Louis Chave

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Louis Chave. Anti-esclavagiste éphémère.


[En cours de rédaction]


Chaîne de l'Estaque

Fichier:Gignac.jpg
L'Estaque selon Cassini

Vestige géologique, la chaîne montagneuse de l'Estaque s'étend sur presque trente kilomètres entre, d'est en ouest, le quartier nord-marseillais de l'Estaque et la ville de Martigues. Elle est parfois aussi appelée chaîne de la Nerthe, en référence au hameau du même nom dans le nord-ouest marseillais. Elle forme un isthme large de moins de dix kilomètres entre la mer Méditerranée et l'étang de Berre[1]. Elle culmine à 278 mètres d'altitude. Son flanc méditerranéen est constitué de falaises escarpées dont certaines sont percées de calanques, sortes de vallons donnant directement sur la mer. Le nord de la chaîne de l'Estaque débouche sur des plaines, puis des zones marécageuses à proximité de l'étang. Formant une lagune séparée de la mer Méditerranée, l'étang de Berre est une vaste étendue d'eau salée de 15000 hectares alimentée en eau douce par quelques rivières et profonde au maximum de neuf mètres. La présence des hominines[2] est attestée, autant sur les flancs méditerranéens ou berriens de la chaîne de l'Estaque, depuis des millénaires par des fouilles archéologiques. Le pourtour de l'étang est propice à l'agriculture, à la pêche et à l'extraction de sel. Dès les premiers siècles après JC[3], les hominines ont tenté de faire communiquer l'étang de Berre avec la mer Méditerranée, séparés par le petit étang de Caronte et ses îlots.

L'habitat des hominines entre les rives sud de l'étang de Berre et le nord de la chaîne de l'Estaque est, au fil des siècles, devenus pérenne. Les agglomérations se sont faites urbaines. Les villes côtières de Martigues, de Marignane et Vitrolles sont les plus grandes et les plus connues d'entre elles. Dans les zones de plaines, se développent de petits villages, tel Chateauneuf-les-Martigues, Le Rove ou Gignac, dont l'activité économique est plus tournée vers l'agriculture.

Gignac

Initialement rattaché à la seigneurie de Marignane, le village de Gignac devient une commune avec l'instauration de la république en France à la fin du XVIIIème siècle. Elle comprend Gignac, Le Rove et Ensuès qui ne seront établis en communes distinctes que dans les premières décennies du XIXème pour Le Rove et du XXème pour Ensuès-la-Redonne. La vaste plaine entre Chateauneuf-les-Martigues et Gignac est une zone d'agriculture où le blé, l'olivier et la vigne sont exploités pour l'exportation vers les centres urbains alentours, tel Marseille. Au XIXème siècle, l'industrialisation grandissante de cette capitale régionale entraîne son essor démographique et une nécessité permanente de main-d'œuvre pour travailler dans les ateliers ou au port, qui reste son activité principale.

Louis Chave naît le 12 avril 1862[4] dans l'ancien quartier des Maisons Neuves à Gignac. Son père, Noël Chave, est un agriculteur né à Septèmes à quelques kilomètres à l'est, et sa mère, Thérèse Henriette Gouirand, originaire de Gignac, est couturière. Après leur mariage en septembre 1858, le couple d'hominines s'installe dans le centre de Gignac. Outre une sœur aînée, Louis Chave a deux frères et deux sœurs plus jeunes que lui, nés entre 1864 et 1871[5]. Noël Chave est employé en tant que cantonnier communal dans le début des années 1860 puis devient chiffonnier dans le début de la décennie suivante. Sans doute accaparée par l'élevage des six enfants, Thérèse Gouirand se dit sans profession lors du recensement de 1864 avant de se déclarer, elle-aussi, chiffonnière. En parallèle de ces activités, le couple d'hominines s'occupent de maintenir une agriculture domestique pour subvenir à leurs besoins, ceux de leurs enfants et du grand-père maternel qui vit avec elleux.

Chaînes de Marseille

Notes

  1. Berre
  2. hominines
  3. JC
  4. Archives
  5. Adelphie