Pikarti

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Pikarti. Mouvement "hérétique" christien en Bohème du Sud au début du XVème siècle après JC[1].


[En cours de rédaction]


Étymologie

Pikarti est un terme de la langue tchèque signifiant "picards" en français et emprunté à cette dernière. Dans cette langue, il désigne depuis le XIIIème siècle les hominines - mâles et femelles - habitant la région picarde et plus généralement qualifie ce qui se rapporte à la Picardie. Les formes les plus anciennes sont pickart, pikart, picart ou picar. Étymologiquement picard se compose de pic et -ard. Le premier étymon est présent dans de nombreuses pratiques linguistiques avec la signification de "pointu" ou "aigu" et est à la base de mots tels que pioche, piquet, picorer, piqûre, pic au sens de "sommet" ou encore picotement. Le second que l'on retrouve dans l'anglais hard ou le français hardi exprime le fait d'être dur, d'être fort. Il revêt parfois un caractère péjoratif, tels bondieusard ou bâtard par exemple.

Origines mythologiques

Jésus empalé plutôt que crucifié ?[2]
Au cours des premiers siècles de leur existence, les communautés christiennes du pourtour méditerranéen élaborent leurs doctrines religieuses. Si elles partagent la croyance en l'existence d'un messie nommé Jésus envoyé par un dieu unique, elles divergent sur nombre de points théologiques et se constituent parfois en doctrines séparées. Le livre qui sert de référence, la Bible, est constitué d'un référent moïsien appelé Ancien Testament auquel s'ajoutent des vie de Jésus narrées par des personnes ne l'ayant jamais connu, des textes de propagande et des prophéties apocalyptiques. Les différentes doctrines christiennes ne retiennent pas les mêmes narrateurs et les mêmes sources pour constituer leur propre corpus biblique. Il existe donc plusieurs bibles. Les seules mentions historiques de l'existence de ce Jésus sont les textes des christiens eux-mêmes. Pour l'instant, son historicité reste une croyance et non un fait. Ni les archéologues, ni les historiens n'ont mis la main sur la moindre preuve de l'existence "en chair et en os" de ce messie dont une centaine de textes christiens tissent la légende. Pas plus sur les prétendus faits "historiques" et les personnages rencontrés dans les textes moïsiens de l'Ancien Testament[3].

Après des débuts difficiles, les croyances des christiens deviennent la religion officielle de l'empire romain à la fin du IVème siècle. La canonisation des écrits christiens pour former une seule et unique Bible aboutit à la naissance de différentes églises christiennes distinctes, voire opposées, et à définir le seuil d'exclusion de tels ou tels courants jugés hérétiques. L’Église catholique, l'une de ces églises christiennes, se structure en clergé et agit comme une entité para-étatique. Par les intrications entre politique et charge religieuse, elle prend part à l'exercice du pouvoir et se consolide dans les siècles qui suivent sa reconnaissance impériale. Propagandiste et pragmatique, elle tente d'étendre son pouvoir par la persuasion et la contrainte en diffusant sa morale et ses croyances parmi les populations d'hominines et en s'acoquinant avec les pouvoirs en place. Hormis quelques ordre religieux, des anachorètes ou de simples prêtres qui prônent et vivent dans la pauvreté, l’Église catholique et son haut-clergé sont assimilés aux richesses et aux dominants. Les territoires sont quadrillés par un vaste réseau de monastères et d'églises pour assener la "bonne parole du seigneur" aux populations occupées à survivre. La propagande officielle du para-État annonce que les conversions se passent en douceur et que les hominines accueillent ses croyances et ses rituels avec joie. Ainsi, les contestations sont essentiellement vues comme des formes de dérèglements ou de déviances et non comme des résistances à la christienisation à marche forcée[4] ou à la situation sociale.

D'abord rien

Naturien

Taborien

Pikarti

Homines Intelligentiae

Pikarti

Notes

  1. JC
  2. Le crucifiement est employé par les grecs puis les romains en remplacement de l'empalement qui consiste à introduire un pieu par l'anus d'une personne puis de le planter dans le sol. Doucement, la pesanteur fait le reste jusqu'à faire ressortir le pieu par l'extrémité opposée du corps de l'hominine. La symbolique christienne sur la croix serait ainsi remplacée par celle du pieu anal avec de belles représentations réalistes dans les églises ou de charmants pendentifs.
  3. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman, La Bible dévoilée : les nouvelles révélations de l'archéologie, Bayard, 2002
  4. Raoul Vaneigem, La résistance au christianisme