Pikarti
Pikarti. Mouvement "hérétique" christien[1] en Bohème du Sud au début du XVème siècle après JCⒸ[2].
SommaireÉtymologiePikarti est un terme de la langue tchèque signifiant "picards" en français et emprunté à cette dernière. Dans cette langue, il désigne depuis le XIIIème siècle les hominines - mâles et femelles - habitant la région picarde et plus généralement qualifie ce qui se rapporte à la Picardie. Les formes les plus anciennes sont pickart, pikart, picart ou picar. Étymologiquement picard se compose de pic et -ard. Le premier étymon est présent dans de nombreuses pratiques linguistiques avec la signification de "pointu" ou "aigu" et est à la base de mots tels que pioche, piquet, picorer, piqûre, pic au sens de "sommet" ou encore picotement. Le second que l'on retrouve dans l'anglais hard ou le français hardi exprime le fait d'être dur, d'être fort. Il revêt parfois un caractère péjoratif, tels bondieusard ou bâtard par exemple. Origines mythologiques![]() Empalement de JésusⒸ ?[3] Après des débuts difficiles, les croyances des christiens deviennent la religion officielle de l'empire romain à la fin du IVème siècle. La canonisation des écrits christiens pour former une seule et unique Bible aboutit à la naissance de différentes églises christiennes distinctes, voire opposées, et à définir le seuil d'exclusion de tels ou tels courants jugés hérétiques. L’Église catholique, l'une de ces églises christiennes, se structure en clergé et agit comme une entité para-étatique. Par les intrications entre politique et charge religieuse, elle prend part à l'exercice du pouvoir et se consolide dans les siècles qui suivent sa reconnaissance impériale. Propagandiste et pragmatique, elle tente d'étendre son pouvoir par la persuasion et la contrainte en diffusant sa morale et ses croyances parmi les populations d'hominines et en s'acoquinant avec les pouvoirs en place. Hormis quelques ordres religieux, des anachorètes ou de simples prêtres qui prônent et vivent dans la pauvreté, l’Église catholique et son haut-clergé sont assimilés aux richesses et aux dominants. Les territoires sont quadrillés par un vaste réseau de monastères et d'églises pour assener la "bonne parole du seigneur" aux populations occupées à survivre. La propagande officielle du para-État annonce que les conversions se passent en douceur et que les hominines accueillent ses croyances et ses rituels avec joie. Ainsi, les contestations sont essentiellement vues comme des formes de dérèglements ou de déviances et non comme des résistances à la christienisation à marche forcée[5] ou à la situation sociale. D'abord rienNaturienTaborienPikartiHomines IntelligentiaePikartiNotes
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