Hache : Différence entre versions

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== Bas-Âges séguriens ==
 
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Étymologiquement, le terme [[français]] de ''hache'' dérive d'une racine commune que l'on retrouve dans plusieurs autres pratiques linguistiques apparentées de l'ouest et du nord du sous-continent européen. Ainsi, ''axe'' en anglais, ''axt'' en allemand, ''hacha'' en castillan, ''atxa'' en catalan ou ''ascia'' en italien, pour ne citer que quelques exemples, semblent provenir d'un même étymon que les linguistes qualifient généralement de germanique. Dans quelques régions du sud et dans l'est européen, le sens de "hache" est rendu par l'étymon latin ''securis'' que l'on retrouve autant dans le roumain ''secure'' que dans le polonais ''siekiera'', le slovène ''sekira'' ou le [[macédonien]] ''секира''. En français, cette racine latine est uniquement présente dans le terme ''sécuriforme'' utilisé pour désigner les objets en forme de hache. Si certaines pratiques linguistiques ont conservé d'autres racines pour désigner une hache, tel l'occitan ''destral'' ou le nissard ''destrau'' qui se basent sur l'étymon latin ''dextralis'', avec le même sens, l'étymon ''securis'' se retrouve parfois dans la toponymie ou les patronymes des hominines<ref>hominines</ref>. Pour ne citer qu'un exemple, le patronyme de la célèbre rebelle [[Catherine Ségurane]] vient du nissard ''segà'' avec le sens de "hacher".
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[[Fichier:Decon.jpg|250px|vignette|droite|Peinture rupestre<ref>Extrait de la revue de pseudo-paléoanthropologie ''Pilote'' du 25 octobre 1977</ref>]]
 
[[Fichier:Decon.jpg|250px|vignette|droite|Peinture rupestre<ref>Extrait de la revue de pseudo-paléoanthropologie ''Pilote'' du 25 octobre 1977</ref>]]
Pour la [[protivophilie]], la hache revêt un caractère particulièrement important car l'unique illustration des ''Analectes de rien'' de [[F. Merdjanov]] représente une petite hache. Non pas une photographie mais un modèle simple et stylisé d'une hache dessinée. Les raisons d'un tel choix et les symboliques auxquelles cela renvoie restent pour l'instant inexpliquées, "''peut-être une référence à cet outil que des révolutionnaires russes du XIX<sup><small>ème</small></sup> siècle agitaient symboliquement ou littéralement pour terroriser les tyrans et exalter les exploités qui, contrairement aux premiers, se tuent à la tâche.''"<ref>"Vie et œuvre de F. Merdjanov" dans F. Merdjanov, ''Analectes de rien'', Gemidžii Éditions, 2017 - [https://analectes2rien.legtux.org/index.php/vie-t-oeuvre-de-f-merdjanov En ligne]</ref>
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Pour la [[protivophilie]], la hache revêt un caractère particulièrement important car l'unique illustration des ''Analectes de rien'' de [[F. Merdjanov]] représente une petite hache. Non pas une photographie mais un modèle simple et stylisé d'une hache dessinée. Les raisons d'un tel choix et les symboliques auxquelles cela renvoie restent pour l'instant inexpliquées, "''peut-être une référence à cet outil que des révolutionnaires russes du XIX<sup><small>ème</small></sup> siècle agitaient symboliquement ou littéralement pour terroriser les tyrans et exalter les exploités qui contrairement aux premiers se tuent à la tâche.''"<ref>"Vie et œuvre de F. Merdjanov" dans F. Merdjanov, ''Analectes de rien'', Gemidžii Éditions, 2017 - [https://analectes2rien.legtux.org/index.php/vie-t-oeuvre-de-f-merdjanov En ligne]</ref>. Afin d'étudier cette problématique, la protivophilie propose de suivre les chemins séguriens qui seuls permettent d'explorer, à travers le temps et l'espace, ce qui lie intrinsèquement F. Merdjanov à la hache.
 
 
Étymologiquement, le terme [[français]] de ''hache'' dérive d'une racine commune que l'on retrouve dans plusieurs autres pratiques linguistiques apparentées de l'ouest et du nord du sous-continent européen. Ainsi, ''axe'' en anglais, ''axt'' en allemand, ''hacha'' en castillan, ''atxa'' en catalan ou ''ascia'' en italien, pour ne citer que quelques exemples, semblent provenir d'un même étymon que les linguistes qualifient généralement de germanique. Dans quelques régions du sud et dans l'est européen, le sens de "hache" est rendu par l'étymon latin ''securis'' que l'on retrouve autant dans le roumain ''secure'' que dans le polonais ''siekiera'', le slovène ''sekira'' ou le [[macédonien]] ''секира''. En français, cette racine latine est uniquement présente dans le terme ''sécuriforme'' utilisé pour désigner les objets en forme de hache. Si certaines pratiques linguistiques ont conservé d'autres racines pour désigner une hache, tel l'occitan ''destral'' ou le nissard ''destrau'' qui se basent sur l'étymon latin ''dextralis'', avec le même sens, l'étymon ''securis'' se retrouve parfois dans la toponymie ou les patronymes des hominines<ref>hominines</ref>. Pour ne citer qu'un exemple, le patronyme de la célèbre rebelle [[Catherine Ségurane]] vient du nissard ''segà'' avec le sens de "hacher".  
 
  
 
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Version du 29 octobre 2021 à 18:17

Hache (секира en macédonien - destrau en nissard) Objet et symbole, parfois à double tranchant.


[En cours de rédaction]


Bas-Âges séguriens

Étymologiquement, le terme français de hache dérive d'une racine commune que l'on retrouve dans plusieurs autres pratiques linguistiques apparentées de l'ouest et du nord du sous-continent européen. Ainsi, axe en anglais, axt en allemand, hacha en castillan, atxa en catalan ou ascia en italien, pour ne citer que quelques exemples, semblent provenir d'un même étymon que les linguistes qualifient généralement de germanique. Dans quelques régions du sud et dans l'est européen, le sens de "hache" est rendu par l'étymon latin securis que l'on retrouve autant dans le roumain secure que dans le polonais siekiera, le slovène sekira ou le macédonien секира. En français, cette racine latine est uniquement présente dans le terme sécuriforme utilisé pour désigner les objets en forme de hache. Si certaines pratiques linguistiques ont conservé d'autres racines pour désigner une hache, tel l'occitan destral ou le nissard destrau qui se basent sur l'étymon latin dextralis, avec le même sens, l'étymon securis se retrouve parfois dans la toponymie ou les patronymes des hominines[1]. Pour ne citer qu'un exemple, le patronyme de la célèbre rebelle Catherine Ségurane vient du nissard segà avec le sens de "hacher".

Peinture rupestre[2]

Pour la protivophilie, la hache revêt un caractère particulièrement important car l'unique illustration des Analectes de rien de F. Merdjanov représente une petite hache. Non pas une photographie mais un modèle simple et stylisé d'une hache dessinée. Les raisons d'un tel choix et les symboliques auxquelles cela renvoie restent pour l'instant inexpliquées, "peut-être une référence à cet outil que des révolutionnaires russes du XIXème siècle agitaient symboliquement ou littéralement pour terroriser les tyrans et exalter les exploités qui — contrairement aux premiers — se tuent à la tâche."[3]. Afin d'étudier cette problématique, la protivophilie propose de suivre les chemins séguriens qui seuls permettent d'explorer, à travers le temps et l'espace, ce qui lie intrinsèquement F. Merdjanov à la hache.

Notes

  1. hominines
  2. Extrait de la revue de pseudo-paléoanthropologie Pilote du 25 octobre 1977
  3. "Vie et œuvre de F. Merdjanov" dans F. Merdjanov, Analectes de rien, Gemidžii Éditions, 2017 - En ligne