http://analectes2rien.legtux.org/wikimerdja/index.php?title=Roum%C3%A9lie&feed=atom&action=historyRoumélie - Historique des versions2024-03-29T14:38:41ZHistorique des versions pour cette page sur le wikiMediaWiki 1.33.2http://analectes2rien.legtux.org/wikimerdja/index.php?title=Roum%C3%A9lie&diff=15086&oldid=prevAnalectes2rien : /* De Roumélie */2022-03-13T22:30:21Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">De Roumélie</span></span></p>
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<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>"Oh rime à rien" aurait clamé le poète Khristo Botev<ref>Né en Bulgarie, Khristo Botev (1848 – 1876) est un poète et écrivain très actif dans la lutte des bulgares contre l’empire ottoman. Il meurt le 1er juin 1876 lors d’accrochages avec des soldats ottomans. Frank Mintz, "Évocation libertaire de Khristo Botev" [https://<del class="diffchange diffchange-inline">raforum</del>.<del class="diffchange diffchange-inline">info</del>/<del class="diffchange diffchange-inline">spip</del>.<del class="diffchange diffchange-inline">php?article3424 </del>En ligne]</ref></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>"Oh rime à rien" aurait clamé le poète Khristo Botev<ref>Né en Bulgarie, Khristo Botev (1848 – 1876) est un poète et écrivain très actif dans la lutte des bulgares contre l’empire ottoman. Il meurt le 1er juin 1876 lors d’accrochages avec des soldats ottomans. Frank Mintz, "Évocation libertaire de Khristo Botev" [https://<ins class="diffchange diffchange-inline">analectes2rien</ins>.<ins class="diffchange diffchange-inline">legtux.org/images/PDF</ins>/<ins class="diffchange diffchange-inline">botev</ins>.<ins class="diffchange diffchange-inline">pdf </ins>En ligne]</ref></div></td></tr>
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Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. Ces quatre jours sont égrainés de plusieurs échanges de tirs et affrontements entre les anarchistes et les forces de l’ordre. Vladimir Pingov, Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov, Konstantin Kirkov, Jordan Popjordaniv et Tzvetko Naoumov sont tués. La répression fait 35 morts selon les ottomans, entre 200 et 300 selon d’autres chiffres. Selon George Balkanski, sur les environ 2000 personnes arrêtées, 353 sont jugées et 33 d’entre elles sont condamnées. Pavel Chatev, Marko Bochnakov, Georges Bogdanov et Milan Arsov le sont à la peine capitale et les autres à des peines de 5 à 101 années de prison. Finalement, les peines de mort sont commuées en perpétuité. Après trois ans d’emprisonnement, les quatre perpet’ sont transférés à Mourzouk dans le désert du Fezzan. En 1908, lors de l’amnistie des Jeunes-Turcs, seuls Pavel Chatev et Georges Bogdanov sont encore vivants.</ref>.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’activisme anarchiste-communiste est présent à travers l’activité de différents groupes : Le Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens, les Fauteurs de Trouble (''Gürültücü'' en turc) ou les [[Les Bateliers|Bateliers]]. Ces derniers sont connus pour avoir perpétré des attaques à la bombe entre le 28 avril et le 1<sup>er</sup> mai 1903 dans la ville de Salonique pour protester contre la répression ottomane en Roumélie. Ceux qui ne furent pas tués pendant la série d'attaques, furent arrêtés et déportés en Libye. Peu réussirent à s'échapper<ref>Le 28 avril : Explosion d’une bombe posé par Pavel Chatev dans la salle des machines du navire français Guadalquivir de la compagnie des Messagerie maritimes. Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. Ces quatre jours sont égrainés de plusieurs échanges de tirs et affrontements entre les anarchistes et les forces de l’ordre. Vladimir Pingov, Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov, Konstantin Kirkov, Jordan Popjordaniv et Tzvetko Naoumov sont tués. La répression fait 35 morts selon les ottomans, entre 200 et 300 selon d’autres chiffres. Selon George Balkanski, sur les environ 2000 personnes arrêtées, 353 sont jugées et 33 d’entre elles sont condamnées. Pavel Chatev, Marko Bochnakov, Georges Bogdanov et Milan Arsov le sont à la peine capitale et les autres à des peines de 5 à 101 années de prison. Finalement, les peines de mort sont commuées en perpétuité. Après trois ans d’emprisonnement, les quatre perpet’ sont transférés à Mourzouk dans le désert du Fezzan. En 1908, lors de l’amnistie des Jeunes-Turcs, seuls Pavel Chatev et Georges Bogdanov sont encore vivants.</ref>.</div></td></tr>
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La religion officielle de l’empire ottoman est l’islam mais le but n’est pas la conversion, avec les statuts de dhimmi et de millet la soumission au pouvoir politique est suffisante. Ces conversions ont touché toutes les "communautés linguistiques" ou religieuses existantes, des albanophones, bulgarophones, <del class="diffchange diffchange-inline">grécophones</del>, roumanophones, serbophones<ref>L’islam est la religion la plus répandue parmi les albanophones, les turcophones et les roms des Balkans. Certains sont catholiques ou orthodoxes. Inversement, le christianisme est la religion dominante dans les autres aires linguistiques avec des "minorités" musulmanes comme les torbèches, les pomaks ou les gorans par exemple.</ref>, des roms ou des juifs se sont convertis individuellement ou collectivement à l’islam<ref>Daniel Panzac, "La population de la Macédoine au XIXe siècle (1820-1912)", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66 Les Balkans à l'époque ottomane, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1578.pdf En ligne]</ref>. Il est impossible de déterminer les raisons des conversions qui eurent lieu pendant ces quelques siècles ottomans<ref>Michel Balivet, "Aux origines de l'islamisation des Balkans ottomans" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1568.pdf En ligne]. Machiel Kiel, "La diffusion de l'Islam dans les campagnes bulgares à l'époque ottomane (XV<sup>e</sup> – XIX<sup>e</sup> s) : colonisation et conversion" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1571.pdf En ligne]. Nathalie Clayer, "Des agents du pouvoir ottoman dans les Balkans : les Halvetis" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1569.pdf En ligne]. Dans "Les Balkans à l'époque ottomane", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/issue/remmm_0997-1327_1992_num_66_1 En ligne]</ref>. Se convertir c’est pour les plus pauvres échapper à l’impôt des dhimmi, pour les riches s’ouvrir des perspectives nouvelles, pour les jeunes hommes fuir la conscription militaire, pour les hommes et les femmes se prémunir de l’esclavage, pour les hérétiques se protéger d’une Église totalitaire… Et, évidemment, les motivations profondes des individus émerveillés par la découverte d’une croyance qui semble moins obscurantiste !</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Lorsque les ottomans arrivent dans les Balkans au XIV<sup>ème</sup> siècle, la population est quasi exclusivement chrétienne, d’obédiences diverses, ayant des pratiques linguistiques ou culturelles multiples<ref>Johann Strauss, "Diglossie dans le domaine ottoman. Évolution et péripéties d'une situation linguistique", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 75 "Oral et écrit dans le monde turco-ottoman", n° 1, 1995 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1995_num_75_1_2625.pdf En ligne]</ref>. Point d’entrée et ouverture sur la plaque tectonique eurasiatique, cette région est déjà une macédoine – au sens de mélange – de populations issues de diverses vagues migratoires. Quelques communautés juives sont présentes dans les centres urbains. La religion officielle de l’empire ottoman est l’islam mais le but n’est pas la conversion, avec les statuts de dhimmi et de millet la soumission au pouvoir politique est suffisante. Ces conversions ont touché toutes les "communautés linguistiques" ou religieuses existantes, des albanophones, bulgarophones, <ins class="diffchange diffchange-inline">hellénophones</ins>, roumanophones, serbophones<ref>L’islam est la religion la plus répandue parmi les albanophones, les turcophones et les roms des Balkans. Certains sont catholiques ou orthodoxes. Inversement, le christianisme est la religion dominante dans les autres aires linguistiques avec des "minorités" musulmanes comme les torbèches, les pomaks ou les gorans par exemple.</ref>, des roms ou des juifs se sont convertis individuellement ou collectivement à l’islam<ref>Daniel Panzac, "La population de la Macédoine au XIXe siècle (1820-1912)", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66 Les Balkans à l'époque ottomane, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1578.pdf En ligne]</ref>. Il est impossible de déterminer les raisons des conversions qui eurent lieu pendant ces quelques siècles ottomans<ref>Michel Balivet, "Aux origines de l'islamisation des Balkans ottomans" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1568.pdf En ligne]. Machiel Kiel, "La diffusion de l'Islam dans les campagnes bulgares à l'époque ottomane (XV<sup>e</sup> – XIX<sup>e</sup> s) : colonisation et conversion" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1571.pdf En ligne]. Nathalie Clayer, "Des agents du pouvoir ottoman dans les Balkans : les Halvetis" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1569.pdf En ligne]. Dans "Les Balkans à l'époque ottomane", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/issue/remmm_0997-1327_1992_num_66_1 En ligne]</ref>. Se convertir c’est pour les plus pauvres échapper à l’impôt des dhimmi, pour les riches s’ouvrir des perspectives nouvelles, pour les jeunes hommes fuir la conscription militaire, pour les hommes et les femmes se prémunir de l’esclavage, pour les hérétiques se protéger d’une Église totalitaire… Et, évidemment, les motivations profondes des individus émerveillés par la découverte d’une croyance qui semble moins obscurantiste !</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 202 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’emploi du qualificatif de macédonien n’est pas un anachronisme, mais l’histoire de la Roumélie interroge sur la pertinence de cet usage. L’ambiguïté inhérente à l’histoire de ce terme nécessite peut-être que roumélien lui soit préféré.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’emploi du qualificatif de macédonien n’est pas un anachronisme, mais l’histoire de la Roumélie interroge sur la pertinence de cet usage. L’ambiguïté inhérente à l’histoire de ce terme nécessite peut-être que roumélien lui soit préféré.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><blockquote>''Que vaut alors le qualificatif de macédonien appliqué à la famille nihiliste de FM ? Faisait-elle partie de l’un de ces innombrables groupes humains de la mosaïque macédonienne faite de proximités et de nuances, de connivences et d’oppressions ? Roms musulmans ou <del class="diffchange diffchange-inline">bulgaro</del>-<del class="diffchange diffchange-inline">macédoniens </del>? Aroumains ou macédoniens ? En quoi est-elle macédonienne et quel sens cela a-t-il de la considérer telle ? Que cela nous apprend-il sur ses conditions sociales ? Notre approche protivophile apporte une réponse claire à ces questions. Rien. Ou pour le dire autrement, si cette dite famille n’est finalement pas macédonienne mais originaire d’une autre région, cela nous importe peu.''<ref name="FM" /></blockquote></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><blockquote>''Que vaut alors le qualificatif de macédonien appliqué à la famille nihiliste de FM ? Faisait-elle partie de l’un de ces innombrables groupes humains de la mosaïque macédonienne faite de proximités et de nuances, de connivences et d’oppressions ? Roms musulmans ou <ins class="diffchange diffchange-inline">macédo</ins>-<ins class="diffchange diffchange-inline">bulgariens </ins>? Aroumains ou macédoniens ? En quoi est-elle macédonienne et quel sens cela a-t-il de la considérer telle ? Que cela nous apprend-il sur ses conditions sociales ? Notre approche protivophile apporte une réponse claire à ces questions. Rien. Ou pour le dire autrement, si cette dite famille n’est finalement pas macédonienne mais originaire d’une autre région, cela nous importe peu.''<ref name="FM" /></blockquote></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
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</table>Analectes2rienhttp://analectes2rien.legtux.org/wikimerdja/index.php?title=Roum%C3%A9lie&diff=7150&oldid=prevAnalectes2rien : /* Populations et religions */2019-07-03T14:40:28Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Populations et religions</span></span></p>
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<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">Version du 3 juillet 2019 à 14:40</td>
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<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 22 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Assez rapidement, l’empire ottoman est multiconfessionnel. Il gère des populations musulmanes, chrétiennes et juives. Les premières relèvent de la loi commune alors que les deux autres ont le statut de ''dhimmi'' accordé au non-musulman. Inspiré de la religion musulmane, ce statut accorde une liberté de culte contre la reconnaissance de la légitimité du pouvoir politique, le paiement d’un impôt particulier et quelques restrictions. Au fil des siècles, des conquêtes et des réformes administratives de cet empire grandissant, les ottomans instituent le statut de ''millet'' (communauté) qui donne une reconnaissance légale à une multitude de communautés "ethnico-religieuses".</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Assez rapidement, l’empire ottoman est multiconfessionnel. Il gère des populations musulmanes, chrétiennes et juives. Les premières relèvent de la loi commune alors que les deux autres ont le statut de ''dhimmi'' accordé au non-musulman. Inspiré de la religion musulmane, ce statut accorde une liberté de culte contre la reconnaissance de la légitimité du pouvoir politique, le paiement d’un impôt particulier et quelques restrictions. Au fil des siècles, des conquêtes et des réformes administratives de cet empire grandissant, les ottomans instituent le statut de ''millet'' (communauté) qui donne une reconnaissance légale à une multitude de communautés "ethnico-religieuses".</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Lorsque les ottomans arrivent dans les Balkans au XIV<sup>ème</sup> siècle, la population est quasi exclusivement chrétienne, d’obédiences diverses, ayant des pratiques linguistiques ou culturelles multiples<ref>Johann Strauss, "Diglossie dans le domaine ottoman. Évolution et péripéties d'une situation linguistique", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 75 "Oral et écrit dans le monde turco-ottoman", n° 1, 1995 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1995_num_75_1_2625.pdf En ligne]</ref>. Point d’entrée et ouverture sur la plaque tectonique eurasiatique, cette région est déjà une macédoine – au sens de mélange – de populations issues de diverses vagues migratoires. Quelques communautés juives sont présentes dans les centres urbains. La religion officielle de l’empire ottoman est l’islam mais le but n’est pas la conversion, avec les statuts de dhimmi et de millet la soumission au pouvoir politique est suffisante. Ces conversions ont touché toutes les "communautés linguistiques" ou religieuses existantes, des albanophones, bulgarophones, grécophones, roumanophones, serbophones<ref>L’islam est la religion la plus répandue parmi les albanophones, les turcophones et les roms des Balkans. Certains sont catholiques ou orthodoxes. Inversement, le christianisme est la religion dominante dans les autres aires linguistiques avec des "minorités" musulmanes comme les torbèches, les pomaks ou les gorans par exemple.</ref>, des roms ou des juifs se sont convertis individuellement ou collectivement à l’islam<ref>Daniel Panzac, "La population de la Macédoine au XIXe siècle (1820-1912)", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66 Les Balkans à l'époque ottomane, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1578.pdf En ligne]</ref>. Il est impossible de déterminer les raisons des conversions qui eurent lieu pendant ces quelques siècles ottomans<ref><del class="diffchange diffchange-inline">7 </del>Michel Balivet, "Aux origines de l'islamisation des Balkans ottomans" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1568.pdf En ligne]. Machiel Kiel, "La diffusion de l'Islam dans les campagnes bulgares à l'époque ottomane (XV<sup>e</sup> – XIX<sup>e</sup> s) : colonisation et conversion" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1571.pdf En ligne]. Nathalie Clayer, "Des agents du pouvoir ottoman dans les Balkans : les Halvetis" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1569.pdf En ligne]. Dans "Les Balkans à l'époque ottomane", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/issue/remmm_0997-1327_1992_num_66_1 En ligne]</ref>. Se convertir c’est pour les plus pauvres échapper à l’impôt des dhimmi, pour les riches s’ouvrir des perspectives nouvelles, pour les jeunes hommes fuir la conscription militaire, pour les hommes et les femmes se prémunir de l’esclavage, pour les hérétiques se protéger d’une Église totalitaire… Et, évidemment, les motivations profondes des individus émerveillés par la découverte d’une croyance qui semble moins obscurantiste !</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Lorsque les ottomans arrivent dans les Balkans au XIV<sup>ème</sup> siècle, la population est quasi exclusivement chrétienne, d’obédiences diverses, ayant des pratiques linguistiques ou culturelles multiples<ref>Johann Strauss, "Diglossie dans le domaine ottoman. Évolution et péripéties d'une situation linguistique", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 75 "Oral et écrit dans le monde turco-ottoman", n° 1, 1995 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1995_num_75_1_2625.pdf En ligne]</ref>. Point d’entrée et ouverture sur la plaque tectonique eurasiatique, cette région est déjà une macédoine – au sens de mélange – de populations issues de diverses vagues migratoires. Quelques communautés juives sont présentes dans les centres urbains. La religion officielle de l’empire ottoman est l’islam mais le but n’est pas la conversion, avec les statuts de dhimmi et de millet la soumission au pouvoir politique est suffisante. Ces conversions ont touché toutes les "communautés linguistiques" ou religieuses existantes, des albanophones, bulgarophones, grécophones, roumanophones, serbophones<ref>L’islam est la religion la plus répandue parmi les albanophones, les turcophones et les roms des Balkans. Certains sont catholiques ou orthodoxes. Inversement, le christianisme est la religion dominante dans les autres aires linguistiques avec des "minorités" musulmanes comme les torbèches, les pomaks ou les gorans par exemple.</ref>, des roms ou des juifs se sont convertis individuellement ou collectivement à l’islam<ref>Daniel Panzac, "La population de la Macédoine au XIXe siècle (1820-1912)", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66 Les Balkans à l'époque ottomane, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1578.pdf En ligne]</ref>. Il est impossible de déterminer les raisons des conversions qui eurent lieu pendant ces quelques siècles ottomans<ref>Michel Balivet, "Aux origines de l'islamisation des Balkans ottomans" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1568.pdf En ligne]. Machiel Kiel, "La diffusion de l'Islam dans les campagnes bulgares à l'époque ottomane (XV<sup>e</sup> – XIX<sup>e</sup> s) : colonisation et conversion" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1571.pdf En ligne]. Nathalie Clayer, "Des agents du pouvoir ottoman dans les Balkans : les Halvetis" [http://www.persee.fr/docAsPDF/remmm_0997-1327_1992_num_66_1_1569.pdf En ligne]. Dans "Les Balkans à l'époque ottomane", ''Revue du monde musulman et de la Méditerranée'', vol. 66, n° 1, 1992 [http://www.persee.fr/issue/remmm_0997-1327_1992_num_66_1 En ligne]</ref>. Se convertir c’est pour les plus pauvres échapper à l’impôt des dhimmi, pour les riches s’ouvrir des perspectives nouvelles, pour les jeunes hommes fuir la conscription militaire, pour les hommes et les femmes se prémunir de l’esclavage, pour les hérétiques se protéger d’une Église totalitaire… Et, évidemment, les motivations profondes des individus émerveillés par la découverte d’une croyance qui semble moins obscurantiste !</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
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<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
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Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. Ces quatre jours sont égrainés de plusieurs échanges de tirs et affrontements entre les anarchistes et les forces de l’ordre. Vladimir Pingov, Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov, Konstantin Kirkov, Jordan Popjordaniv et Tzvetko Naoumov sont tués. La répression fait 35 morts selon les ottomans, entre 200 et 300 selon d’autres chiffres. Selon George Balkanski, sur les environ 2000 personnes arrêtées, 353 sont jugées et 33 d’entre elles sont condamnées. Pavel Chatev, Marko Bochnakov, Georges Bogdanov et Milan Arsov le sont à la peine capitale et les autres à des peines de 5 à 101 années de prison. Finalement, les peines de mort sont commuées en perpétuité. Après trois ans d’emprisonnement, les quatre perpet’ sont transférés à Mourzouk dans le désert du Fezzan. En 1908, lors de l’amnistie des Jeunes-Turcs, seuls Pavel Chatev et Georges Bogdanov sont encore vivants.</ref>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L’activisme anarchiste-communiste est présent à travers l’activité de différents groupes : Le Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens, les Fauteurs de Trouble (''Gürültücü'' en turc) ou les [[<ins class="diffchange diffchange-inline">Les Bateliers|</ins>Bateliers]]. Ces derniers sont connus pour avoir perpétré des attaques à la bombe entre le 28 avril et le 1<sup>er</sup> mai 1903 dans la ville de Salonique pour protester contre la répression ottomane en Roumélie. Ceux qui ne furent pas tués pendant la série d'attaques, furent arrêtés et déportés en Libye. Peu réussirent à s'échapper<ref>Le 28 avril : Explosion d’une bombe posé par Pavel Chatev dans la salle des machines du navire français Guadalquivir de la compagnie des Messagerie maritimes. Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. Ces quatre jours sont égrainés de plusieurs échanges de tirs et affrontements entre les anarchistes et les forces de l’ordre. Vladimir Pingov, Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov, Konstantin Kirkov, Jordan Popjordaniv et Tzvetko Naoumov sont tués. La répression fait 35 morts selon les ottomans, entre 200 et 300 selon d’autres chiffres. Selon George Balkanski, sur les environ 2000 personnes arrêtées, 353 sont jugées et 33 d’entre elles sont condamnées. Pavel Chatev, Marko Bochnakov, Georges Bogdanov et Milan Arsov le sont à la peine capitale et les autres à des peines de 5 à 101 années de prison. Finalement, les peines de mort sont commuées en perpétuité. Après trois ans d’emprisonnement, les quatre perpet’ sont transférés à Mourzouk dans le désert du Fezzan. En 1908, lors de l’amnistie des Jeunes-Turcs, seuls Pavel Chatev et Georges Bogdanov sont encore vivants.</ref>.</div></td></tr>
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Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. Ces quatre jours sont égrainés de plusieurs échanges de tirs et affrontements entre les anarchistes et les forces de l’ordre. Vladimir Pingov, Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov, Konstantin Kirkov, Jordan Popjordaniv et Tzvetko Naoumov sont tués. La répression fait 35 morts selon les ottomans, entre 200 et 300 selon d’autres chiffres. Selon George Balkanski, sur les environ 2000 personnes arrêtées, 353 sont jugées et 33 d’entre elles sont condamnées. Pavel Chatev, Marko Bochnakov, Georges Bogdanov et Milan Arsov le sont à la peine capitale et les autres à des peines de 5 à 101 années de prison. Finalement, les peines de mort sont commuées en perpétuité. Après trois ans d’emprisonnement, les quatre perpet’ sont transférés à Mourzouk dans le désert du Fezzan. 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Peu réussirent à s'échapper<ref>Le 28 avril : Explosion d’une bombe posé par Pavel Chatev dans la salle des machines du navire français Guadalquivir de la compagnie des Messagerie maritimes. Dimitri Metchev, Ilia Tratchkov et Milan Arsov font exploser une bombe sur la voie de chemin de fer Salonique-Istanbul. Le 29 avril : Konstantin Kirkov fait exploser les conduites du gaz d’éclairage à Sérés et pose une bombe devant le Grand Hôtel de Salonique. Explosion contre le bâtiment de la Banque ottomane. Milan Arsov fait exploser une bombe dans le jardin de verdure Alhambra. Bombe jetée dans un café par Georges Bogdanov. Tentative d’incendie par Vladimir Pingov. Tentative de faire exploser un réservoir de gaz d’éclairage et l’usine attenante. Konstantin Kirkov et Jordan Popjordaniv lancent des bombes contre l’hôtel d’Égypte et le théâtre Éden. Le 30 avril : Tentative de Konstantin Kirkov de faire exploser la poste. Tzvetko Naoumov tente, sans succès, de tuer le préfet Hassan Fethi Pacha. 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<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Guerres balkaniques ==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Guerres balkaniques ==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les aspirations à l’indépendance de ces nouveaux États balkaniques vis à vis de l’empire ottoman se transforment progressivement en nationalismes antagonistes. Tous ont des revendications sur le territoire de la Roumélie. La Serbie vise le Kosovo, la Bosnie et une partie de la Macédoine, la Bulgarie veut la totalité de la Macédoine et de la Thrace, et la Grèce zyeute en direction de l’Épire et du sud de la Macédoine. La montée du nationalisme albanais est une inquiétude supplémentaire pour ces États<ref>Nathalie Clayer, ''Aux origines du nationalisme albanais. La naissance d’une nation majoritairement musulmane en Europe'', Karthala, 2006</ref>. La Serbie et la Bulgarie se font la guerre entre 1885. Ces nationalismes balkaniques reprennent les poncifs des mythologies nationales qui définissent les individus en fonction d’une langue et d’un territoire. Le tableau suivant reflète bien le chevauchement des revendications nationalistes sur la Roumélie.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les aspirations à l’indépendance de ces nouveaux États balkaniques vis à vis de l’empire ottoman se transforment progressivement en nationalismes antagonistes. Tous ont des revendications sur le territoire de la Roumélie<ins class="diffchange diffchange-inline"><ref>''Macédoine 1900'', le recueil de nouvelles écrites par Necati Cumali, relate des tranches de vie en Roumélie ottomane.</ref></ins>. La Serbie vise le Kosovo, la Bosnie et une partie de la Macédoine, la Bulgarie veut la totalité de la Macédoine et de la Thrace, et la Grèce zyeute en direction de l’Épire et du sud de la Macédoine. La montée du nationalisme albanais est une inquiétude supplémentaire pour ces États<ref>Nathalie Clayer, ''Aux origines du nationalisme albanais. La naissance d’une nation majoritairement musulmane en Europe'', Karthala, 2006</ref>. La Serbie et la Bulgarie se font la guerre entre 1885. Ces nationalismes balkaniques reprennent les poncifs des mythologies nationales qui définissent les individus en fonction d’une langue et d’un territoire. Le tableau suivant reflète bien le chevauchement des revendications nationalistes sur la Roumélie.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><center></div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><center></div></td></tr>
</table>Analectes2rienhttp://analectes2rien.legtux.org/wikimerdja/index.php?title=Roum%C3%A9lie&diff=1809&oldid=prevAnalectes2rien : /* Nouvelles recette ? */2018-01-01T18:59:22Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Nouvelles recette ?</span></span></p>
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<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">← Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #222; text-align: center;">Version du 1 janvier 2018 à 18:59</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l192" >Ligne 192 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 192 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>=== Nouvelles recette ? ===</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>=== Nouvelles recette ? ===</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>À son retrait de la Roumélie, l’empire ottoman lègue un vaste territoire sur lequel cohabitent plusieurs communautés qui seront prétextes à justifier les politiques de démembrement de la province et les volontés d’annexion des États balkaniques naissants au nom de nationalismes ethnico-linguistiques. Tous mèneront, d’une manière ou d’une autre, des politiques discriminatoires pour leurs "minorités nationales", des échanges de populations<del class="diffchange diffchange-inline"><ref>''Macédoine 1900'', le recueil de nouvelles écrites par Necati Cumali, relate des tranches de vie en Roumélie ottomane.</ref> </del>ou des assimilations contraintes<ref>Alexandre Popovic, "Les Turcs de Bulgarie, 1878-1985. Une expérience des nationalités dans le monde communiste", ''Cahiers du monde russe et soviétique'', vol. 27, n° 3, 1986 [http://www.persee.fr/docAsPDF/cmr_0008-0160_1986_num_27_3_2087.pdf En ligne]</ref>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>À son retrait de la Roumélie, l’empire ottoman lègue un vaste territoire sur lequel cohabitent plusieurs communautés qui seront prétextes à justifier les politiques de démembrement de la province et les volontés d’annexion des États balkaniques naissants au nom de nationalismes ethnico-linguistiques. Tous mèneront, d’une manière ou d’une autre, des politiques discriminatoires pour leurs "minorités nationales", des échanges de populations ou des assimilations contraintes<ref>Alexandre Popovic, "Les Turcs de Bulgarie, 1878-1985. Une expérience des nationalités dans le monde communiste", ''Cahiers du monde russe et soviétique'', vol. 27, n° 3, 1986 [http://www.persee.fr/docAsPDF/cmr_0008-0160_1986_num_27_3_2087.pdf En ligne]</ref>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Rime à rien ==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Rime à rien ==</div></td></tr>
</table>Analectes2rienhttp://analectes2rien.legtux.org/wikimerdja/index.php?title=Roum%C3%A9lie&diff=1808&oldid=prevAnalectes2rien : /* Nouvelles recette ? */2018-01-01T18:58:26Z<p><span dir="auto"><span class="autocomment">Nouvelles recette ?</span></span></p>
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<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>=== Nouvelles recette ? ===</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>=== Nouvelles recette ? ===</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>À son retrait de la Roumélie, l’empire ottoman lègue un vaste territoire sur lequel cohabitent plusieurs communautés qui seront prétextes à justifier les politiques de démembrement de la province et les volontés d’annexion des États balkaniques naissants au nom de nationalismes ethnico-linguistiques. Tous mèneront, d’une manière ou d’une autre, des politiques discriminatoires pour leurs "minorités nationales", des échanges de populations ou des assimilations contraintes<ref>Alexandre Popovic, "Les Turcs de Bulgarie, 1878-1985. Une expérience des nationalités dans le monde communiste", ''Cahiers du monde russe et soviétique'', vol. 27, n° 3, 1986 [http://www.persee.fr/docAsPDF/cmr_0008-0160_1986_num_27_3_2087.pdf En ligne]</ref>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>À son retrait de la Roumélie, l’empire ottoman lègue un vaste territoire sur lequel cohabitent plusieurs communautés qui seront prétextes à justifier les politiques de démembrement de la province et les volontés d’annexion des États balkaniques naissants au nom de nationalismes ethnico-linguistiques. Tous mèneront, d’une manière ou d’une autre, des politiques discriminatoires pour leurs "minorités nationales", des échanges de populations<ins class="diffchange diffchange-inline"><ref>''Macédoine 1900'', le recueil de nouvelles écrites par Necati Cumali, relate des tranches de vie en Roumélie ottomane.</ref> </ins>ou des assimilations contraintes<ref>Alexandre Popovic, "Les Turcs de Bulgarie, 1878-1985. Une expérience des nationalités dans le monde communiste", ''Cahiers du monde russe et soviétique'', vol. 27, n° 3, 1986 [http://www.persee.fr/docAsPDF/cmr_0008-0160_1986_num_27_3_2087.pdf En ligne]</ref>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>−</td><td style="color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div><del class="diffchange diffchange-inline"> </del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Rime à rien ==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #222; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== Rime à rien ==</div></td></tr>
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