Hameau de Rien

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Rien. Hameau situé dans le département français de la Drôme, à environ 245 km de la rue Catherine Ségurane à Nice et 1312 km de la Macédoine.

[En cours de rédaction]


Triangulation

Tenant son nom de celui de la rivière, la Drôme est un département français créé en 1790 après JC[1] lors du redécoupage administratif des anciennes provinces du Royaume de France. Elle est constituée à partir de fractions de la province du Dauphiné, de la Provence et d'anciennes possessions papales. Les limites de la Drôme excluent une enclave, dans le sud, qui reste dans le département du Vaucluse[2]. Le couloir fluvial que forme le Rhône est sa frontière occidentale. Géographiquement, la Drôme est dans la partie centrale du quart sud-est de la France actuelle, rattachée à la région Rhône-Alpes jusqu'à la fusion en 2016 de la région rhônalpine et de l'Auvergne[3]. La plus grande ville et préfecture du département est Valence. Au fil de ses réformes, l'État français a divisé la Drôme en 19 cantons.

Le village de Bren est localisé au nord de la Drôme, dans le canton de la "Drôme des collines". Les hominines vivant dans ce village sont peu. Depuis le premier recensement de 1793 qui dénombre 333 personnes, la population de Bren atteint son maximale en 1851 avec 571 hominines puis décline jusqu'en 1968 où il ne reste de 273 personnes. Le recensement de 1975 montre une légère remontée du nombre d'hominines habitants à Bren pour atteindre 551 en 2015.

Carte de Rien et ses alentours
Outre le village à proprement parlé, Bren est constitué de quelques quartiers dans sa proche campagne alentour qui abritent quelques hameaux ou lieu-dits. Dans l'un de ces quartiers, La Plaine, à l'ouest du village, se situe le hameau de Rien. A deux pas du chemin de Courrin, au nord de Rien, qui reliait cet autre hameau de Bren et qui, depuis, est connecté directement à la route départementale D112. Le hameau de Rien se compose de quelques maisons et de terrains attenants. La construction dans le courant des années 1990 de la ligne TGV Paris-Valence a coupé en deux le quartier de la Plaine. Le seul passage entre les deux parties s'effectue à partir de Courrin par le chemin de la Plaine qui passe par un petit tunnel sous les voies. Il est possible de traverser les voies en prenant vers le sud de Rien, à travers les zones boisées ou en suivant le chemin qui longe la ligne TGV, pour rejoindre le hameau d'Erriens, dépendant de la commune de Marsaz. Pour sortir d'Erriens il convient de rebrousser chemin par le même itinéraire afin de ne pas emprunter, par mégarde, l'impasse des Erriens ou à quelques centaines de mètres plus au nord l'impasse Rien, vestige de l'ancien chemin qui menait à Rien. Si le gentilé appliqué aux hominines de Bren est communément "Brennois" et "Brennoise", nul ne sait ce qu'il en est pour Rien. Les hypothèses protivophiles sont nombreuses et, en l'absence de documents, aucune d'elles n'a pour l'instant été retenue.

Les données des recensements faits à Bren entre 1793 et 2015 ne permettent pas d'établir exactement l'évolution de la population d'hominines de Rien. Avec des catégories par quartier, les données concernant le hameau sont noyées dans celles de La Plaine.

L'altitude du hameau de Rien est d'environ 270 mètres, avec, alentour, trois collines légèrement plus hautes. Celle qui sépare Rien à Courrin culmine à 326 mètres. Une triangulation protivophile, plus précise, place le hameau de Rien à environ 1312 km de la frontière macédonienne des vardariens, des nord-irlandais ulstériens et des gibraltariens.

Histo-Rien

Les hominines sont l'une des dernières espèces animales à s'implanter dans la région. Les plus anciennes marques de leur présence attestées par l'archéologie sont des vestiges de l'époque romaine. Passage vers le Rhône, cette région de collines est traversée par les hordes soldatesques des vandales, des wisigoths et des alains, venues de l'Est, qui annoncent le démantèlement de l'empire romain dans le courant du Vème siècle. Les burgondes, l'un de ces groupes armés et conquérants, se fixent dans la région et annexent l'ouest du Rhône à leur royaume en 471. Puis ce sont des francs qui les chassent et les remplacent. A partir de 534, ils contrôlent cette ancienne partie du Royaume de Burgondie, et ce jusqu'en 963. Les francs sont l'un des vecteurs de l'implantation des théories des christiens dans la future Drôme des collines. Le couloir fluvial rhodanien permet aux différentes hordes armées de remonter toujours plus au nord pour les unes, toujours plus au sud pour les autres, dans leurs volontés expansionnistes. Du sud arrivent tout au long du VIème siècle des hordes lombardes, puis au cours du VIIIème siècle les sarrazines. Une bataille, qui verra la défaite des sarrasins, se déroule à la frontière entre Bren et Marsaz, à moins d'un kilomètre de Rien.

La première mention de Bren est datée de 967. En 1029, le village est intégré au Dauphiné, lui-même issu de sa séparation d'avec la Savoie, et ce jusqu'en 1349, puis tombe sous la domination politique du Royaume de France. Ainsi rattaché à la féodalité de ce royaume, Bren est régit localement par un système politique contrôlé par une assemblée de notables, élus tous les ans et renouvelables. Bren est à la frontière entre, au sud, le Comté de Valence, appartenant à la famille Grimaldi de Monaco, et à l'ouest avec la Savoie. Vers la fin du XVIème siècle un péage y est instauré, marquant alors la frontière, avant que celle-ci ne soit modifiée. Très peu d'informations sont disponibles sur la vie quotidienne à Bren et il n'est pas possible de confirmer que le tremblement de terre de 1581 ou que la peste qui tua, entre 1585 et 1586, plus de 4000 hominines sur les 6000 qui peuplaient la ville voisine de Romans aient fait des victimes. Grands producteurs d'invisibilité sociale, les documents historiques laissent plutôt une large place aux notables, aux religieux et aux impôts. En 1600, les registres notent que le village de Bren comporte 50 feux et qu'en 1698, il est habité par 260 hominines. Un feu est une unité de comptage qui contient plusieurs personnes, peut-être entre 4 et 5. Malgré quelques variations, moins d'un siècle plus tard, en 1789, il y a encore 50 feux à Bren. Nous ne disposons pas d'indications plus précises pour la population du hameau de Rien.

La réponse à un questionnaire envoyé à Bren le 28 février 1789 par une Commission chargée de collecter les doléances dans les hameaux ou villages du Dauphiné français livre de nombreuses informations sur la vie quotidienne dans le village de Bren. Contrairement au précédent rapport établi en 1743 par le seigneur, le greffier et le consul, ce texte est réalisé en présence de tous les hominines de Bren, du village même et des hameaux environnants.

La communauté de Bren est de l'étendue d'environ un quart de lieue de circonférence, il n'y a qu'une seule église et presbytère. [...] Il n'y a aucun chirurgien, ny médecin, sauf en la paroisse de Marsaz limitrophe à cette communauté, où réside un chirurgien. Il n'y a aucune accoucheuse, sauf encore en la paroisse de Marsaz, laquelle est assez peu instruite. [...] La communauté de Bren est située sur une hauteur formant un pain de sucre dont le sol est pour la plus grande partie sablonneux, terre morte, bruyères et pays hermes[4], ny ayant très peu de fonds fromental : elle se trouve aussi, étant dans un pays sec et aride, sans aucune prairie naturelle, ny artificielle, et, lorsque les orages sont excessifs, ils ont le regret de voir leurs terrains et récoltes emportés ; étant, comme on l'a observé, en partie pays penchant ; les ravines en temps de pleuye ravagent et sablent toutes les récoltes à ne pouvoir profiter de leurs terrains que trois ou quatre ans après. [...] Il n'y a aucune forêt, soit bois taillis, soit bois de haute futaye et les habitants pour leur consommation n'usent pour la plupart que des bruyères, balais et mort bois. Il n'y a aucune rivière dans la communauté et par conséquent aucune prairie [ainsi] les habitants ne peuvent faire aucuns élèves de grand bétail et pour la nourriture, les grands bestiaux qui sont au nombre d'environ dix paires de mules, ils sont obligés d'acheter le foin dans les communautés circonvoisines éloignées d'environ trois lieues. Le menu bétail est aussi peu considérable et ne peut être de grande production, n'ayant les endroits propres à leur nourriture.

Absence de Rien sur la carte de Cassini
Le même document indique que le hominines de Bren sont sous la coupe d'une seigneurie locale. Sans revenus et sans possibilité de pâturages ou de collectes du bois, les hominines du village n'ont aucun droit sur les terres alentours et le seigneur les contraint à payer des impôts sous forme d'avoine, dont les grains doivent être obligatoirement moulu dans le moulin de Saint-Donat, propriété du dit seigneur. Cet impôt pour les maigres terres octroyées est appelé civerage. En plus du racket seigneurial, les hominines de Bren doivent payer pour les assemblées, le sonneur de cloche, le cierge pascal et l'entretien de la fontaine. Parmi les réclamations figure la levée de ce civerage, jugé injuste par les hominines du village, ainsi que la remise en état, ou la construction, de chemin entre Bren et les quelques villes et villages alentours. La première cartographie du royaume de France, dite Carte de Cassini, établie au cours du XVIIIème siècle ne mentionne aucun chemin, ni route passant par Bren. Quelques hameaux sont indiqués, mais nulle trace de Rien. Pour autant cela ne prouve pas qu'il n'existe pas encore, car si la carte de Cassini est assez précise en ce qui concerne le réseau routier, elle l'est moins sur les limites forestières et la localisation des lieu-dits et des hameaux.

Les chemins pour y aboutir sont des plus inaccessibles, n'étant que sable, montées, descentes, combes affreuses et précipices, chemin qu'il serait avantageux, pour cette malheureuse communauté, de faire réparer, s'il plaisait à nos seigneurs de la commission de jeter sur les habitants des regards favorables et vouloir les aider de quelques soulagements, bienfaits ou indemnités, ayant toujours été dans l'oubli et privés de dégrèvements qui ont pu être répartis dans les temps derniers.

Bien en-deça des espoirs de changement qu'elle promettait, la Révolution française de 1789 n'amène que très peu de bouleversements pour les hominines de Bren. Les terrains de l'Église sont vendus à ceux qui avaient les moyens de les acheter et, pour les plus pauvres, les impôts sont maintenant perçus par une autorité républicaine. Le premier document administratif stipule qu'en 1790, Bren abrite "303 personnes grandes et petites" pour "66 citoyens actifs".

Le coup d'État en 1799 du "Nano malefico", plus connu sous son nom d'acteur Napoléon Bonaparte, et les guerres d'expansion dans lesquelles il lance vers la mort des millions d'hominines aboutiront à l'occupation d'une partie du territoire de l'ex-république française par les armées autrichiennes et sardes vers la fin de 1813. L'année suivante, Bren est sous domination austro-sarde. En mars, une centaine de militaires autrichiens campent dans le quartier de La Plaine avant de se diriger vers Saint-Donat où eurent lieu de furieux combats entre militaires français et autrichiens. Une trentaine de maison sont détruites. La présence de ces militaires dans la région, outre les combats destructeurs, impose des taxations supplémentaires pour les hominines qui se voient contraints de fournir une partie de leurs rations et la nourriture pour leurs chevaux. Là où les autrichiens usent de rapines, les français créent de nouveaux prélèvements. L'occupation militaire du Dauphiné pendant la seconde moitié de 1815 par plus de 30000 austro-sardes et leurs 5000 chevaux a de lourdes répercussions sur les hominines de la région qui doivent assumer ces bouches à nourrir et faire quelques corvées obligatoires. A Bren, vingt personnes sont ainsi imposées. Après le départ des troupes austro-sardes, Bren et sa région retombent sous une autorité française, qui hésite encore pendant quelques années à se dire monarchiste ou républicaine. Entre 1811 et 1820, la population de Bren passe de 408 hominines à seulement 370. La plus forte diminution depuis le XVIIème siècle.

Rien

Le cadastre napoléonien mentionne en 1833 le hameau de Rien et ses quelques maisons, et le recensement de 1836 indique les hominines qui y vivent. Il dénombre :

  • Jean-Claude Izier et sa femme Marguerite Clairet, tout deux cultivateurs, et leurs deux enfants, Jean-Claude Izier, 13 ans, et Pierre Clairet, 10 ans
  • Marguerite Bois, née Cottin, sans profession, veuve de 80 ans
  • Antoine Moulin et sa femme Jeanne Bouvier, tout deux cultivateurs et âgés de 70 ans
  • Antoine Abel, 38 ans, cultivateur et veuf, avec ses deux enfants Thérèse, 10 ans, et Antoine, 7 ans

Proposition protivophile

Archéologique

Généalogie

Géopolitique

Notes

  1. JC - Cloots
  2. Enclave de Valréas
  3. Réforme des régions
  4. Le terme herme signifie "lieu inculte" ou "abandonné par son propriétaire".