Soqotra (Îles)
Soqotra. Île mobile de l'océan Indien.
[En cours de rédaction] SommaireImmobile ?Contredisant les schémas de la création du monde selon les mythologies religieuses, les sciences dites "modernes" proposent d'autres approches, basées sur l'existence de preuves démontrables et non sur des croyances invérifiables. Des méthodes scientifiques émergent dans des domaines aussi divers que la biologie, la botanique, l'astrophysique, la géologie ou la chimie pour n'en citer que quelques uns. L'ensemble de l'existant est passé au crible des théories et expérimentations scientifiques. Le monopole religieux de l'interprétation de l'existant est battu en brèche. Les sciences ne sont pas par essence anti-religieuses et des scientifique adhèrent même parfois à telles ou telles mythologies religieuses[1], mais de fait, leurs conclusions s'apparentent souvent à un lynchage tant elles bousculent les croyances propagées par les hominines. Contrairement à dieu qui arrive de nulle-part, ces sciences sont le produit historique de l'observation de l'existant par les hominines durant des millénaires avec des outils toujours plus complexes et des méthodes de plus en plus critiques. Il est probable qu'aujourd'hui le volume de savoirs et d'écrits scientifiques produits dépasse largement ce qui se fait sur les mêmes sujets avec une approche religieuse. Les sciences ne sont pas seulement une somme de savoirs cumulatifs, elles produisent aussi de l'auto-critique permanente qui invalide certaines théories scientifiques ou les améliore. Il a fallu attendre le courant du XXème siècle après JCⒸ[2] pour que se dégage progressivement un consensus scientifique sur la date de la formation de la planète Terre, environ 4,5 milliards d'années avant lui. Soit en 4500000000 avant JCⒸ. Cette datation approximative et l'échelle de temps font qu'en 2020 après JCⒸ la Terre est presque aussi vieille qu'à Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ[3] pour reprendre le titre d'un célèbre documentaire. Macédoine d'objets stellaires qui s'agglomèrent, la planète se stabilise sous la forme d'un noyau chaud qui en forme le cœur et d'une surface qui se refroidit. Cette différence de température solidifie une partie de la matière en fusion qui se constitue progressivement en une croûte de plusieurs dizaines de kilomètres d'épaisseur. Cette épaisseur n'est pas uniforme, elle varie de 10 et 40 kilomètres selon les endroits du globe. Cette couche solide est en permanence soumise à la pression exercée par les parties intérieures et chaudes de la planète qui cherchent à monter et se heurtent aux températures extérieures plus basses qui cherchent à descendre. Le mouvement en profondeur de la matière "liquide" en fusion fracture la croûte en de multiples plaques. Les contraintes exercées sur ces plaques les fait bouger. Elles se chevauchent, se disloquent et se rencontrent dans un mouvement permanent, ce que les géologues appellent subduction, divergence et collision. Le phénomène chimique appelé "eau" contribue à cet échange de température en étant un facteur important du refroidissement de la croûte terrestre. C'est aussi dans cet élément aquatique que se développent les premières formes de vie. Les géologues identifient actuellement environ une quinzaine de plaques tectoniques, de tailles et de formes très différentes, dont les continents ne sont que des portions hors de l'eau. Dans les années 1960, la théorie de la tectonique des plaques qui s'élabore confirme les observations faites au cours des siècles précédents sur les similitudes des contours continentaux et explique les similarités de la faune, de la flore et des minéraux dans des régions du globe fort éloignées. Jusqu'ici la vision dominante supposait que la croûte terrestre pouvait être déformée de manière verticale, ce qui expliquait l'existence des montagnes et des profondeurs marines, mais que les continents étaient fixes. La démonstration de cette mobilité des plaques tectoniques, et plus généralement les nouvelles connaissances sur l'histoire de la Terre, sont un coup de grâce pour les adeptes des théories de la terre creuse[4] ou plate. Pour la première, l'impossibilité de vivre pour les hominines dans un environnement fait de roche en fusion est flagrante alors qu'elle imagine un soleil intérieur. Pour la seconde, la "dérive des continents" ne peut mener qu'à un terrible accident lorsque l'un d'entre eux tombera hors du plateau terrestre pour chuter dans l'immensité de l'espace. Irrémédiablement, tous les continents devraient ainsi faire le grand saut dans le vide. Mais peut-être peut-on être platiste tout en acceptant la théorie de la tectonique des plaques si l'on admet que les bords qui empêchent les océans de s'écouler dans l'espace sont assez solides pour que les plaques en mouvement puissent venir rebondir dessus, pour repartir dans un autre sens ? Comme la théorie de Scrat[5], ce questionnement n'a pas lieu d'être dans une réflexion protivophile. Pour ne pas inquiéter les hominines lisant ce texte, rappelons ici que la Terre est sphérique et qu'il n'y a donc aucun danger. ArchipelSelon la géologie actuelle, la croûte terrestre ne cesse de se déformer et les plaques glissent dans un mouvement incessant. Les théories géologiques considèrent que depuis la formation de la planète, les différentes parties émergées des plaques, les continents, ont plusieurs fois formé un seul et unique continent au cours de quatre premiers milliards d'années. Les modélisations scientifiques de la tectonique des plaques posent que le cycle entre les différents super-continents est d'environ 500 millions d'années lors desquelles ils se constituent par agglomération puis se disloquent pour en constituer un nouveau. Mais les données disponibles ne permettent pas de retracer les parcours des agglomérations et scissions de chaque morceau de ce qui deviendra ensuite un bout de ce super-continent. Un peu poètes, les géologues ont donné un nom à chacun des hypothétiques super-continents des quatre premiers milliards d'années (Vaalbara, Kenorland, Columbia et Rodinia[6]) et des océans uniques qui les entourent. Respectivement Nealbara, Lerova, l'Océan Atlanto-Pacifique et Mirovia. Le plus récent super-continent a été nommé Pangée et son océan unique Panthalassa. La Pangée se constitue par la rencontre des continents nés de la désagrégation de la Rodinia. La Laurussia et le proto-Gondwana, venant par le sud, ferment la mer les séparant et s'agglomèrent à la Siberia et à la Kazakhstania par l'est. Le premier continent regroupe les anciens continents de Laurentia, Baltica et Avalonia qui ont fusionné, et le proto-Gondwana est formé de deux parties qui se sont heurtées quelques millions d'années auparavant : l'une occidentale et l'autre orientale. La Pangée met environ 200 millions d'années pour s'agglomérer et représente la presque totalité des terres émergées. Ce nouveau super-continent est en arc de cercle, centré sur l'équateur. Il est peuplé de divers reptiles, amphibiens, insectes et arthropodes, dont certains sont gigantesques du fait d'un taux d'oxygène bien plus élevé qu'actuellement. Mais aussi de petits mammifères. Les conséquences de la formation de la Pangée sur le climat, la faune et la flore sont considérables. La réduction des zones côtières engendre la disparition de nombreuses espèces aquatiques et les zones centrales, trop éloignées de Panthalassa et donc peu soumises aux précipitations, se réchauffent et se désertifient progressivement. Les vastes étendues de forêts de conifères qui couvrent la Pangée se réduisent peu à peu. Les conditions climatiques transforment le super-continent luxuriant en un vaste désert central où seules les côtes sont véritablement habitables. Environ 80% des espèces animales disparaissent. Sous l'effet constant de la tectonique des plaques, la Pangée commence à se fractionner entre 250 et 200 millions d'années avant le présent en deux blocs continentaux. Au nord la Laurasia et au sud le Gondwana. Un océan s'ouvre petit à petit entre les deux continents permettant ainsi aux régions arides du centre de cette Pangée fracturée d'être à nouveau touchées par les précipitations. Les zones arides diminuent considérablement. Après une nouvelle extinction massive d'espèces vivantes, la dislocation du super-continent favorise l'émergence d'espèces animales et végétales différenciées selon le contexte propre à la Laurasia ou au Gondwana. À son tour le Gondwana[7] se fractionne en plusieurs continents environ 160 millions d'années avant 1970, l'année de naissance de F. Merdjanov. Quarante millions d'années plus tard, dans le sud-ouest du Gondwana, une première plaque se détache et s'éloigne du continent. Il s'agit de la plaque indienne qui, pendant plusieurs dizaines de millions d'années, va remonter vers la partie orientale de la Laurasie. Le nord de l'ex-Gondwana se fissure en deux blocs continentaux (120 Ma), à l'ouest la plaque sud-américaine et à l'est l'africaine. À l'extrême sud du Gondwana, la partie la plus proche du pôle sud se détache elle-aussi. Tout d'abord Zealandia puis un large bloc continental qui par son mouvement vient en contact avec l'extrême sud de la plaque sud-américaine avant de s'en séparer et de se diviser en deux plaques distinctes, l'antarctique et l'australienne. Comme le reste de l'ex-Pangée, le Gondwana est peuplé de multiples espèces aujourd'hui disparues dont les dinosaures sont les plus emblématiques. Les premiers oiseaux apparaissent et les petits mammifères prolifèrent. Les arbres et les plantes se diversifient, et les premiers arbres à feuilles et plantes à fleurs font leur apparition. Le contexte est favorable à la multiplication des petits insectes, dont des pollinisateurs. Dans le milieu océanique, les mollusques, les poissons et les reptiles marins sont les espèces animales dominantes. Le climat dans l'ex-Gondwana est globalement chaud et humide sur les continents des plaques africaine et sud-américaine, et plus sec et froid dans le sud après la séparation des plaques antarctique et australienne qui favorise les courants océaniques. L'éclatement de la Pangée en plusieurs continents puis leurs dislocations ont pour conséquence la montée générale du niveau des eaux océaniques et la submersion de vastes régions. Environ 60 millions d'années avant JCⒸ — même s'il n'a rien à voir — les dinosaures et quelques autres espèces s'éteignent massivement à la suite d'un bouleversement climatique engendré par la chute d'un objet céleste massif sur la Terre. La disparition de nombreux végétaux privés de lumière à cause de la poussière atmosphérique entraîne celle des gros herbivores et, par conséquent, de leurs prédateurs carnivores. Les petites espèces omnivores parviennent mieux à s'adapter à cette situation de catastrophe. La tectonique des plaques, inlassablement, disperse les fragments de la Pangée. Au nord du globe, la Laurasie s'éclate entre l'Amérique du nord et l'Eurasie. L'espace qui s'ouvre entre les deux constitue l'Atlantique nord. Dans le sud, s'éloignant toujours plus de l'Afrique, l'Amérique du sud se rapproche doucement de la pointe méridionale de l'Amérique du nord. L'Atlantique sud ne cesse de s'agrandir. L'Inde n'a pas encore atteint l'est de l'Eurasie. Elle la heurte violemment, aux alentours de 50 millions d'années avant la date de publication des Analectes de rien[8], et de cette rencontre naît l'Himalaya. L'Antarctique et l'Australie s'écartent d'années en années. La première se dirige vers le pôle sud et la seconde remonte vers le nord-est. L'océan Indien prend forme. Presque entièrement sous-marine, la plaque du pacifique est recouverte de l'océan Pacifique. Le contact entre l'Amérique du sud et celle du nord entre 5 et 10 millions d'années avant le présent ferme le passage des eaux entre les océans atlantique et pacifique. Sous l'effet des courants marins qui naissent des nouvelles positions des continents sur le globe, le climat se refroidit. Sur l'ensemble de la planète, les mammifères terrestres et marins et les oiseaux profitent de ce nouvel environnement et de la place laissée vacante par les espèces disparues pour se diversifier et se multiplier[9]. Des espèces endémiques apparaissent sur chacun des continents. La "dérive des continents" se poursuit tout au long de l'ère géologique appelée "néogène" qui s'étend de 23 à 2,5 millions d'années avant aujourd'hui. La Pangée est devenu un archipel. La plaque africaine se déplace vers le nord-est de 2,15 cm par an, la plaque indienne vers le nord de 6 cm, la plaque eurasiatique vers le nord-ouest en Europe et vers le sud-est en Asie de 0,95 cm. La plaque australienne se dirige vers le nord-est à la vitesse de 6,5 cm par an et l'Antarctique vers le nord de 2,05. L'Amérique du nord avance vers l'ouest et sud-ouest de 1,15 cm par an et l'Amérique du sud de 1,45 vers l'ouest. La plaque Pacifique bouge vers le nord-ouest de 8,1 cm par an. Si l'on se fie à ces vitesses actuelles de "dérive", à la fin du néogène, les positions des continents sont très proches de celles actuelles. L'Afrique n'est plus qu'à quelques dizaines de kilomètres de sa position actuelle. SoqotrienSelon la protivophilie le néogène est une période fondamentale pour l'histoire de Soqotra et cela pour deux raisons essentielles. La première est l'émergence de l'archipel de Soqotra et la seconde l'apparition des hominines dans la partie africaine de l'ex-Gondwana. Environ 30 millions d'années avant la semaine dernière, sous l'impulsion de la tectonique et de l'activité volcanique, la plaque africaine se fracture dans sa partie nord-est. Petit à petit une plaque arabique se détache et ouvre la mer Rouge, reliée à l'océan Indien par le golfe d'Aden. Dorénavant les plaques africaine et arabique sont distinctes et se déplacent à des vitesses différentes. Plus rapide, la nouvelle plaque vient heurter le sud de la plaque anatolienne — coincée au nord par l'eurasienne — et former la chaîne montagneuse du Zagros. Cette déchirure de la plaque africaine entraîne, quelques 10 millions d'années plus tard, une autre partie à entamer son irrémédiable éloignement. À partir du golfe d'Aden, une fissure coupe progressivement toute l'Afrique de l'est du reste de la plaque africaine. La faille est longue de 3000 kilomètres sur plusieurs dizaines de large[10]. Bien qu'encore soudée à l'Afrique cette plaque somalienne en formation se déplace vers l'est, direction l'océan Indien. Lors du néogène les conditions climatiques favorisent l'expansion et la diversification de petits mammifères à travers le globe, les primates. Parmi eux apparaissent en Afrique les hominoïdes (singes sans queue) qui se séparent en deux branches environ 20 millions d'années avant le présent : d'un côté les ancêtres des gibbons et de l'autre les hominidés. Cette branche des primates se subdivisent quelques quatre millions d'années plus tard entre les ponginés, dont la seule espèce encore vivante est l'orang-outan, et les homininés. Cette "famille" regroupe les tribus des gorillini et des hominini qui divergent environ 10 millions d'années avant la sortie en salle de La planète des singes[11]. Les gorillini sont à l'origine des gorilles actuels. Deux millions d'années plus tard, les hominini se scindent entre les panines et les hominines. Les premiers sont les ancêtres des chimpanzés et des bonobos, et les seconds ceux d'espèces éteintes (australopithèques et paranthropes) et de la "lignée homo" dont le foisonnement aboutira aux êtres humains d'aujourd'hui[12]. Différentes formes d'hominines, biologiquement proches, ont vécu à des époques similaires. Les schémas scientifiques de l'évolution des hominines sont encore très incomplets et reposent sur quelques fossiles exhumés principalement à l'est de l'Afrique[13]. Un crane retrouvé au Tchad est le plus ancien fossile d'hominine à ce jour, il est daté de 7 millions d'années[14]. SoqotraLe détachement de la plaque arabique de la plaque africaine dessine les contours de l'Afrique de l'est, ce que les géographes appellent la Corne de l'Afrique et son point le plus oriental le cap Guardafui. Au large de ce cap, le déplacement vers le nord-est de la plaque arabique laisse un vaste plateau qui se fracture d'une zone correspondant à la région actuelle du Dhofar en Oman. Séparée du continent africain par des fonds sous-marins de 1000 mètres et située à plus de 100 kilomètres de la côte, cette plateforme est le point culminant d'une chaîne montagneuse sous-marine qui plonge jusqu'à près de 4000 mètres sous les eaux. En fonction des variations du niveau des océans, cette zone est partiellement ou totalement recouverte par les eaux, favorisant l'accumulation de sédiments. La dernière submersion est datée de quelques dizaines de millions d'années. La pression de l'activité tectonique sous-marine et l'abaissement du niveau des eaux font émerger des étendues terrestres sur le plateau. Géologiquement, elles se composent de roches datant de la Rodinia et de la Pangée. L'environnement maritime peu profond du plateau permet le développement de coraux. Vers 6 millions d'années avant la première mention du hameau de Rien, des masses rocheuses commencent à affleurer à la surface de l'eau. À plus de 200 kilomètres au large du cap Guardafui et 350 de la côte arabique, une île d'environ 130 kilomètres de long sur 40 de large (133 kilomètres de longueur (3800 km2) sort progressivement de l'océan Indien. Sa partie orientale est une petite chaîne montagneuse dont le point culminant s'élève à plus de 1500 mètres. Cette île est la plus éloignée et la plus grande de celles qui naissent sur le plateau. Elle sera, des millions d'années plus tard, appelée Soqotra par les hominines et donne son nom à l'ensemble de l'archipel. Celui-ci se compose aussi de trois autres îles et de trois petits îlots rocheux. À une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Soqotra deux îles de 7 et 40km2 distantes de 17 kilomètres l'une de l'autre. Les hominines les nomment Darsah et Samhah, parfois aussi regroupées sous l'appellation "Les Frères". Éloignée de plus de 100 kilomètres à l'ouest de Soqotra, la dernière île de l'archipel est à moins d'une centaine de kilomètres de Guardafui. Cette île d'une superficie de 130 km2 est homininement appelée Abd al Kuri. Sa partie montagneuse culmine à 700 mètres. Deux îlots rocheux d'environ 0,15 km2 sont à quelques kilomètres au nord de l'île. Le plus petit des îlots de l'archipel, situé à la pointe occidentale de Soqotra, a une superficie de 0,05 km2. Étrangement[15], même s'ils sont inhabitables pour elleux, les hominines ont donné des noms à ces îlots : les deux premiers sont Kal Firawn et le troisième est Sabuniyah. Lors de la séparation de la plaque africaine entre le continent africain et la péninsule arabique, l'archipel de Soqotra est demeuré attaché à la plaque africaine. Il dépend maintenant de la plaque somalienne en formation et se situe aux points de rencontre des plaques des plaques africaine, indienne et arabique. L'activité tectonique continue de fissurer doucement les îles de l'archipel. Entre le début de la fracturation arabique et l'émergence de l'archipel, le climat s'est refroidit et asséché sur le globe. La flore et la faune s'adaptent. Sur le continent africain les forêts reculent vers son centre et les différentes espèces animales doivent s'acclimater à des zones de savanes, sur la péninsule arabique la climat se fait de plus en plus sec. La diversité animale est telle que les différentes espèces investissent les environnements terrestres, aquatiques et aériens. Les premiers gros mammifères marins, les cétacés, s'enchantent des eaux de l'océan Indien et les terrestres se répandent sur de vastes étendues. Les oiseaux se multiplient et se différencient, les poissons s'éparpillent en une multitude de sous-espèces. Le recul des forêts tropicales créé de nombreuses zones écologiques intermédiaires propices à la vie animale. Les rivières, les lacs et les marécages offrent des espaces tout aussi profitables que des régions peu boisées ou de prairies herbeuses. Les premiers hominines australopithèques se dispersent sur le continent. Des fossiles, retrouvés essentiellement en Afrique de l'est[16] attestent de leur présence entre 4,5 et 2 millions d'années avant la naissance de Ladislav Klíma. Les plus anciens fossiles d'hominines de type homo sont datés de 2,8 millions d'années. L'isolement géographique de l'archipel permet le développement d'une faune et d'une flore endémique. Notes
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