Svetoslav Merdjanov : Différence entre versions

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== Hominino-géographie ==
 
== Hominino-géographie ==
  
L'hominine Svetoslav "Slavi" Merdjanov est selon l'état civil considéré de sexe masculin. Il est né le 16 juillet 1876 après Jésus aka Chrisécopy;<ref>JC</ref> à Karnobat, dans la province de Burgas dans le sud-est de la Bulgarie. Il poursuit sa scolarité à Roussé, plus au nord, dans le lycée de la ville où il y rencontre des anarchistes avec qui il se lie. Il rejoint alors le groupe anarchiste de Roussé, mis en place par Varban Kilifarski. Après ses études, Merdjanov se rend en Suisse pour continuer sa scolarité, il s'installe à Génève mais finalement renonce à s'inscrire à l'université.
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L'hominine Svetoslav "Slavi" Merdjanov est selon l'état civil considéré de sexe masculin. Il est né le 16 juillet 1876 après Jésus aka Christ&copy;<ref>JC</ref> à Karnobat, dans la province de Burgas dans le sud-est de la Bulgarie. Il poursuit sa scolarité à Roussé, plus au nord, dans le lycée de la ville où il y rencontre des anarchistes avec qui il se lie. Il rejoint alors le groupe anarchiste de Roussé, mis en place par Varban Kilifarski. Après ses études, Merdjanov se rend en Suisse pour continuer sa scolarité, il s'installe à Génève mais finalement renonce à s'inscrire à l'université.
  
 
=== Le Groupe de Genève ===
 
=== Le Groupe de Genève ===

Version du 17 octobre 2018 à 16:29

Svetoslav Merdjanov (Светослав Мерџанов en macédonien) Éphémère anarchiste bulgaro-macédonien.

[En cours de rédaction]


Hominino-géographie

L'hominine Svetoslav "Slavi" Merdjanov est selon l'état civil considéré de sexe masculin. Il est né le 16 juillet 1876 après Jésus aka Christ©[1] à Karnobat, dans la province de Burgas dans le sud-est de la Bulgarie. Il poursuit sa scolarité à Roussé, plus au nord, dans le lycée de la ville où il y rencontre des anarchistes avec qui il se lie. Il rejoint alors le groupe anarchiste de Roussé, mis en place par Varban Kilifarski. Après ses études, Merdjanov se rend en Suisse pour continuer sa scolarité, il s'installe à Génève mais finalement renonce à s'inscrire à l'université.

Le Groupe de Genève

"Emblème" du Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens (1898)

Svetoslav Merdjanov, avec de quelques autres anarchistes bulgaro-macédoniens installés à Genève, Kina Guenova, Olga Balinova, Todora Zlateva et Jordan Kaltchev, créent le "Groupe de Genève". En 1897 ce groupe rédige un appel, diffusé en Bulgarie et en Roumélie, dans lequel il rejette les approches nationalistes de la "Question de Macédoine" et préconise une large fédération balkanique, sur le modèle du fédéralisme théorisé par Bakounine. Pour cela, il adopte la "propagande par le fait", c'est-à-dire qu'il prône l'utilisation de la violence contre les personnes et les biens. Illes sont bientôt rejoints par Mihail Guerdjikov et Petar Mandjoukov qui se sont fait expulser du lycée de Plovdiv pour y avoir lancé le Comité Central Révolutionnaire Macédonien, puis de celui de Kazanlik pour les mêmes raisons. Guerdjikov et Mandjoukov se joignent au "Groupe de Genève". Comme cela se pratique en Bulgarie, une partie d'entre elleux se monte en coopérative de consommation, appelée "commune", d'autres optent pour la vie collective. Le "Groupe" se transforme en Comité Révolutionnaire Clandestin Macédonien (CRCM - Македонскиот таен револуционерен комитет - МТРК) et publie le premier numéro de son journal ГласЪ (Glas, "Voix" en français) en juin 1898. Puis, le journal Oтмъщение (Otmashtenie, "Vengeance" en français), sous la direction de Mandjoukov, sous-titré "Organe des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens". Deux citations sont mises en exergue. L'une est issue de la Bible, le best-seller des christiens, "Œil pour œil, dent pour dent", et l'autre - en russe - d'un texte de Hertzen, "Ou l'un, ou l'autre : ou finir et avancer, ou s'arrêter à mi-chemin" [2]. Le groupe de Genève entretient des liens avec celui de Plovdiv à qui de la propagande, imprimée en Suisse, est envoyée régulièrement. Mandjoukov traduit en bulgare[3] Les crimes de Dieu[4] de Sébastien Faure et la déclaration d'Émile Henry à son procès[5].

Les Bateliers

Descendance ?

Notes

  1. JC
  2. G. Balkanski, Histoire du mouvement libertaire en Bulgarie. Esquisse, Volonté anarchiste, 1982
  3. La langue macédonienne, différenciée du bulgare, n'existe pas encore.
  4. Sébastien Faure, Les crimes de Dieu, 1897 - En ligne
  5. Déclaration d'Émile Henry à son procès, 1894 - En ligne