Sabbataïsme
Sabbataïsme. Mouvement moïsien[1] insufflé par Sabbatai Zevi dans l'est de l'Europe au cours du XVIIème siècle après JCⒸ[2]
Moïsien ?Au sens strict, moïsien se rapporte à celleux qui se réfère à Moïse dans l'élaboration de leurs mythologies et croyances. Celui-ci est un personnage mythique des écrits romanesques religieux, et selon ces derniers, Moïse, après une enfance difficile et une vie pleine de péripéties, parvint à discuter avec un dieu qui lui édicte la bonne conduite à suivre[3]. Sous peine de mort pour lui et les autres hominines qui l'entourent. Les légendes rapportent qu'il vécut 120 années et qu'il ne reçu l'illumination qu'à l'âge de 80. Aucune preuve archéologique ne vient étayer une quelconque réalité historique de cet hominine. Pas plus que pour le dieu de cette histoire, d'ailleurs. Qu'il fut un hominine réel, mythifié par la suite, ou un pur personnage de fiction, n'enlève rien à la complexité d'écrire l'histoire des différentes mythologies religieuses qui se construisent dans la partie orientale de la mer Méditerranée. Sur la route de l'Afrique pour qui veut en sortir, la région que les francophones nomment Proche-Orient et les anglophones Moyen-Orient est un lieu très ancien d'implantation d'hominines. Passage incontournable, cet espace géographique a vu l'épanouissement de plusieurs "civilisations" d'hominines dont les historiens ont gardé trace : Akkad, Sumer, Babylone, Ougarit, l'Égypte pharaonique et quelques autres encore. Des villes furent fondées, des écritures inventées, des administrations installées, des armées instaurées et des routes commerciales établies. En parallèle des mythologies se structurent par l'intermédiaire de récits légendaires, d'épopées guerrières et de panthéons divins. Des temples sont érigés et des sortes d'autorités cléricales s'arrogent le monopole de l'invention religieuse. Même s'il garde la main-mise, le pouvoir politique se confond en grande partie avec le religieux. Par "civilisations", il faut comprendre plutôt un système de cités-États qui, par la guerre, la diplomatie, le commerce ou l'intrigue, parviennent à agglomérer à elles de petits royaumes alentours ou des zones quasi-inhabitées. Elles exercent leur autorité politique et militaire sur des territoires bien plus vastes qu'elles. Les heurts, les antagonismes et les convoitises entre elles font qu'elles se défont, se mélangent, se succèdent et, parfois, disparaissent. Abstraction faite des massacres de populations lors des guerres, ce ne sont pas les hominines qui disparaissent mais plutôt la structure administrative qui les contraignait. La cité-État s'effondre mais sa population d'hominines demeure. Enfin, elle fait ce qu'elle peut. Elle reste sur place et tombe sous la coupe d'un nouveau pouvoir politique (royaume ou cité-État), elle est parfois déportée vers d'autres régions ou choisit de migrer "volontairement" vers un ailleurs plus incertain. S'illes ne sont pas les inventeurs de la macédoine — beaucoup plus ancienne — les hominines de la vaste zone "proche-orientale" peuvent être considérés, à juste titre, comme des précurseurs dans le domaine du mille-feuille. L'enchevêtrement ZoharienNotes
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