Nice

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Nice (Nissa ou Niça en nissard, Ница en macédonien). Ville de naissance de F. Merdjanov située dans le sud-est de la France, elle-même située à l’extrême-ouest de la Macédoine.


Histoire

Une ruelle du Vieux-Nice
Les premières fondations de la future Nice sont posées par des colons gréco-macédoniens, venus de Massilia (future Marseille), lorsqu’ils accostent au Vème siècle avant le messie des chrétiens près de l’actuelle colline du château[1]. Ils y édifient un comptoir commercial comme ils l’ont fait pour le site de Massilia. Signifiant victoire, le terme nikaïa est couramment utilisé par les colons gréco-macédoniens pour nommer un comptoir, à l’exemple de Nicée ou Nis. L’homonymie avec Nice est trompeuse elle peut induire une hypothèse qui ne ferait pas naître F. Merdjanov dans cette ville mais "personne [...] n’a encore émis l’hypothèse sérieuse que la ville de Nice puisse finalement désigner la ville de Niš en Serbie ou celle d’Iznik (ex Nicée) en Turquie [...]"[2] Cette expansion coloniale fondatrice est aussi le tombeau des Ligures, population autochtone[3] qui disparaît derrière cette glorification outrancière d’une origine mythifiée. Depuis cette époque antique, Nice est passé sous l’autorité des différents États qui se succédèrent à ses portes. Elle fut parfois le centre politique d’une entité étatique reconnue par d’autres entités similaires : le comté de Nice (Countea de Nissa en nissard) dont les frontières comprennent Nice et ses alentours. Le comté est intégré au territoire français en 1860. Finalement, une histoire semblable à celle de tant d’autres villes : "Que ce soit par la médiocrité particulière de sa petite élite locale ou les joies de partager le sort de ses miséreux, Nice ne se distingue en rien d’une autre ville identique si ce n’est qu’elle est la seule ville de l’ancien comté de Nice à porter ce nom"[2]. Elle s’est construite progressivement par un brassage de populations diverses, au fil des remous historiques et des migrations humaines. En résumé, Nice est une ville semblable à tant d’autres. Rien ne la rapproche plus de la Macédoine :

Pour le reste, la Macédoine est un pays comme les autres : ses frontières sont une chimère, son histoire nationale une mythologie, son pouvoir politique un rapport de domination et son organisation sociale une contrainte. Comme toute identité collective, la Macédoine est une illusion. Bien sûr, la Macédoine a connu des épisodes de son histoire qu’elle ne partage pas avec les autres pays, mais cela ne change rien.[2]

L'héroïne emblématique de l'histoire de Nice est sans doute Catherine Ségurane[4] (Catarina Segurana en nissard). En 1543, une coalition franco-ottomane envoie ses navires de guerre pour prendre la ville. Après un siège de 20 jours les troupes occupent Nice, mais en sont chassés par l'arrivée des forces du duc de Savoie. Fille du peuple et des faubourgs, Catherine Ségurane est connue pour avoir attaqué et tué des soldats ottomans avec son battoir à linge, brisé le drapeau des occupants et montré son cul aux assaillants. Elle galvanise la foule qui attaque alors les soldats. Elle est le symbole d'une résistance populaire qui se passe des autorités militaires pour se défendre. Personnage inventé ou réel, Catherine Ségurane reste celle qui a ridiculisé les forces coalisées de la France et de l'Empire ottoman. Il est vraisemblable que son image ait pu servir de déclencheur pour les macédoniens de Prilep lors de leur première révolte contre l'Empire ottoman en 1564. Elle fait désormais partie de l'imaginaire politique de celles et ceux qui s'y opposent.

Le mouvement des barbets est un autre moment de l'histoire niçoise lors duquel s'organise une résistance à l'occupation française[5]. L'entrée des forces militaires en 1792 sur le territoire du comté de Nice s'accompagne de la conquête de l'arrière-pays niçois par des saccages et des viols. Des milices paysannes - composées d'hommes et de femmes - commencent à s'attaquer aux militaires français. Par des techniques de guérilla elles harcèlent les occupants en multipliant vols, embuscades et attentats. Malgré la mort de François Fulconis dit Lalin en 1797, les milices de barbets continuent leur lutte jusqu'en 1800. La dépouille de Lalin est exhibée, clouée sur la porte de la maison familiale. La traque s'accentue contre les poches de guérilla[6] rejointes par des déserteurs, des paysans pauvres, des déclassés. En 1814, la France contrôle tout l'espace de l'ancien Comté de Nice. Mêlant banditisme et lutte contre l'occupant, les Barbets sont à Nice ce que les Haïdoucks sont à la Macédoine. Leurs images, leurs histoires et les imaginaires sont fait de résistance, de survie et de recherche de plus de liberté. L'histoire des Barbets est souvent récupérés à des fins politiques.

Population

All Countea Are Bastards
Cette illusoire identité collective, communément appelée niçois, se nourrit de la présence d’une petite communauté macédonienne dès la fin du XIXème siècle. Selon la postface des Analectes de rien, "dans des temporalités historiques assez semblables à la communauté russe, les exilés de Macédoine s’installent dans la ville, fuyant des situations politiques féroces. À l’instar de la Genève de la fin du XIXème siècle où les plus radicaux de toutes les tendances révolutionnaires de Russie s’installent pour ourdir faits et gestes, Nice devient le centre politico-illusioniste des exilés macédoniens"[2]. Les anarchistes du Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens, basé en Macédoine et à Genève[7], ont ainsi pu établir des liens avec des réfugiés à Nice. Même si rien ne le dit. L’influence de Svetoslav Merdjanov a peut-être franchi les frontières du comté. Peut-être même est-il venu jusqu’à Nice. Des travaux entamés récemment visent à mettre en évidence la présence d’un activisme politique liant la question macédonienne et la situation à Nice, d’une approche anarchiste dans cette question complexe de vouloir lier ces contextes qu’un rien ne lie. Aucune source ne confirme l’existence d’un hypothétique Front de Libération des Nice, d'un Commando Autonome Catarina Segurana ou d'une guérilla laliniste face aux dominations franco-ottomanes. La destruction du bateau français par les Bateliers en avril 1903, dans la rade de Salonique, était-elle une action d’une faction niço-macédonienne ? Les épisodes de Catherine Ségurane et des Barbets ont du alimenter l'imaginaire d'une pensée politique révolutionnaire niço-macédonienne parmi une partie de la population, insuffler une pratique de la propagande par le fait par un groupe d’anarchistes-communistes niço-macédoniens. Un peu à l’image du Comité des Révolutionnaires-Terroristes Macédoniens à la même époque.[8]

De tentatives d’introduire des études linguistiques au sein de la protivophile mènerait sans doute à conclure qu’une des significations possibles de ACAB est All Countea Are Bastards (Tout le comté est [fait de] bâtards, en anglo-nissard), une vision anti-nationaliste, et que sa persistance sur les murs de la ville est la marque d’une certaine continuité entre une influence de la faction anarchiste niço-macédonienne et la situation actuelle où le slogan est que ce sont tous les flics qui sont, dans un glissement de sens, des bâtards (All Cops Are Bastards). Ce qui n'est pas moins vrai.

Hormis la partie d'origine macédonienne de la population niçoise, les autres sont d'origines diverses, certaines russes. Il reste néanmoins difficile d’établir la date d’installation des ancêtres de F. Merdjanov à Nice.

Langues et cultures

Les langues des Alpes-Maritimes
  •      Occitan vivaro-alpin (mentonnais)
  •      Occitan vivaro-alpin (alpin)
  •      Occitan vivaro-alpin (intermédiaire)
  •      Occitan provençal (niçois)
  •      Occitan provençal (maritime)
  •      † Figoun (remplacé par le provençal)
  •      Royasque, dont
  •      Tendasque (Royasque)
  •      Brigasque (Royasque)

La cartographie ethno-linguistique de la Macédoine ressemble, dans sa complexité, à celle de Nice et du territoire de l’ancien comté. En accentuant et en privilégiant les différences, le folklorisme[9] d’une telle cartographie du XIXème siècle ferait ressortir une myriade de communautés aux appellations diverses : italo-nissards, franco-provençaux, judéo-provençaux[10], greco-descendants, maghrébis[11], russo-nissards, niço-macédoniens[2], etc. Et aux pratiques linguistiques différenciées[12], du nissard de la capitale aux multiples parlers gavots de l’arrière pays montagneux, du français aux parlers romano-liguriques (mentonasque[13] et royasque[14] par exemple), du judéo-nissart[15] au niço-macédonien. Les dialectologies nissarde[16] et romano-ligurique sont chose complexe. Le judéo-nissart, le figoun[17] et le niço-macédonien sont tout trois à classer parmi les langues éteintes. Nous n’avons de preuve de l’existence écrite que des deux premiers. Quant au nissart, il est moribond face au français dominant.

Comme le macédonien, le nissard n’existe donc pas. Il est une une construction artificielle née d’une volonté politique de créer une langue commune entre des parlers proches. Phénomène identique dans la langue française, et plus généralement dans toutes les langues devenues "nationales", où le nivellement, la standardisation, devient le ciment de l’identité linguistique. Les langues sont ici appréhendées comme objet politique et non en tant que simple outil de communication qui "appartient" à ces inter-locuteurs. Les nuances sont gommées et les différenciations sont accentuées pour créer des identités linguistiques, rejetant ainsi les continuum linguistiques. Si pour les tenants de l’Occitanie[18] ou de la langue provençale[19], le nissard est un de ses dialectes et non une langue d’oc distincte, pour les défenseurs de la bulgarité d’un ensemble de parlers slaves proches, le macédonien n’est pas une langue à part entière mais un dialecte bulgare. Sachant que l’enjeu est politique et n’est pas une question linguistique, la protivophilie ne s’acharne pas à trancher dans ces débats des illusoires identités collectives.

F. Merdjanov naît en 1970 à Nice dans une période historique où apparaissent de nouvelles formes de militantisme visant à défendre les identités régionales et particulièrement les langues locales[20]. Malgré l’existence de structures scolaires pour apprendre le nissard, personne n’est en mesure d’affirmer que F. Merdjanov est nissardophone. De toutes façons, la langue la plus pratiquée à Nice reste le français. Seuls des travaux plus approfondis permettraient d’évaluer l’influence de la communauté macédonienne sur les usages linguistiques dans l’ancien comté. La protivophilie n’exclut pas la possibilité que des mots de macédonien soient entrés dans les pratiques linguistiques de quelques individus ou groupes d’individus grâce aux interactions avec F. Merdjanov ou ses prédécesseurs dans la communauté macédonienne de Nice. Mais "malgré nos recherches et nos études locales dans les archives départementales, nous n’avons pas mis en évidence la présence d’une quelconque communauté macédonienne. Un siècle et demi a suffi à faire disparaître tout héritage décelable, toute marque de la présence de cette communauté qui, finalement, n’a peut-être jamais existé – il s’agit simplement d’une hypothèse."[2]

Devant l’absence de toute trace d’une quelconque présence macédonienne à Nice, de nouvelles approches – dites intersectionnelles – mêlant protivophilie et gastronomie insistent sur le lien existant entre la salade niçoise[21] et la salade chopska, toute deux étant des macédoines de légumes, mais seule la seconde est qualifiée de macédonienne. Si les liens sont évidents, il reste compliqué de dater cette influence. La problématique se résume ainsi : la salade niçoise est-elle macédonienne, héritière lointaine d’une influence gastronomique des colons gréco-macédoniens qui inventent – enfin ! – le principe ingénieux du mélange de plusieurs ingrédients ensemble ?[22] Est-elle une macédoine, et à ce titre dans la continuité gastro-idéologique de la salade chopska ? Ou est-elle l’empreinte des anarchistes niço-macédoniens dans une vision de la Macédoine et de la macédoine basée sur la multiplicité et le libre-choix ? Une influence dans la réciprocité, basée sur l’entraide, une sorte d’anarchisme-communisme gastronomique à la mode Kropotkine[23]. Vaste sujet qui n’apportera peut-être rien.

La seule mention de la présence d’une communauté macédonienne, où du moins de l’un de ses membres, est celle qui précise que F. Merdjanov y naît en 1970, d’une famille macédonienne.

Littérature

S'il existe bien des auteurs nés à Nice, F. Merdjanov est l'unique personne parmi elles à être née à Nice et en 1970 et d'une "famille macédonienne dont l'histoire est liée au nihilisme politique des années 1900"[2]. Lister les autres serait hors-propos pour un wikimerdja.

Avec son œuvre, F. Merdjanov peut-être à classer - par ses contempteurs - dans le rayon de la littérature nihiliste niço-macédonienne dont il n'existe pas d'autres auteurs connus à ce jour. Des demandes sont en cours auprès de la bibliothèque municipale de Nice.

Patrimoine

La ville de Nice possède plusieurs bâtiments patrimoniaux, mais pour la protivophile, seule la bibliothèque municipale est digne d’intérêt. Elle renferme la seule preuve existante de l’emprunt d’un livre par un certain Merdjanof dans le courant des années 1990. "Les entretiens menés avec l’ancienne employée communale attachée à la médiathèque ne permettent de déterminer ni le titre ni l’auteur de ce livre."[2]

De passage

Après un voyage en Corse duquel il espérait un ralliement sans conditions aux idéaux de la Révolution français, déçu Filippo Buonarroti devient un agent propagandiste de la politique de Robespierre. Il est envoyé faire le propagandiste à la frontière dans la région de Nice. Arrêté à Menton en 1795, il est incarcéré dans une prison parisienne dans laquelle il rencontre François-Noël "Gracchus" Babeuf. Ensemble, ils élaborent un programme d'action, macédoine de communisme, d'égalitarisme, de conspiration et d'espoir. Leur république révolutionnaire doit collectiviser les biens nationaux, abolir l'héritage, la monnaie et assurer logement, nourriture et soins pour toutes et tous, Dans un contexte social tendu, ils sont arrêtés le 10 mai 1796 pour une tentative de coup d’État contre le Directoire. La Conjuration des Égaux est démantelée. G. Babeuf et Augustin Darthé sont condamnés à mort et guillotinés, F. Buonarroti et cinq autres conjurés le sont à la déportation. Commuée en prison, Buonarroti effectue la fin de peine dans les Alpes-maritimes. Il fréquente par la suite les cercles de carbonari. Sylvain Maréchal, le rédacteur du Manifeste des Égaux(1796)[24] échappe à la répression. Buonarroti publie en 1828 Histoire de la Conspiration pour l'égalité, dite de Babeuf dans laquelle il revient sur le projet révolutionnaire babouviste.

Fuyant Napoléon Bonaparte, l'écrivain Alphonse Karr s'installe à Nice en 1853. A cette date, la ville n'est pas encore française. Il loue une propriété agricole dans le quartier Saint-Étienne, développe une activité de floriculture et ouvre un petit magasin pour vendre sa production de fleurs et de légumes. En parallèle, il continue son activité d'écrivain. Après les réaménagements urbains qui aboutissent à la construction de la gare, il quitte Nice en 1865.

Alexandre Herzen (1812 - 1870), l'un des théoriciens du populisme révolutionnaire en Russie, est enterré au cimetière du Château à Nice. Ville dans laquelle il vécut après le début de son exil. Sa mère et l'un de ses fils sont morts en 1851 lors d'un naufrage au large des îles de Lérins, la même année que la naissance à Nice de sa fille cadette Olga.

Ainsi parlait Zarathustra (1891)
De santé fragile et plutôt dépressif après avoir été éconduit par Lou Andreas-Salomé, Friedrich Nietzsche (1844 - 1900) arrive dans la région de Nice en novembre 1883 et y passe tous les hivers jusqu'en 1888. Période lors de laquelle il termine l'écriture de la troisième partie de Ainsi parlait Zarathoustra. "L'hiver suivant, sous le ciel alcyonien de Nice qui, pour la première fois rayonna alors dans ma vie, j'ai trouvé le troisième Zarathoustra - et j'avais ainsi terminé. (...) Cette partie décisive qui porte le titre : "Des vieilles et des nouvelles Tables" fut composée pendant une montée des plus pénibles de la gare [d'Èze] au merveilleux village maure Eza, bâti au milieu des rochers".

Boris Savinkov est membre dirigeant de l'Organisation de Combat, le bras militaire des Socialistes-Révolutionnaires russes. Pourchassé par la police tsariste pour sa participation à plusieurs attentats, il est dénoncé en 1906 par un infiltré. Il est emprisonné à Odessa sur les rives de la mer Noire mais s'évade et se réfugie en France. En 1909, il publie à Nice, sous le pseudonyme de Ropchtchine, son roman Le cheval blême. Il est tué par les bolcheviques en 1925.

Après des déboires à Berlin, les membres de La Kaverno di Zaratustra ("La Grotte de Zarathoustra" en espéranto de type ido) s'installent dans l'arrière-pays niçois, à Tourrettes-­sur­-Loup, en 1926. Heinrich Goldberg (1880 - 1933), alias Filareto Kavernido, le fondateur de la communauté, est un gynécologue frappé par les écrits de Nietzsche et bien décidé à les appliquer un œuvrant pour un style de vie prônant nudité, amour libre et "une économie collective basé autour de l'horticulture, de l'élevage des poulets, de cultures vivrières et de petits artisanats aptes à satisfaire une vie assez ascétique"[25]. Les accusations d'attentats à la pudeur, les difficultés d'une vie en autonomie, les tracasseries administratives pour le séjour des étrangers et les dissensions internes poussent le restant de la communauté à l'installer en Corse en 1927. Selon le journal L'En-Dehors[26], en avril 1927, ils sont 30 à vivre dans la communauté communiste-anarchiste : 8 hommes (4 allemands, 2 bulgares, 1 tchèque et 1 français), 4 femmes et 18 enfants. Selon Filareto Kavernido, "il me faut ajouter encore que nous ne sommes points des révolutionnaires ni des "lutteurs de classe", que nous n'aspirons point à construire une société de culture prolétaire. Nous sommes d'avis que l'anarchiste n'a absolument rien à faire avec la politique, nous assimilons un anarchiste révolutionnaire à un "végétalien carnivore""[27]. La communauté s'installe en 1929 à Arroyo Frio près de Moca en République dominicaine. Le 16 mai 1933, Filareto Kavernido est mystérieusement assassiné de deux balles de revolver.

Réfugié à Nice, l'écrivain Panaït Istrati tente de s'y suicider en 1921.

L'anarchiste Alexandre Berkman se suicide à Nice le 28 juin 1936. Condamné à 22 ans de prison en 1892 pour une tentative d'assassinat contre un industriel étasunien responsable de la mort d'ouvriers grévistes lors d'un affrontement avec des casseurs de grève, il sort après 14 années, en 1906, à l'âge de 36 ans[28]. Compagnon de lutte d'Emma Goldman, il participe à plusieurs journaux anarchistes aux États-Unis. Très critique vis à vis des bolcheviques, il est actif dans les réseaux de soutien aux prisonniers anarchistes en Russie. Malade, il se tire une balle dans la poitrine en juin 1936 sans réussir à se tuer. Rejoignant Emmy Eckstein, la compagne de Berkman, Emma Goldman - qui vit alors à Saint-Tropez - arrive à son chevet. Il sombre peu après dans le coma et meurt. Alors qu'il désirait que ses cendres soient dispersées dans un cimetière de Chicago, il enterré dans une tombe à Nice (au cimetière russe ?)

Jumelage

La ville de Nice n'est jumelée à aucune ville macédonienne, ni même à la ville bulgare de Karnobat, lieu de naissance de Svetoslav Merdjanov

Notes

  1. André Compan, Histoire de Nice et de son comté, Serre, 1978
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 et 2,7 "Vie et œuvre de F. Merdjanov" (Postface) dans Analectes de rien, Gemidžii Éditions, 2017 En ligne
  3. Jean-Paul Demoule, Mais où sont passés les Indo-Européens ? : Aux origines du mythe de l'Occident, Éditions du Seuil, 2014
  4. Rémy Gasiglia, "Ségurane, Catherine", in Ralph Schor (sous la direction de), Dictionnaire historique et biographique du comté de Nice, Nice, Serre, 2002
  5. Michel Iafelice, Barbets ! Les résistances à la domination française dans le pays niçois (1792-1814), Serre, 1998
  6. Michel Gardère, L'insoumise de l'Esterel, roman, Presses de la Cité (Terres de France), 2013
  7. George Balkanski, Histoire du mouvement libertaire en Bulgarie (Esquisse), 1982
  8. Selon George Balkanski, Libération nationale et révolution sociale. À l'exemple de la révolution macédonienne, 1982 : "il y a aussi une erreur, largement répandue et obstinément maintenue qui concerne l'appartenance idéologiques des Bateliers : ils sont qualifiés d' "individualistes". Cette erreur est du probablement au fait qu'ils n'adhéraient pas à l'Organisation révolutionnaire intérieure, qu'ils considéraient autoritaire et centraliste ; peut-être aussi au fait que le groupe avait un caractère fermé, strictement conspiratif" G. Balkanski ajoute "d'ailleurs leurs maîtres directs - Svetoslav Merdjanov, Petar Mandjoukov, Mikhaïl Guerdjikov - furent anarchistes-communistes nettement déterminés, et nullement individualistes."
  9. Arnold Van Gennep, Manuel de folklore français contemporain (titré Le Folklore français dans la réédition chez Robert Laffont, 1937-1957
  10. Armand Lunel, Juifs du Languedoc, de la Provence, et des États français du pape, Albin Michel, 1975
  11. Marc Terrisse, "La présence arabo-musulmane en Languedoc et en Provence à l’époque médiévale", Hommes et migrations, 2014 En ligne. Peter Ricketts, "L’influence de la culture arabe sur le lexique de l’ancien occitan", in Dominique Billy, François Clément, Annie Combes (dir.), L’Espace lyrique méditerranéen au Moyen Âge, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2006
  12. Jean-Philippe Dalbera, Les parlers des Alpes Maritimes : étude comparative, essai de reconstruction [thèse], Toulouse: Université de Toulouse II, 1984 [éd. 1994, Londres: Association internationale d’études occitanes]
  13. Alain Venturini, "Le parler mentonasque" in Lou Sourgentin, n° 56, avril 1983
  14. Jean-Philippe Dalbera, "Les Ilots Liguriens de France", dans Les Langues de France sous la direction de B. Cerquiglini, Presses Universitaires de France, 2003
  15. H. Guttel, "Judeo-Provençal", Encyclopaedia Judaica, 10. pp.439-441, 1971. Le judéo-provençal est aussi appelé shuadit. Son dernier locuteur, Armand Lunel, est mort à Monaco en 1977.
  16. Jean-Philippe Dalbera, "Alpes-Maritimes dialectales. Essai d’aréologie", dans Travaux du Cercle Linguistique de Nice, 7-8 (1985-1986)
  17. Frédéric Mistral, "Figoun", Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français : embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, 1878 En ligne
  18. Histoire de l’Occitanie, Institut d’Études Occitanes, 1979
  19. Louis Bayle, Huit entretiens sur l'occitanisme et les occitans, L'Astrado, 1979
  20. Henri Jeanjean, De l’Utopie au pragmatisme ? (Le mouvement occitan 1976-1990), 1992
  21. Hélène Barale, La Cuisine niçoise d'Hélène Barale : Mes 106 recettes, Gilletta Éditions, octobre 2006
  22. Eric Hobsbawm, Terence Ranger, L'invention de la tradition, 1983
  23. À la conquête du pain (1892) En ligne et L’entraide, un facteur de l'évolution (1906) En ligne, Piotr Kropotkine
  24. Sylvain Maréchal, Le manifeste des Égaux, 1796 En ligne. En 1801, contre la proposition de S. Maréchal d'interdire l'instruction aux femmes, Marie Armande Jeanne Gacon-Dufour, une femme de lettres parisienne, lui répond dans Contre le projet de loi de S***. M***, portant défense d’apprendre à lire aux femmes, par une femme qui ne se pique pas d’être femme de lettres, ouvrage contenant des réponses argumentées remettant le sieur Maréchal à sa juste place de sot, d’esprit dérangé et de bouffon réactionnaire, 1801 En ligne
  25. (Attribué à) F. Merdjanov, L'équation corse à la lumière de l'inconnue macédonienne. Précis de nihilisme montagnard et de contre-imaginaire historique, date inconnue, inédit
  26. L'En-Dehors, n°110-11 du 1er juin 1927 En ligne
  27. L'En-Dehors, n° 115, 15 août 1927 En ligne
  28. Alexandre Berkman, Mémoires de prison d'un anarchiste, 1912. Il publie en 1925 Le Mythe bolchevik. Journal 1920-1922