Alain Chany

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Alain Chany. Éleveur de chèvres altiligérien décédé en 2002.

[En cours de rédaction]


Fils du rien

Né à Langeac, le grand-père paternel d'Alain Chany immigre vers Paris au lendemain de la Première guerre mondiale pour fuir la misère économique. Comme beaucoup de bougnats il y ouvre un café, dans le XIème arrondissement de la ville-capitale française. Son père, Pierre Chany, après des rêves de carrière de cycliste interrompue par la Seconde guerre mondiale, de multiples petits boulots et un passage par la résistance clandestine à l'invasion allemande, devient un journaliste sportif spécialiste du cyclisme.

Alain Chany naît à Paris en 1946. Il fait des études à la Sorbonne où il obtient une licence de philosophie. Les remous sociaux et politiques qui secouent la France dans la fin des années 1960 sont porteurs de beaucoup d'espoirs pour une jeune génération. Les grèves ouvrières et les contestations estudiantines sont traversées de rigueurs idéologiques, de spontanéités libertaires, de misère économique et de rêves de lendemains différents. Mai 68 sonne le glas de tout cela. La déception est grande pour tout celleux qui ont cru y voir, au mieux, un possibilité révolutionnaire de renverser l'état des choses, au pire, un moyen de mendier quelques subsides à l’État. En 1972, Alain Chany publie L'ordre de dispersion.

Jean (...) ne respecte pas les ordres de dispersion. Il faut voir ce que deviennent les copains, les anciens [...]. Cette fois, c’est clair : beaucoup de mes amis ont des certitudes qui me font défaut. Qu’on se mette à parler de l’année dernière, et ils me disent : "A cette époque". Ces anciens combattants ne peuvent m’offrir, au mieux, qu’une chopine de souvenirs [...]. Dispersion, dispersion... [...]. Ses anciens amis donnent dans les choses sérieuses.

Altiligérien

Traite

  • L'Ordre de dispersion, Gallimard, 1972
  • Une sécheresse à Paris, Édition de l'Olivier, 1992
  • Vessies et lanternes, Édition de l'Olivier, 2016