ultracrépidarien'' soit couramment utilisé pour nommer les Ultras du hameau de Rien. N'ayant aucune équipe à soutenir, ces ultras se faufilent discrètement dans des matchs de football et signalent leur présence par des devinettes.
  

Version du 2 septembre 2020 à 23:19

Ultracrépidarien.


[En cours de rédaction]

Éthique mologique

La recherche des origines et des sens des mots ou des expressions, à travers le temps et l'espace, est une discipline linguistique qui prête le flanc aux critiques. Tant pour ses méthodes que pour ses conclusions. Les pratiques linguistiques ne sont pas choses immuables, elles se modifient, se contredisent, se ressemblent et divergent au fil des siècles. L'orthographe est mouvante, les genres s'inversent, les sens glissent et les usages fluctuent. La compréhension d'un mot ou d'une expression est bien plus le miroir d'une situation présente que d'une quelconque ancienne interprétation. La langue dite française n'échappe pas à ces problématiques. L'éthique mologique — contraction de mot et de logique, se note étymologie en langage SMS — est une démarche scientifique qui vise à offrir une écriture de l'histoire de la représentation graphique d'une langue, ainsi qu'une lecture temporelle de ses glissements de sens. Les choix et les interprétations ne sont pas neutres. Accepter, par exemple, l'orthographe ph à nénuphar est le marqueur d'un hypothétique emprunt au grec alors qu'opter pour nénufar rend visible l'origine arabe de ce mot de la langue française standardisée. L'enjeu n'est pas ici simplement linguistique, il s'inscrit dans un contexte social[1]. Une réforme récente préconise maintenant la présence du f dans le cadre d'une simplification de l'orthographe[2]. Considérer que l'expression "Remède de bonne-femme" tire ses origines de l'hominine femelle et doit donc s'écrire ainsi s'appuie sur un raisonnement logique qui, soit assigne ces femelles à un rôle social intangible, soit argumente contre les constructions sociales de genre. Dans les deux cas, cela repousse l'hypothèse qu'elle puisse être une déformation de "bon fame", c'est à dire "de bonne réputation". Le sens de "réputation", de "rumeur" et de "renommée" est attesté dès le XIVème siècle après JC[3]. Emprunté au latin fama qui a le même sens, ce terme est aussi utilisé au féminin. La famée est la réputation. Le français a conservé les termes de fameux, fameuse et fameusement et les expressions "bien famé" et "mal famé". Sage fame des lexiques et des dictionnaires, l'éthico-mologiste est littéraire et n'entend rien à la pratique.

Je dis ça, je dis rien

Exercice n°1

Racine carrée de 1721344 ?

Ultracrépidarien se compose des trois racines que sont ultra, crépidar et rien. Emprunté au latin, ultra exprime l'excès. Tout ce qui est ultra est teinté de débordements. Le français conserve outre pour désigner le dépassement d'une limite. Dans sa géographie, ses anciennes colonies d'outre-mer sont ultra-marines. Ultra- est essentiellement utilisé en tant que préfixe, seul l'usage populaire emploie une forme nominale pour nommer les fanatiques des pratiques sportives liées au football : les "Ultras". Rien n'est dit sur son genre grammatical mais la réalité en fait un usage principalement masculin. Crépidar est très similaire à une forme verbale dérivée de crespine la "chance", issue du continuum roman occidental, ou de crespinada le fait d'en avoir. Comme dans de nombreux autres mots du français, l'accent aiguë marque l'ancienne notation es. D'autres arguent des proximités entre "crépidar" et "crépiter" et pointent les nombreux cas de notation de sonorités proches qui font passer dans l'usage un t plutôt qu'un d ou l'inverse. Historiquement ce processus se retrouve dans de nombreuses pratiques linguistiques. L'anglais et l'allemand standardisés partagent nombre de mots dont l'écriture d'un d de début de mot dans l'un est un t dans l'autre[4]. Dérivé du latin crepitare, crépiter signifie "émettre un bruit sec de manière répétée". Des applaudissements peuvent crépiter. Le feu aussi. Rien est le nom d'un hameau drômois. L'hypothèse crespinada défend que la terminaison nada est très proche d'un terme similaire en castillan qui se traduit en français par "rien" et ressemble énormément au nom du hameau. Les pratiques linguistiques de la Drôme sont en effet parentes de celles de la péninsule ibérique. Pour elle, par un processus de traduction approximative en français standardisé, crépidarien se fait gentilé des hominines du hameau de Rien. Qui ont la chance d'être à Rien. Pour les autres, l'assemblage de "crépiter" et de "rien" désigne les hominines qui se réjouissent de vivre dans ce hameau et le font savoir de manière bruyante. Malgré leurs approches différentes, les analyses linguistiques se rejoignent sur le fait que ultracrépidarien soit couramment utilisé pour nommer les Ultras du hameau de Rien. N'ayant aucune équipe à soutenir, ces ultras se faufilent discrètement dans des matchs de football et signalent leur présence par des devinettes.

Exercice n°2

Exercice n°3

Exercice n°4

Exercice n°5

Notes

  1. 1992
  2. Réformes
  3. JC
  4. Day et Tag (Jour) par exemple. D'autres exemples