Ouhoqisme : Différence entre versions

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Même si ''Robert'' n'est pas en mesure de fournir une définition à PMA, l'inscription est riche en informations sur l'ouhoqisme. Peu importe la signification du mot PMA, même si sa notation avec des lettres majuscules semble indiquer qu'il revêt une certaine importance pour les personnes à l'origine de l'inscription rupestre. L'utilisation de majuscules marque une volonté d'accentuer la centralité du mot. Comme, par exemple, les quelques mystérieux [[ACAB]] rupestres retrouvés à travers tout le continent. Quelle que soit le sens de PMA, il est clair que l'inscription s'adresse aux personnes en bénéficiant. Elle les menace. Le vocabulaire employé nécessite quelques éclaircissements. Le terme ''gosses'' désigne la progéniture, ''vole'' est une forme conjuguée du verbe ''voler'' qui a le sens de "dérober", "prendre", "s'accaparer". Le plus étrange est le ''toustes''. Est-ce une faute d'orthographe involontaire ? Ou est-ce une déviance volontaire des normes orthographiques ? Il ressemble à une forme composée à partir de deux termes existants — ''tous'' et ''toutes'' — recensés dans le dictionnaire ''Robert''. L'un est employé pour désigner l'ensemble des choses inanimées ou vivantes, l'autre pour une partie seulement. Il est plus restreint.  Il est réservé à ce que ''Robert'' désigne comme ''féminin''. Des objets ou des êtres vivants. Lorsqu'il s'applique aux hominines, il englobe les catégories non-masculines. Avec une approche très binaire, les hominines se divisent entre mâles et femelles sur des critères reproductifs. Longtemps les ouhoqologues pensaient que l'acte de reproduction des hominines devait être long processus au regard de l'importance qu'il a dans les cultures hominines. Il n'en est rien. Des simulations ont permis d'estimer à quelques secondes seulement le temps indispensable à la mise en branle du processus reproductif. De ce point de vue, la biologie hominine est proche de celle d'autres espèces sexuées, comme les plantes. Il ne faut pas confondre sexualité et reproduction. Dans le règne bilatérien, par exemple, beaucoup d'espèces ont des pratiques sexuelles non-procréatives.
 
Même si ''Robert'' n'est pas en mesure de fournir une définition à PMA, l'inscription est riche en informations sur l'ouhoqisme. Peu importe la signification du mot PMA, même si sa notation avec des lettres majuscules semble indiquer qu'il revêt une certaine importance pour les personnes à l'origine de l'inscription rupestre. L'utilisation de majuscules marque une volonté d'accentuer la centralité du mot. Comme, par exemple, les quelques mystérieux [[ACAB]] rupestres retrouvés à travers tout le continent. Quelle que soit le sens de PMA, il est clair que l'inscription s'adresse aux personnes en bénéficiant. Elle les menace. Le vocabulaire employé nécessite quelques éclaircissements. Le terme ''gosses'' désigne la progéniture, ''vole'' est une forme conjuguée du verbe ''voler'' qui a le sens de "dérober", "prendre", "s'accaparer". Le plus étrange est le ''toustes''. Est-ce une faute d'orthographe involontaire ? Ou est-ce une déviance volontaire des normes orthographiques ? Il ressemble à une forme composée à partir de deux termes existants — ''tous'' et ''toutes'' — recensés dans le dictionnaire ''Robert''. L'un est employé pour désigner l'ensemble des choses inanimées ou vivantes, l'autre pour une partie seulement. Il est plus restreint.  Il est réservé à ce que ''Robert'' désigne comme ''féminin''. Des objets ou des êtres vivants. Lorsqu'il s'applique aux hominines, il englobe les catégories non-masculines. Avec une approche très binaire, les hominines se divisent entre mâles et femelles sur des critères reproductifs. Longtemps les ouhoqologues pensaient que l'acte de reproduction des hominines devait être long processus au regard de l'importance qu'il a dans les cultures hominines. Il n'en est rien. Des simulations ont permis d'estimer à quelques secondes seulement le temps indispensable à la mise en branle du processus reproductif. De ce point de vue, la biologie hominine est proche de celle d'autres espèces sexuées, comme les plantes. Il ne faut pas confondre sexualité et reproduction. Dans le règne bilatérien, par exemple, beaucoup d'espèces ont des pratiques sexuelles non-procréatives.
  
Du point de vue grammatical, il est à noter l'emploi de ''on'', pronom de la troisième personne du singulier, qui n'utilise aucune catégorisation. Contrairement à ses équivalents ''il'' et ''elle'' qui réaffirment les différences de [[raphé]] périnéal. Il est dit "indéfini". Même s'il fait office de ''nous'', ''on'' induit toujours une conjugaison au singulier. "''On vous conchie''" et non "''On vous conchions''". Le dictionnaire mentionne une dizaine d'autres pronoms de l'indéfini s'appliquant aux hominines. Par exemple, ''cela'', ''ça'', ''aucun'', ''personne'', ''autrui'', ''rien''. Etc. Bien souvent, les ségrégations sociales sont reproduites dans les pratiques linguistiques. La plus courante étant celle sur la longueur du raphé. Il ne semble pas exister de pronoms différenciés pour la couleur des cheveux, la taille ou la longueur des bras, qui ne sont pas identiques chez "''toustes''" les hominines. De manière générale, derrière sa binarité simpliste, ''il'' et ''elle' cache le nuancier qui existe entre les individus. L'introduction de ''iel'' pour complexifier la description de l'existant est un minima. La langage ne crée par l'existant, il le décrit.
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Du point de vue grammatical, il est à noter l'emploi de ''on'', pronom de la troisième personne du singulier, qui n'utilise aucune catégorisation. Contrairement à ses équivalents ''il'' et ''elle'' qui réaffirment les différences de [[raphé]] périnéal. Il est dit "indéfini". Même s'il fait office de ''nous'', ''on'' induit toujours une conjugaison au singulier. "''On vous conchie''" et non "''On vous conchions''". Le dictionnaire mentionne une dizaine d'autres pronoms de l'indéfini s'appliquant aux hominines. Par exemple, ''cela'', ''ça'', ''aucun'', ''personne'', ''autrui'', ''rien''. Etc. Bien souvent, les ségrégations sociales sont reproduites dans les pratiques linguistiques. La plus courante étant celle sur la longueur du raphé. Il ne semble pas exister de pronoms différenciés pour la couleur des cheveux, la taille ou la longueur des bras, qui ne sont pas identiques chez "''toustes''" les hominines. De manière générale, derrière sa binarité simpliste, ''il'' et ''elle'' cache le nuancier qui existe entre les individus. L'introduction de ''iel'' pour complexifier la description de l'existant est un minima. La langage ne crée par l'existant, il le décrit.
  
 
=== Étude n°2 ===
 
=== Étude n°2 ===

Version du 19 mars 2024 à 14:35

Ouhoqisme. ( en macédonien - en nissard) Imaginaire mythologique anté-historique.


[En cours de rédaction]


Précisions

Hominines ?

L'écart temporel entre les faits décrits dans cet article et la période présente est considérable. Ainsi il est nécessaire de garder en tête que les matériaux disponibles pour un tel travail de recherche sont très peu nombreux. Certains semblent intacts, d'autres sont détériorés et incomplets. Le risque est grand de se fourvoyer. Le manque de sources tient à plusieurs explications. La première et la plus importante est que l'époque concernée par l'ouhoqisme remonte à plusieurs millions d'années, lorsque la planète était encore fragmentée en cinq continents. L'écart temporel qui nous sépare de cette époque est à peu près celui qui sépare ce moment historique du précédent continent unique. La tectonique des plaques fait que l'ensemble des terres émergées forment un continent unique environ tous les 500 millions d'années. Comme aujourd'hui. Avant de se fragmenter à nouveau. Le mouvement est perpétuel. La rencontre de ces cinq anciens continents a changé la géographie terrestre. Des mers et des océans ont disparu, d'autres apparu, de nouvelles montagnes se sont érigées. La faune et la flore se sont adaptées. Les bouleversements géologiques et climatiques ont été tel que les vestiges des époques précédentes sont rares. La plupart ont été totalement détruits par l'érosion. De nos jours, les musées de plein air disposent de belles collections d'objets trouvés par hasard et dont l'utilité n'a pas encore été déterminé. Les spécialistes de l'histoire ancienne pensent qu'ils appartiennent à une ou plusieurs espèces aujourd'hui disparues. Quelques squelettes sont visibles. Mais il n'y a pas consensus sur quelle espèce et à qui attribuer les squelettes. Quelle était l'anatomie exacte de celle que les spécialistes nomment hominines ? [1] Des travaux récents ont montré que la réponse est à chercher du côté des bipèdes bilatériens. Mais rien de plus pour l'instant.

Décrypter un imaginaire mythologique vieux de plus de 200 millions d'années nécessite de la prudence dans les hypothèses. Les biais sont nombreux. L'ouhoqologie est intersectionnelle. Elle croise les données archéologiques et linguistiques, elle se base sur des sources écrites sur de fines tranches d'arbre ou de la pierre, et quelques illustrations. Très peu sont encore dans leur état d'origine. Les tranches d'arbre se sont détériorées. Les écritures ne sont pas toujours très lisibles. Les linguistes défendent qu'il existait alors plusieurs dialectes langagiers chez les hominines, pas toujours intercompréhensibles entre eux et n'utilisant pas les mêmes signes pour les noter. Difficile de différencier précisément ces dialectes. Les ouhoqologues pensent que si ces langages sont oraux, il est fort probable que les hominines avaient un orifice buccal par lequel des sons modulés étaient émis. Ce qui va dans le sens de l'hypothèse de leur appartenance au règne bilatérien. Un petit fragment de texte [2], retrouvés il y a une centaine d'années, indique que les hominines et les reptiles sont des espèces proches, à tel point qu'il est parfois difficile des les différencier. L'une ayant la capacité de se faire passer pour l'autre. Faut-il attribuer les objets découverts à l'une ou l'autre de ces deux espèces ? Au deux ? La datation est incertaine et la marge d'erreur peut être de plusieurs millions d'années.

Préambule

À ce jour, les archives dénombrent un total de 1312 objets de toutes sortes se rapportant, directement ou non, au ouhoqisme. Discipline de recherche récente, l'ouhoqologie est née de l'intérêt pour les périodes les plus obscures de l'histoire terrestre après plusieurs découvertes dans le nord-est du continent. Des peintures murales, des écrits et des images ont été trouvés par hasard. Elles viennent compléter la liste des objets ouhoqéens. Pour les spécialistes, ils se caractérisent par une référence récurrente à woke, selon la notation d'origine, dans des textes et références. Pour faciliter sa prononciation, cette graphie est notée ouhoq. Le sens de ce mot n'est pas établi avec certitude et les hypothèses sont nombreuses. Certaines explorent la piste de l'onomatopée, d'autres de la reproduction d'un bruit naturel, ou bien encore, celle d'un langage articulé. Dans ce cas, l'ouverture de la bouche doit être animée par une mâchoire mobile et/ou des muscles buccaux pour moduler des sons. Des articles passionnant existent sur la problématique de l'onomatopée [3]. L'importance que l'ouhoqisme représente dans les sources disponibles laisse à penser qu'il s'agit d'un imaginaire mythologique qui a eu son "quart d'heure de gloire" parmi les hominines. La recrudescence des découvertes archéologiques dans le domaine du ouhoqisme permet de poser plusieurs hypothèses. La surreprésentation s'explique par un effondrement, en quelques siècles tout au plus, des sociétés d'hominines alors que l'ouhoqisme est au maximum de son influence parmi les hominines. Les vestiges sont potentiellement plus importants. À contrario, une seconde hypothèse pose que les découvertes ont eu lieu dans d'anciennes décharges collectives pour produits devenus inutiles. Une troisième affirme que le nombre importants de mentions de ouhoqisme n'est qu'une illusion entretenue par le hasard. Que penseraient les générations futures si de notre présent il ne restait que ce texte sur l'ouhoqisme ? Les approches se diversifient. Des recherches sont menées pour déterminer si les hominines, plus de 200 millions d'années plus tard, sont encore une espèce vivante. Peut-être une vague parenté avec quelques-uns de nos petits bipèdes bilatériens actuels qui vivent dans des régions isolées au climat tempéré. L'exploration du continent est toujours en cours pour tenter d'en localiser. Comme l'antique panda qui abandonne son régime alimentaire omnivore pour ne manger que du bambou, a-t-il fallu un changement radical d'alimentation chez les hominines pour ne pas disparaître en tant qu'espèce ? Sans que l'on sache rien de ce que cela veut dire, le terme de plastique est parfois utilisé pour désigner la nourriture la plus consommée. [4]

Les sources écrites et les illustrations du ouhoqisme sont construites comme une pensée religieuse catastrophiste. Typique des espèces primitives — cela a aussi été constaté chez quelques insectes sociaux. Une telle pensée n'a pas besoin de s'expliquer, il suffit d'affirmer. La plupart des pensées religieuses situent dans le passé leur âge d'or. L'ordre des choses y a été établi et rien ne doit perturber cet équilibre fragile. Sous peine de catastrophe. Cette vision conservatrice donne l'illusion que les hominines sont une espèce à part, non soumise aux processus évolutionnistes qui touchent les autres espèces. Qu'ils soient biologiques, techniques, culturels, etc. Loin de l'apathéisme [5] qui prévaut actuellement, il semble que les hominines défendent l'idée saugrenue d'une ou plusieurs divinités, inaccessibles, à l'origine de toutes choses. Même lorsque les références à ces êtres fictionnels disparaissent ou s'atténuent, les hominines conservent bien souvent ce qui se rapporte à la morale, aux mœurs et aux rituels. Est-il possible ou non de manger un fromage qui s'appelle "Caprice des Dieux" lorsque l'on croit strictement à l'unicité divine ? [6]

Aucune personne ne semble se dire ouhoqiste ou adepte du ouhoqisme mais certaines sont accusées de l'être ou de le promouvoir. Être ouhoqiste c'est se faire désigner ainsi et l'ouhoqisme est la volonté de mettre fin au monde. Les textes qui nous sont parvenus sont écrits par des personnes différentes, à des dates proches. Généralement, le ton est véhément. À la hauteur de la peur que cela suscite. À proprement parlé, il n'existe pas de textes rédigés par des ouhoqistes mais des écrits fait par des hominines qui veulent s'en défendre. Ou attaquer. Paradoxalement, l'opposition au ouhoqisme invente l'ouhoqisme. Elle en donne la définition. Celui-ci veut, au pire, abattre les fondations culturelles et morales des sociétés d'hominines. Au mieux, en améliorer les aspects les plus inégalitaires. D'après ce qu'il est possible d'en comprendre, les hominines divisent leurs sociétés en plusieurs catégories, à qui les mêmes droits ne sont pas accordés. Il est possible d'appartenir à plusieurs catégories et d'en subir les conséquences cumulées. Malgré les nuances entre les différentes sociétés d'hominines, aucune ne se fonde sur l'égalité totale entre ses membres ! Le choix d'être dans telles ou telles catégories n'existe pas. Il s'agit plutôt d'une assignation. Une réduction. Les critères sont aussi farfelus que la couleur de l'épiderme ou des cheveux, l'origine géographique, l'aspect physique, la taille, l'âge, la santé ou la longueur du raphé périnéal. Autant de choses qui ne sont pas du domaine du choix. Des différentiations naturelles sont élevées au rang d'évidences culturelles et, inversement, des constructions culturelles sont naturalisées. Un système de pensée assez rudimentaire d'auto-justification.

L'ouhoqisme veut fragiliser les structures sociales en contestant les normes alors que son opposition veut les défendre. Pour elle, les normes sont la garantie d'un ordre préservé. Ou à préserver selon les plus réactionnaires. D'après ses critiques, l'ouhoqisme agit à tous les niveaux. Il est omniprésent. Son influence se fait sentir dans les rapports inter-individuels, dans le langage, dans les hiérarchies sociales, dans les structures familiales, etc. Minorité active mais surreprésentée, l'ouhoqisme est partout. Pour les plus catastrophistes, le monde connu ne va probablement pas y survivre.

Dissection

Les découvertes les plus récentes concernant l'ouhoqisme ont été faîtes sur les rives d'une ancienne mer intérieure. Recouverte de très nombreuses couches sédimentaires, une caisse métallique a été préservée à travers les millions d'années. Elle a résisté à la longue dérive des continents et aux cataclysmes engendrés par ce phénomène tectonique. L'hypothèse la plus sérieuse est que cette caisse et son contenu soient à une seule et même personne, et non une initiative collective. Elle est dorénavant archivée sous le numéro 1312. Elle contient plusieurs objets. Certains n'ont pu être identifié. Leur utilisation est encore un sujet à débat entre ouhoqologues. Par exemple, deux petites boules en bois, reliées entre elles par une ficelle, et qui font "Tac-Tac" lorsqu'elles se heurtent. Ou encore un livre intitulé Analectes de rien, dont la traduction se fait attendre [7]. Il est attribué à Albertine Hottin qui, selon les premiers travaux, est hominine plutôt que reptile. Cet assemblage de feuillets en pâte de bois est très détérioré et donc incomplet. Les premières estimations indiquent qu'environ 96% du contenu est définitivement perdu. Au vue des premiers essais de traduction, il n'est pas certain que ces analectes soient d'une quelconque utilité. Les plus optimistes estiment qu'il s'agit peut-être du mode d'emploi des boules qui font tac-tac. Pour hominine ou reptile ? De cette caisse métallique et son fatras, trois objets sortent du lot et offrent des indications supplémentaires pour parfaire les connaissances actuelles sur l'ouhoqisme : deux peintures rupestres et une illustration.

Étude n°1

Très peu de lexiques ou de dictionnaires des dialectes hominines sont arrivés jusqu'à nous. Aucun n'est complet. Leur datation est quasi impossible. Les archives conservent un morceau de dictionnaire Robert dit de "langue française", daté de 1956, ainsi qu'une somme de dictionnaires dont les dialectes ne sont pas identifiés. Ils restent à ce jour inutilisables. Il existe aussi deux exemplaires bilingues. Un Français-Anglais et un Macédonien-Nissard. Au regard de la rigueur scientifique, l'indication de la date 1956 n'est d'aucun intérêt car les textes à traduire ne sont pas datés. Par conséquent, il ne peuvent être traduits avec certitude avec ce Robert. Un langage évolue dans le temps. La sonorité, les sens, les nuances et usages varient selon les époques. La question du mode de datation reste en suspens. S'agit-il d'une chronologie ou d'un décompte ? 1956 après quelque chose ou avant ? Les dimensions catastrophistes des textes disponibles sur l'ouhoqisme plaident plutôt pour un décompte avant une hypothétique fin du monde.

L'épigraphie ouhoqéenne n'a que peu de sources. Quelques hypothèses sur l'habitat des hominines doivent être rappelées au préalable. Après des millions d'années à décorer des grottes et des recoins dans la roche, les hominines adoptent pour la construction de leurs propres grottes et recoins pour habiter. Des fouilles anciennes ont déjà montré que les matériaux utilisés pour cela sont multiples et qu'il ne reste plus que ceux qui ne se dégradent pas dans le temps long. Des constructions en bois, par exemple, disparaissent plus rapidement que les abris fait avec des roches assemblées. Parfois, une roche artificielle est utilisée. Du point de vue de l'épigraphie, l'intérêt majeur de ces abris artificiels est qu'ils offrent des murs. La surface disponible est démultipliée. Là où les grottes ne pouvaient être que décorée de l'intérieur, ce nouveau type d'abri peut l'être aussi de l'extérieur. Une vraie révolution néolithique. L'inscription "PMA pour toustes ou on vous vole vos gosses" a été retrouvées sur un vestige de l'un de ces murs extérieurs. Elle semble complète.

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Même si Robert n'est pas en mesure de fournir une définition à PMA, l'inscription est riche en informations sur l'ouhoqisme. Peu importe la signification du mot PMA, même si sa notation avec des lettres majuscules semble indiquer qu'il revêt une certaine importance pour les personnes à l'origine de l'inscription rupestre. L'utilisation de majuscules marque une volonté d'accentuer la centralité du mot. Comme, par exemple, les quelques mystérieux ACAB rupestres retrouvés à travers tout le continent. Quelle que soit le sens de PMA, il est clair que l'inscription s'adresse aux personnes en bénéficiant. Elle les menace. Le vocabulaire employé nécessite quelques éclaircissements. Le terme gosses désigne la progéniture, vole est une forme conjuguée du verbe voler qui a le sens de "dérober", "prendre", "s'accaparer". Le plus étrange est le toustes. Est-ce une faute d'orthographe involontaire ? Ou est-ce une déviance volontaire des normes orthographiques ? Il ressemble à une forme composée à partir de deux termes existants — tous et toutes — recensés dans le dictionnaire Robert. L'un est employé pour désigner l'ensemble des choses inanimées ou vivantes, l'autre pour une partie seulement. Il est plus restreint. Il est réservé à ce que Robert désigne comme féminin. Des objets ou des êtres vivants. Lorsqu'il s'applique aux hominines, il englobe les catégories non-masculines. Avec une approche très binaire, les hominines se divisent entre mâles et femelles sur des critères reproductifs. Longtemps les ouhoqologues pensaient que l'acte de reproduction des hominines devait être long processus au regard de l'importance qu'il a dans les cultures hominines. Il n'en est rien. Des simulations ont permis d'estimer à quelques secondes seulement le temps indispensable à la mise en branle du processus reproductif. De ce point de vue, la biologie hominine est proche de celle d'autres espèces sexuées, comme les plantes. Il ne faut pas confondre sexualité et reproduction. Dans le règne bilatérien, par exemple, beaucoup d'espèces ont des pratiques sexuelles non-procréatives.

Du point de vue grammatical, il est à noter l'emploi de on, pronom de la troisième personne du singulier, qui n'utilise aucune catégorisation. Contrairement à ses équivalents il et elle qui réaffirment les différences de raphé périnéal. Il est dit "indéfini". Même s'il fait office de nous, on induit toujours une conjugaison au singulier. "On vous conchie" et non "On vous conchions". Le dictionnaire mentionne une dizaine d'autres pronoms de l'indéfini s'appliquant aux hominines. Par exemple, cela, ça, aucun, personne, autrui, rien. Etc. Bien souvent, les ségrégations sociales sont reproduites dans les pratiques linguistiques. La plus courante étant celle sur la longueur du raphé. Il ne semble pas exister de pronoms différenciés pour la couleur des cheveux, la taille ou la longueur des bras, qui ne sont pas identiques chez "toustes" les hominines. De manière générale, derrière sa binarité simpliste, il et elle cache le nuancier qui existe entre les individus. L'introduction de iel pour complexifier la description de l'existant est un minima. La langage ne crée par l'existant, il le décrit.

Étude n°2

Étude n°3

Controverses

Notes

  1. hominines
  2. Pièce n°154
  3. Pas de traduction disponible
  4. Pièce n°587
  5. apathéisme
  6. Pièce n°666
  7. Pièce n°1312-06